Une Épouse soumise

Partie 12

Je ne peux pas croire ce que je viens d'entendre, ce n'est pas possible. Ce n'est qu'un mauvais rêve je vais bientôt me réveiller. Mais quand je vois le sourire hypocrite qu'elle me lance avant de partir, je me rends compte que c'est bien réel. Je suis en mode off ; Khalifa lui ne relève pas la tête vers moi. Je ne dis rien et tourne les talons vers ma chambre c'est quand mes yeux croisent le lit que je me rends compte que toute ma vie vient de basculer.

Pourquoi Khalifa m'a fait ça, c'est avec les larmes aux yeux que je sors une valise et commence à y engouffrer tous les vêtements qui me passent sous la main. C'est bon je me l'avoue enfin Diodio avait gagné, elle m'a même mise KO. Quand la valise est pleine, je la ferme et commence à la trainer dehors, je retrouve Khalifa le téléphone à l'oreille.

Quand il se retourne et me voit avec la valise, il écarquille les yeux et ouvre la bouche.

-C'est quoi ça ?

Je ne lui réponds même pas, en fait j'ai grave envie de crier, hurler mais aucun son ne veut sortir de ma bouche.

-Soumaya s'il te plait, laisse-moi t'expliquer.

Il parlait tout autant en s'approchant de moi, il s'arrête devant moi.

-Bébé...

Je ne laisse pas finir que je lui administre une gifle phénoménale. C'était l'élément déclencheur je crois.

-Je ne permets pas, en fait je ne permets plus de me parler c'est clair.

Il me regardait sous le choc. Je crois qu'il ne s'attendait pas à ça.

Moi : Tu n'es plus rien pour moi absolument rien, Khalifa si les gens m'estimaient c'était grâce à toi mais si aujourd'hui les gens vont me sous-estimer ce sera aussi grâce à toi.

Je parlais avec les larmes aux yeux, je ne peux pas croire qu'on est arrivé à ce point ou je dois le haïr.

-Khalifa y'a quoi comme problème, si je ne faisais mon rôle d'épouse j'aurai compris mais rien Khalifa. Tu n'as rien à me reprocher, je fais même plus que mes devoirs. Aujourd'hui tu m'as ramené quoi un enfant avec ta maitresse, heureusement pour moi. Tu sais quoi comme elle va bientôt devenir madame Dieng, dit lui qu'elle n'aura besoin de te partager parce que je te la laisse.

Lui : Jamais Soumaya, toi et moi on ne divorcera jamais, tu peux tout me faire ou bien même dire. Mais jamais je ne t'accorderai le divorce soit j'en sure.

-Ça on n'en reparlera en tout cas tout ce que tu m'as donné, je te le rends téléphone, voiture, maison tout. Je ne veux plus rien de toi.

-Que tu le veuilles ou non, tu m'auras toujours parce que n'oublie pas qu'on partage déjà un enfant.

-Si c'est le tien bien sûr.

C'est sûr c'est son enfant mais je le hais tellement à ce moment que je veux qu'il ressent la même douleur que la mienne.
Il me regarde et ajoute.

-Je ne vais même pas te répondre en tout cas, j'assume que j'ai grave fauté, je te jure bébé que je ne sais pas comment c'est arrivé.

Moi : Ah bon tu veux que je te fasse un dessin de comment on fait un bébé...

Lui : Arrête mon cœur s'il te plait tout ce que je te demande, c'est de me laisser t'expliquer et j'en suis sure tu comprendras.

-Comprendre quoi que tu sautais une autre femme, ne me fait pas rigoler ; je te signale je ne suis pas ton idiote ok.

Je me dirigeai vers la porte quand il s'agrippe à mes jambes, je me retourne et le voit à genoux avec les larmes aux yeux.

Lui : Ne me quitte pas bébé, je t'en supplie; j'accepterai toute tes punitions mais pas me quitter.