Hector me fixe toujours avec cette même lueur dans ses yeux, cette lueur qui me ferait presque trembler si je n'étais pas déterminé à ce point. Mais en même temps, qui ne le serait pas à ma place. Personne n'aimerait mourir sous les mains de cet homme.
Soudain, le souvenir de son dons me revient en mémoire et me glace le sang. Pas pour moi, mais pour Peter. Enfin si, il m'inquiète un peu. Si je dois éviter d'entrer en contact physique avec lui, cela va être compliquer. Mais j'en suis capable. Alors, même si lui parler me répugne désormais, je m'approche plus près de Peter, prenant soin de laisser un minimum de distance, comme si son toucher risquait de me brûler, et chuchote :
« -Ne le laisse pas te toucher d'accord, il t'enlèvera ton souffle de vie sinon. »
Il se fige à côté de moi comprenant la difficulté du combat qui s'annonce. Même si le plus dur pour moi risque d'être de me contrôler. Tu lis je suis sous tension, moins j'y parviens, et j'ai la désagréable impression que mes pouvoirs pourrais m'échapper à tout moment. Plus jeune, cette maladresse avait provoquer un grand incendie, à l'époque où je ne connaissais que de peu l'entendu de mes pouvoirs. Mais, le fait de ne pas savoir ce qu'il pourrait arriver maintenant, d'autant plus que je ne sais toujours pas ce dont je suis réellement capable, m'effraie.
Autour de nous, le silence semble peser plus d'une tonne, il résonne autour de nous et me vrillent les tympans. Je sens mon sang pulser dans mes veines et pulser si fort que je le sens frapper contre ma tempe. Tout le monde scrute nos moindres fais et geste, je suis mal à l'aise. Pire encore, l'attendre parait durer des heures.
Face à Moi, mon adversaires sourit toujours. Il n'a pas changé depuis le début de ce jeu, ses cheveux brun sont toujours plaqué en arrière avec beaucoup de trop de gel pour que cela passe pour un effet naturel. Ses boutons, trop nombreux pour être compter, donne l'impression d'être tous sur le point d'exploser et de tous nous éclaboussons aux moindres froncements de sourcil un peu trop prononcés, sans parler de ses yeux marrons mauvais et perfide.
Je sais que ma place ne tient qu'à un fil, et à cet pensée, malgré tout le courage qui m'habite, je ne parviens pas à retenir un frisson d'effroi parcourir toute mon échine. Et si je perdais ? Si Peter causait ma perte ?
À côté d'Hector, se tient un garçon d'allure plutôt calme mais maladroite, il ne devrait pas nous causer trop de problème, enfin je crois. Si j'ai bien observer leurs anciennes performances, il contrôle la glace. Mais ni l'un ni l'autre n'ont un esprit d'équipe, jusque là ils n'ont fait que de se marcher sur les pieds et se gêner, à croire qu'ils l'ont fait exprès. J'aurais presque failli me poser des questions si ça n'avait pas été totalement illogique. Qui ferait en sorte de se retrouver dans les derniers ? Même avec l'adrénaline, il faudrais être fou pour le vouloir.
Le coéquipier d'Hector me lance un regard amusé et pourtant tellement distant qu'il me déstabiliserait presque. Mais ici, j'ai un rôle à tenir, la forte tête. C'est pourquoi je me munie de mon sourire le plus hypocrite et je le lui envoie en plein figure, sans que ça n'ai l'air de le déranger pour autant. C'est un combat silencieux entre lui et moi. Comme s'il me promettait de s'occuper personnellement de moi, de me divertir comme il se doit. Mais se qu'il ne sait pas, c'est que ce ne sera pas lui mon véritable adversaire, il n'est rien à côté d'Hector. C'est lui, ma véritable cible, celui que je dois abattre à tout prix.
Les voix d'Anna, d'Éthan et de Jayke résonnent derrière moi. Ils m'encouragent, me demandes de survire, de m'en sortir et pire, de les détruire. Oui, je dois survivre, je dois me battre de toute mes forces. Pour moi, pour eux, parce que je ne suis pas seule dans ce jeu, j'ai encore trop de choses à dire, trop de choses à vivre.
Tout à coup une alarme retentit, annonçant le début de l'épreuve, de mon épreuve. Celle où je joue la chose le plus importante dans ce bas monde, ma vie.
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Survivre : le jeu (réécriture+correction)
Khoa học viễn tưởngVivre dans un monde sous dictature n'est jamais simple. Un monde dans lequel le peuple, le bon peuple, nous prend pour une menace, où ils nous croient dangereux. Nous sommes voués à être traqués, harcelés, détruits... C'est ainsi que règne l'id...