Chapitre 1

451 43 12
                                    

Luke Hermings (point de vue)

Un, visage. Deux, trois, épaules. Quatre, côtes. Cinq, six, sept, ventre. Huit, neuf, jambes. Dix, parties sensibles.

Je compte. Je compte le nombre de coup et le lieu où je les ais ressues. Ça ne sert à rien, je suis d'accord. Mais au moins, je prends conscience, à quel point je suis pathétique. Au lieu de compter, je pourrais me défendre. Mais je ne le fait pas... Pourquoi? Tout simplement car cela ne servirais à rien, cela ne ferais qu'aggraver la situation et ce n'est pas ce que je veux. En même temps, qui voudrait de ça? Ce faire insulter à longueur de journée, ce faire frapper pour un raison qui met inconnue... Personne ne voudrait être traité ainsi.

Un gémissement de douleur quitta mes lèvres devenues douloureuse à cause d'un coup de point que j'ai reçu. Un goût d'acier pris place dans ma bouche. Je n'ai même pas besoins de savoir ce qu'est cette substance, pour savoir qu'il s'agît du sang.

Les quatre garçons de mon âge, qui, il y a encore peu me frappais, me fixe en rigolant. Je reste immobile dans ce coin de couloir, où personne ne passe, par conséquent, personne ne m'aidera. Je reste replier sur moi-même, en faisant des efforts surhumain pour ne pas que les larmes que je retiens, ne coulent en abondance.

La sonnerie des cours retentis pour la deuxième fois, nous annonçant que tout le monde devrait être en classe. Mes quatre agresseurs partirent en courant, me laissant là, seul avec ma douleur mentale et physique.
Au bout de quelques minutes, qui durèrent une éternité, plus aucun bruit ne se fait entendre. Je me lève alors péniblement et en jurant. Je prends mon sac et me dirige lentement vers les toilettes tout en grimaçant.

Une fois arrivé, je vérifie que personne ne sois dans la pièce et laisse tombé mon sac par terre. Je soupire et lève les yeux vers le miroir en face de moi. Mon regard croise le reflet de mes prunelles bleues, imbibé d'eau. Je regarde mes cheveux blonds en pagaille. Mes cernes, le petit bleu qui commence à apparaitre autour de mon œil gauche, ma lèvre supérieur légèrement ouverte, provoquant la descente d'un filet de sang. Je nettoie mon visage avec l'eau.

Au bout d'un long moment, une larme, qui est d'abord solitaire, coule le long de ma joue. Elle est vite suivie de plusieurs autres larmes. Je craque et me laisse aller. Mon corps est secoué par mes pleures, et d'inombrabre sanglots sorte de ma bouche. Je ne fais même pas l'éffort d'être discret. A cet instant je me fou de tout. Seul la honte reste fixe dans mes pensée noir. Je me sens tellement pitoyable.

Il n'y a personne, et il n'y aura surement jamais personne. Personne pour m'aider. Personne n'est là pour me faire sourire, me rendre heureux, me donner de l'amour et m'aider à garder pied. J'aimerais seulement avoir une personne sur qui compter, qui saurais faire arrêter mes larmes, ma peine et qui s'aurais m'aider. Comme lui avant.

Mes parents? Cela fait longtemps qu'ils ne se soucient plus de moi. Ils ne s'occupent plus non plus de moi, c'est comme si je n'existais pas. Je ne sais pas vraiment pourquoi ils agissent comme ça. Je me rappelle avoir passé de magnifique moment avec lui, étant plus jeune... Mais maintenant, il ne reste qu'un froid dans notre famille, si on peut appeler sa une famille. Tout ce que je sais, c'est qu'il ne m'aime plus, et qu'ils ne ressentent cas mon égard de la honte. Ils me l'ont bien fait comprendre à de multiple reprise en me criant dessus sans raison. Etant fils unique et en froid avec presque la totalité de ma famille, on ne peut pas dire que j'ai beaucoup de soutiens. Parfois, j'aimerais seulement crier à mes parents que j'existe, de ne pas m'oublier comme ils le font souvent. Mais je suis presque sûr qu'à mon cri de détresse ils ne réagiraient même pas.

Mes amis? Je n'en ai pas. A vrais dire, je n'ai jamais vraiment eu d'ami mis à part Lui. Je ne sais pas vraiment comment mis prendre avec les gens. Je ne suis pas à l'aise pour parler ou même communiquer. Je suis une personne très timide et réservé. Il n'y a que lui qui est venus vers moi. Notre amitié était magique, c'est la seul personne avec qui j'ai pu être enfin moi-même. Il avait réussi à casser la carapace que je m'étais créé, mais lors de son départ, une carapace encore plus solide c'est créé. Le vide qu'il avait comblé en entrant dans ma vie est revenu lorsqu'il est parti et lorsqu'il ne m'a plus jamais laisser un signe de vie.

Mes sanglots se font de plus en plus forts à ce douloureux souvenir. J'essaie tant bien que mal de les stopper mes c'est comme une mission impossible. Si j'avais parlé à cette psychologue, peut être que ce que je vis aujourd'hui ne serais pas arrivé.

Alors que je suis toujours secoué par mes pleures, un bruit dans mon dos attira mon attention. Ce fut d'abord des pas lourds qui résonnaient dans la pièce, puis ce fut un rire. Un rire sadique comme dans les films. Je me retourne brusquement vers la personne en arrêtant de pleuré. Je me fige à la vue de l'inconnu qui me fait face.

Et non Luke...Je ne suis plus seul.

*************

Premier chapitre! Avis?

Que pensez vous de:

L'histoire?

De Luke?

L'inconnu?

De Lui?

Nos démons-Dark-LashtonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant