Chapitre 27

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Cette voix je le reconnais. Je la connais. Mais qu'est-ce qu'il fout la ?

-Qu'est-ce que tu fais là ?

-Je participe à une soirée fille.

Merde, non. Ne me dites pas que lui aussi il est là ?

-Si tu savais tout ce qu'on pourrait faire Maddie..

-Je.... murmuré-je

-Je suis au courant de votre pari avec Théodore, alors lâches-toi. Vous n'avez rien qui vous l'en empêche..

-Je...Comment savais-tu que c'était moi ?

-Ce n'est pas la première fois que je te vois dans cette tenue..

Tandis que je continue de danser avec lui, ma tête par dans une réflexion impossible. Je ne cherche pas à me défaire de son étreinte, au contraire je continue de danser sensuellement avec lui. Mon corps contre le sien, l'alcool ingurgité se fait ressentir, mais comme il l'a si bien dit.
Ce soir il n'y a aucune limite.

Au loin je reconnais Théodore.
Il est accompagné d'une blonde. Eh bien lui aussi ne se prive pas.
Cette vision me fait mal, mais je ne veux pas qu'il le sache alors je me retourne vers ce bel inconnu qui n'est autre que Gavin, l'ami de Théodore et l'embrasse à pleine bouche. Nos corps arrêtent de bouger pour laisser place à un plaisir plus qu'évident.
Ma petite danse a du bien le chauffer vu comment son sexe est dressé.
Ma langue cherche la sienne et notre baiser s'approfondit de plus en plus. Il relâche mes lèvres à bout de souffle.

-Tu me rends fou...

-Tu n'es pas le seul à me le dire. Et si je te montrais mes talents dans un autre domaine...dis-je d'un ton aguicheur.

-Depuis le temps que j'attends ce moment..

-Je suis venue en Taxi, je suis sûre que nous pouvons en trouver un pour aller chez toi.

Il sort son téléphone, envoie un message rapidement avant de prendre ma main et de m'entraîner à l'extérieur.

Le vent s'est levé, mais la rue reste animée.
Son bras passe sur mes épaules me réchauffant, et me rapprochant encore plus de lui. Mon bras entoure sa taille, alors que mon visage reste levé vers le sien.
Il sourit et m'embrasse. Il embrasse plutôt bien.Sa langue taquine la mienne, et sa main se balade dans mes cheveux. Des crissements de pneu rompent notre baiser.

-Monsieur ... Gavin ? demande le chauffeur

-Oui c'est bien moi.

Il nous fait signe de monter, ce que nous nous empressons de faire. Gavin lui donne l'adresse de chez lui, puis la voiture part. Entre le chauffeur et nous, une vitre nous sépare. Tant mieux. Je vais pouvoir le chauffer un peu plus. J'enfourche ses deux jambes, m'assaillant donc à califourchon sur lui.

-Maddie qu'est-ce que tu fais ? chuchote-t-il.

-Tu n'as rien à craindre, tout ce que je fais sera pour ton plaisir. 

-Je te le rendrais quand nous serons au calme chez moi...

-Laisse-toi faire, murmuré-je.

Je bouge mon bassin sur ses cuisses, rendant son sexe dur en trois mouvements. Mes lèvres s'attaquent doucement à son cou, le rendant palpant. C'est si simple de rendre un mec faible. Des gestes aussi simples et faciles. Et le voilà vulnérable et à votre merci. Mes lèvres continuent leurs assauts jusqu'au moment ou la voiture se gare. Je reprends ma place, du moins celle sur laquelle j'aurais dû être durant le trajet, tandis que Gavin paye. Nous le remercions avant de sortir et de partir en direction de son appartement. Aussi étrange soit-il, son quartier ressemble drôlement à celui de Théodore. Pourquoi je pense à lui ? Il doit sûrement se faire sucer par cette bimbo..

-Tu as de la chance, j'habite au rez-de-chaussée..

-Tant mieux, on n'a pas de temps à perdre !

Sa main toujours dans la mienne, il m'entraîne dans l'un des deux appartements situés juste après l'entrée. Quand il pousse la porte de celui-ci, je ne suis pas surprise de voir qu'il est bien rangé et que les couleurs sont assez neutres. L'espace me paraît assez grand. C'est parfait pour le taquiner. Il ne se préoccupe de rien, et m'entraîne directement dans sa spacieuse chambre. Un lit double, voire même triple trône au milieu de cette pièce. Son bureau se trouve face à la bai vitré qui donne sur un petit espace jardin.

Il ne me laisse pas le temps de continuer à regarder, que sa bouche se fend sur la mienne. Ses lèvres mouvent sur les miennes et sa langue n'hésite pas retrouver la mienne. Son corps contre le mien, il me renverse sur son lit, tombant ainsi sur moi. Ses avants bras retiennent son poids alors qu'il continue de m'embrasser. Son bassin bouge sur le mien, et nos vêtements sont la seule barrière qui nous sépare. Il faut qu'elle disparaisse. Mes mains s'aventurent sous son tee-shirt, que je retire en brisant le contact de nos lèvres. Je le jette à travers sa chambre alors que j'entreprends de faire tomber son pantalon. Je déboutonne son jean, et le fais descendre gentiment. Il se laisse faire avant de me déshabiller à son tour. Mon haut et ma jupe se retrouvent eux aussi au sol, me laissant quasiment nue devant son regard brûlant de désirs.

-Oh Maddie...

Ma main s'aventure sous son boxer, alors que j'empoigne son sexe. Il gémit lorsque mes doigts se ferment sur celui-ci. De haut en bas je commence a bouger ma main, l'excitant de plus en plus. Ses gémissements se font plus fort. Et il stoppe mes mouvements. Sa bouche trace un chemin allant de cou, au début de ma poitrine. Il dégrafe mon soutien-gorge, et commence à malaxer mes seins de sa main. D'abord l'un puis l'autre. Puis sa main est remplacée par sa bouche. Il taquine mes tétons, en leur donnant des coups de langue. Il continue doucement avant de descendre, faisant augmenter mon plaisir. Il dépose un baiser sur ma culotte complètement humide, il la fait descendre lentement me torturant un peu plus. Et lorsqu'elle tombe enfin à mes pieds, sa bouche trouve directement le chemin de mon clitoris.

-Gavin...dis-je en gémissant.

Il ne relève pas et continue.

Putain.

Une fois qu'il comprend que je suis totalement prête à l'accueillir, il sort un préservatif de sa commode, l'enfile et d'un mouvement brusque il s'enfonce en moi. Ses mouvements se font brutaux, mais je n'en ai rien à faire.

C'est si bon de le sentir. Nos cris, nos respirations, tout. Se mélangent. Mais je n'ai que son prénom au bout des lèvres..Théodre..
C'est à ce moment-là que je me rends compte que je me suis mise dans une belle merde...

Oscar Wilde aurait dit "Je peux résister à tout, sauf à la tentation...", et entre nous la tentation est bien plus forte.

MERDE...

Rien qu'un égarement [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant