Nos démons-Dark-Lashton

Chapitre 22

Luke Hemmings

Un petit toquement à la porte me réveille de mon sommeil peu réparateur. J'ouvre difficilement les yeux et dis d'une voix rauque et endormie, que la personne peut entrer. Je fus surpris de voir Sarah enter timidement mais avec un grand sourire sur les lèvres. Je me relève en peu un baillant et cale mon dos contre la tête du lit après mettre enrouler dans mes draps chaud. La mère d'Ashton me salue, allume la petite lampe poser sur la table de chevet et s'assois sur le bord du lit, les mains poser sur ces cuisses, elle me regarde comme ma mère ne la jamais fait.

-J'aimerais te parler Luke, dit-elle alors que je remarque de l'inquiétude dans son regard.

-Que voulez-vous me dire ? Demandais-je en fronçant les sourcils alors qu'elle grimaçait en m'entendant la vouvoyer.

-Je t'apprécie beaucoup tu sais, ça ne fait qu'un mois que tu es ici, mais pour Mark et moi, tu fais comme parties de la famille, commence-t-elle timidement, comme pour ne pas me brusqué. Nous nous inquiétons beaucoup pour toi, étant tes tuteurs légaux pour le moment, nous avons eu accès à tout, ton dossier scolaire et autre.

-Vous les avez lues ? Demandais-je avec inquiétude.

-Oui... M'avoue-t-elle. Nous savons que tu ne vas pas bien depuis un certain temps, que tu as quelques problèmes à l'école et que tu as été chez la psychologue, qui a dit que tu es dépressif.

-Je ne voulais pas que vous sachiez tout cela.

-Pourquoi ?

-J'ai peur de vous décevoir, de vous dégouter maintenant, avouais-je en me cachant dans les couvertures comme un enfant.

-Pourquoi penses-tu cela ?

Cette fois-ci, je ne réponds rien. Je garde le silence comme je l'ai toujours fait face à toutes les questions de ce genre, je joue nerveusement avec les plis de la couette en évitant à tout prix le regard de la femme qui me scrute avec inquiétude. Je comprends alors après plusieurs minutes que je dois faire un choix, qui pourrait surement changer le cours des choses. Soit je garde le silence, je me renferme et continus de me faire manger par mes démons. Ou soit je me libère de tout ce que je retiens pour moi depuis trop longtemps, mais au risque de finalement vraiment décevoir et dégouter Sarah et Mark.

-Je... Promettez-moi avant tout de ne rien dire à personne, commençais-je alors qu'elle hochait la tête pour me dire qu'elle acceptait ma demande.

J'espère juste ne pas regretter mon choix, je ne veux pas qu'elle me regarde de la même façon, que le font mes géniteurs. Je prends mon inspiration, évite son regard et commence mon monologue qui changera surement beaucoup de choses, enfin je l'espère. Je lui raconte tout, pourquoi j'ai peur de son regard et de celui des autres. La relation tendue que j'entretenais avec mes parents, qui n'est pas toujours facile à vivre. Les problèmes que j'ai au lycée, pour ça, je ne lui dit pas tout, seulement que tout le monde me fuit, que parfois quelques insultes fusent à mon égard. Mais je ne lui dit rien sur le fait que me faire frapper et insulté est devenus une habitude pour moi, car c'est beaucoup trop dure pour moi de l'avouer à quelqu'un. Je ne lui dis rien non plus sur lui. Il est comme qui dirais un sujet sensible pour moi.

-Je suis vraiment désolé pour toi Luke, me dit-elle en me regardant avec pitié.

-Je ne veux pas que vous ayez pitié de moi, dis-je en baissant honteusement la tête.

Je n'ai pas voulu tout lui raconté pour qu'elle ait pitié de moi. De la pitié je n'en ai pas besoin, j'en ai déjà assez reçu de la part de certain élèves et d'autres personnes. Tout ce que je voulais c'est être écouter et compris par une personne que j'apprécie un minimum. Oui, j'apprécie vraiment Sarah et Mark, je pourrais même les considéré comme des personnes de ma famille avec le temps. En à peine un mois, ils ont fait bien plus que ce que mes géniteurs aurais dû continuer il y a dix ans, jouer le rôle de parents, et ça, ça compte énormément pour moi. Avoir parlé de tout ça, je dois l'avouer ma fait un bien fou. Bien que le trou béant que je ressens dans le creux de ma poitrine n'est toujours pas compléter, c'est comme si parler avais retirer un peu de toute la douleur que je ressens. Finalement, je ne regrette pas du tout de m'être confier à la mère d'Ashton.