Rien qu'un égarement [Terminé]

Chapitre 16

Après avoir cédé à la tentation Théodore, s'est finalement installé à mes côtés. Il a élevé son pantalon, puis il a prit place à mes côtés.

-Tu sais que je me rappelle de la première fois ou ton regard a croisé le mien.

-Et qu'est-ce que tu en as pensé ?

-Je savais que tu serais mon plan cul, ricane-t-il.

Son petit rire est vraiment un son que j'apprécie. Mon dieu mais qu'est-ce que je raconte moi. Je déraille complètement.

-Tu es vraiment un pervers ! Dis-je en lui tapant avec gentillesse le haut de son torse.

-Ne me dit pas que je n'étais pas sur ta liste, tu mentirais. Comme Pinocchio, et ton nez s'allongerait, explique-t-il en touchant le bout de celui-ci.

À l'entente de cette phrase, je pars dans un mini fou rire. Non mais je rêve ? Où est-ce qu'il trouve toutes ces petites vannes ?
Elles ne sont pas spécialement drôles, mais le ton qu'il emploie lorsqu'il en fait une ne peut que faire rire. Et c'est dans ces petits moments que je m'attache à lui.
Si ma mémoire est bonne, la dernière fois que nous nous sommes vus, il m'avait aussi sorti une phrase de ce genre. Et souvent il est fier de lui, du coup il me répond une phrase du genre, « J'ai fait l'école du rire, que veux-tu que je te dise d'autre ? » et mon rire ne peut que s'accentuer.
Il m'attire dans ses bras pour atténuer mon rire.

-Hey ! Arrête de rire à plein poumons, ta sœur dort à côté je te rappelle !

Directement mon rire se stoppe. Merde. C'est vrai que j'avais oublié. Ou du moins quand il est à mes côtés, je perds peu à peu mes sens, mais surtout ma tête.

-J'aime bien ces petits moments en ta compagnie Maddie, je me sens comme plus libre....

-Ne dit pas n'importe quoi Théodore.

-Ce n'est pas des conneries, je le pense sincèrement.

-Tu commences à fatiguer, je pense qu'il est temps de dormir, je regarde l'heure sur mon réveille avant de continuer, il est déjà cinq heures.

Je baille, puis lève mon visage vers le sien.

-Bonne nuit.

Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes, reprenant ensuite ma place sur son torse.

-Bonne nuit Maddie, chuchote-t-il dans mon oreille.

**
-Maddie ! s'exclame une voix à travers l'appartement.

Puis la porte de ma chambre s'ouvre en trombe.
Mon corps n'a pas le temps de réagir, mais mes yeux s'ouvrent difficilement.
Lucia passe le seuil de la porte et retient un petit rire, avant de chuchoter.

-Je vois que je dérange, désolée.

Puis elle s'en va. Laissant mon esprit se rendre compte que je suis toujours sur le torse de Théodore qui dort profondément. Son souffle est chaud, et quand je relève la tête, il remarque automatiquement mon geste puisqu'il se réveille à son tour.

-Salut, lance-t-il d'une voix à moitié réveillée.

-Hey, chuchoté-je.

-Bien dormi ?

-Ça va et toi ?

-On va dire que oui.

-Comment ça ? demandé-je

-J'ai beaucoup réfléchi cette nuit.

-À quoi ?

-À nous deux, dit-il en passant sa main dans mes cheveux.