LA MORT NE VIENDRA PAS TOUT DE SUITE

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Peter avait le menton posé sur sa main, et assis sur son trône sa couronne sur la tête, il regardait Alice, songeur.

Celle-ci ce faisait ausculter par un docteur, et était assis sagement sur une chaise, attendant que celui-ci finisse.
Le scientifique se leva finalement et se tourna vers Peter, partageant son pronostic :

« Eh bien, pour l’instant mon seigneur, tout va bien… Son autre… elle n’est pas présente.
Mais il faudra quand même lui éviter les émotions fortes, on ne sait jamais… »

Il attendait tremblant que son roi lui fasse signe de partir, et quand celui-ci acquiesça  il déguerpit, sans même demander sa rémunération. 

Alice se précipita sur son aimé cruel ; et s’asseyant sur lui avec les bras autour de son cou lui dit :

« Tu vois ! Ca ne servait à rien de me faire examiner par cet incapable ! Je n’ai rien ! »

Peter se raidit mais ne riposta pas à ses avances et lui répondit toujours songeur :

« On ne sait jamais Alice. Après tout si Calypso est revenue, ça n’annonce rien de bon… »

« En parlant de cette traitre, pourquoi ne l’as-tu pas tuée ? Je voulais la voir souffrir moi ! »

S’exclama-t-elle, comme un gosse à qui on avait refusé un bonbon. Peter sourit et se tournant vers elle lui dit :

« Oh ne t’en fais pas, ai juste patience et confiance en moi, je la tuerai bientôt… »

« Mais pourquoi pas tout de suite ! »

Râla de plus belle la jeune fille blonde, agaçant le sombre garçon. 

« Parce qu’elle détient quelque chose que je n’ai pas ! Réfléchis un peu et souviens-toi ! A peine quelques mois passés sur cette île, et nous étions changés, je me demande donc comment a-t-elle fait pour ne pas en devenir folle au bout de 10 ans !
Et surtout, comment a-t-elle levé ma malédiction et réussi à s’échapper de l’île ? Quelqu’un l’a-t-il aidée ?
Si oui, il faut absolument que je sache qui, car il est donc très dangereux pour nos affaires ! »

Alice ne disait rien, bouche bée, laissant parler l’adolescent.

« Et puis… »

Dit-il, un sourire cruel se dessinant sur les lèvres,

« Quand elle m’aura tout dit, là je pourrais enfin la tuer ! Et tu pourras la torturer avant si tu y tiens tant ! »

Finit-il en caressant la joue de la jeune fille, et tout deux éclatèrent d’un rire à glacer le sang…

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