Chapitre 38

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Il vient vers moi, me lève en me tenant par la main, me regarde de bas en haut puis me prends dans ses bras en posant une main sur mon ventre doucement.

- Je vais être papa ! C'était ça que tu voulais m'annoncer avec un bon repas et une jolie robe, dit-il pour lui-même

- C'est ça, mais tu n'es jamais venu ou du moins un peu trop tard

- Je suis désolé, je suis vraiment un gros con !

- Je suis moi aussi désolée, je te demande seulement de l'aimer même si c'est moi qui te le donne

- Qu'est-ce que tu racontes ?

- Avoir un enfant de quelqu'un qu'on n'aime pas cela ne doit pas être facile, je comprendrais si tu as besoin de t'éloigner de moi, dis-je en pleurant

- C'est si dur que ça pour toi de porter mon enfant ? dit-il tristement en essuyant mes larmes

- Quoi ? Tu plaisantes ! Je suis la plus heureuse des femmes. C'est pour toi que je parlais

- J'ai une femme adorable qui va me donner un enfant, où puis-je être malheureux ?

- Je ne sais pas, tu m'as dit que tu voulais me parler, me parler de quoi ?

- Je veux seulement que tu comprennes que j'ai besoin de toi

- Moi aussi j'ai besoin de toi voilà pourquoi je suis revenue, et puis il a besoin d'un père, dis-je en touchant mon ventre

- Tu es enceinte de combien ?

- D'un mois, j'en connais quatre qui vont être aux anges

- C'est peu de le dire, on devrait aller leur annoncer

- Pour ce soir c'est un peu tard tu ne crois pas ?

- Tu as raison et puis j'ai mieux à faire, dit-il en m'embrassant

- Ah bon ? Et quoi donc ? dis-je malicieuse

- Je dois m'occuper de ma petite femme, dit-il en me soulevant

- Profite car bientôt tu ne pourras plus me porter je serais trop lourde

Il me mène jusque dans la chambre où il me dépose délicatement sur le lit et me déshabille doucement tout en couvrant mon corps de baisers, il se déshabille à son tour puis s'allonge près de moi, il me bascule sur le côté et caresse mon flanc en descendant sur mes hanches, puis mes cuisses, il ne m'a jamais fait l'amour aussi tendrement, il embrasse mon cou puis mon épaule tout en entrant en moi avec douceur, il effectue de long et lent va et vient, je replie une jambe et creuse mes reins pour mieux le recevoir, il accélère ses coups de reins et jouis en moi tandis que je suis submergée par une vague de jouissance me faisant gémir alors que mes mains froissent les draps.

- Ça ne craint pas pour notre bébé ? demande-t-il inquiet

- Dans cette position il n'y a aucun risque

- Je ne t'ai pas fait mal non plus ?

- Non c'était très doux j'ai aimé mon amour, osais-je dire

- Tu n'es pas obligé de m'appeler ainsi tu sais

- Si parce que c'est ce que tu es pour moi, dis-je en me tournant vers lui

- Tu veux dire que... commence-t-il

- Que je t'aime, je n'attends rien de toi mais laisse-moi t'aimer

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