Chapitre6
Chapitre 6
DANS LA PEAU DE KHALIFA
Je ne me reconnais plus. Qu'est ce qui m'arrive ? Ces temps-ci, je ressens de la colère envers ma femme. Quand je suis loin d'elle, j'ai hâte de la retrouver mais dès que je la vois ou que je l'entends, je ressens de la haine. Je sais que rien ne peut justifier mes actes de dernièrement et que je n'ai aucune excuse pour cela, si ce n'est suivre mes envies.
Qu'est ce qui justifie que je cherche ailleurs tout ce que j'ai déjà chez moi ?
Rien, si ce n'est qu'aimer le tordu. Qu'est ce qui me manque chez moi avec ma femme ?
Rien, avant même que je n'arrive, elle prépare tout. Même le caleçon que je porte c'est elle qui le choisit, elle ne fait rien d'autre à part m'aimer et aimer tout ce que j'aime. Alors pourquoi allez chercher ailleurs ?
J'ai ressenti de la honte lorsque j'ai posé les yeux sur mon fils puis sur elle. Je me suis demandé, est-ce la vie que je veux vivre avec ma femme ?
Mouhamed devrait-il vivre dans ce climat ?
Ce climat tendu où il aura l'habitude de voir sa mère battue par son père.
Est-ce l'éducation que m'a inculquée mes parents ?
La réponse est non. Jusqu'à ce que je quitte la maison, je n'ai jamais entendu mon père hausser le ton en parlant à ma mère. Pourtant je sais bien que dans un couple, il y' a des hauts et des bas. Mais nous, les enfants, nous n'étions jamais au courant ni dans leurs gestes ni sur leurs visages. Ma mère m'a toujours appris à respecter une femme et quelle qu'elle soit.
Aujourd'hui je vois que j'ai bravé cette règle d'or que je m'avais moi-même instaurée.
La première fois qu'on s'était vraiment disputé, je l'avais giflé et elle n'avait pas répliqué comme c'est le cas aujourd'hui. En fait, c'était la première fois que je l'avais fait et elle avait l'air tellement sous le choc qu'elle n'avait pas réagi.
Pourtant je devrais toujours me souvenir des mots que m'avais dit ma mère la veille de mon mariage.
FLASH BACK
Ma mère : Khalifa demain tu seras véritablement un homme, car tu seras dorénavant en charge d'une femme, une épouse. Djiguène bou bayi keur bayame pour gneuwe sa keur, bayi yaye, bayi papa, bayi famille yeup ndakh yaw. Ki gnoulay dinkeu def ko sa rak, sa yaye, sa kharite wayé sa nawelé. Ndakh djiguène la té matoule, motali la motakh gnou la koy dinkeu ; wolou la tamite té ame yakar si yaw motakh ay wadiourame dila ko diokhe. Kone boulaine rouss lo.
*Une femme qui quitte la maison de son père, de sa mère, de ses parents en gros et vient dans ta maison. Tout cela pour l'amour qu'elle te porte. Fais d'elle, ta sœur, ta mère, ta confidente, ton amie, ton alter ego. Car comme l'adage dit « une femme n'est pas parfaite, c'est à l'homme de la parfaire ». Quand vous formez un couple, vous devez être complémentaires. Ses parents t'ont donné sa main parce qu'ils ont confiance en toi, donc ne les déçois pas*
Té nga khameni ki gnou lay dinkeu djiguène la té moy doni yaye kone lo beguoule gnou def ko sa yaye bouko ko def. Deug la ndioumeté dina ame, meune na nék mome mba mou nek yawe. Mais bess bou amé togal nga khalate loutakh nga bayifi djiguène yépeu tamouko mome. Ndakh seytané dina yak sa khel, banga def lo beugoule def ; mais bou lolou amé diapale ba séleu diouli gnari rak toube diégalou sa borom, té bo parai diégueu louko mome mingua togne. Ndakhe reuye bou amé si digeuneté ay waye déne thianeté rek séneu and dou nékh, bo togné baloule, boula togné diégualou. Nitt, nitt la rek, boumou la def loula méti banga yékati sa lokho si kawame. Sasso yegué ni merr nga rek wahale. 'AH ONZOU BILLAHI MINA SEYTANI RAZIM', li rek la beug nga diapou ko.
VOUS LISEZ
Une Épouse soumise
Romancebonjour et bienvenue aux lecteurs et lectrices qui partegerons l'aventure avec moi. Bon pour mou yombe, je m'apelle Soumaia Diop, j'ai 28ans marié et mère d'un petit garçon qui vient de souffler ses sept bougies alhamdoulilah. Mon mari, était l'hom...