Le Réveil Du Monstre

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Je sens la plaque d'or qui recouvre ma tombe glisser, mes yeux sont toujours clos mais je sais que quelqu'un me fixe, je peux sentir ses émotions dont son appréhension et sa joie. J'ouvre doucement les yeux et vois quelque chose penché au dessus de moi, frottant mon front à l'aide d'une sorte de pinceau bizarre, mauvaise idée.

J'attrape sa main et remarque que la mienne semble être recouverte d'une substance noire, que m'ont ils fait ? Je passe un pied en dehors de ma tombe et puis l'autre, je suis habillée d'une robe élégante, un capuchon rouge plaqué sur mon crâne et malheureusement, je n'ai pas de chaussures. Je tourne ma tête vers l'homme qui m'a fait sortir de mon tombeau et il tient quelque chose maladroitement, qu'elle est cette machine ?

Un bruit sourd retentit puis une sorte de projectile se retrouve éjecté de la machine, il traverse ma poitrine et se retrouve planté dans le mur derrière moi, je baisse les yeux vers le trou en plein milieu de mon buste, à la place où se trouve mon coeur et vois que les tissus sont déjà en train de se renouveler. L'humain trébuche et tombe sur les fesses, cassant un de ses poignets en essayant d'amortir le choc.

Humain: Putain !! Qui es tu ?

Je fronce les sourcils et plonge mes yeux dans les siens, je vois de la peur, beaucoup de peur mais aussi de la fourberie. Il me ment, cela se voit tout de même. Je tourne sur moi même à la recherche d'une sortie et vois un trou dans un mur qui semble mener vers l'extérieur, malheureusement, il semblerait que je ne puisse emmener cet humain, puisqu'il me ment. Je m'avance vers celui ci, l'attrape par la gorge et le mets dans le cercueil en remettant la plaque d'or au dessus, un sort puissant protégeait ce cercueil, il ne peut être ouvert de l'intérieur.

J'entends l'humain taper avec ses poings contre la paroi doré et je me faufile vers la sortie, ce n'est pas très salissant puisque c'est de la pierre, en remontant je sens du froid, je passe ma tête vers l'extérieur et vois plein de neige, je souris contre moi, cela fait longtemps que je n'ai pas vu de neiges. J'entends un bruit étrange derrière moi, comme un monstre, je me tourne et fais face à une.. Je ne saurais comment expliquer ça, cette chose avait l'air de fonctionner sans chevaux, ce qui est étonnant, puis elle faisait des bruits venant des tréfonds de l'Enfer. Une femme descend de la machine et s'approche de moi, qu'elle étrange façon de s'habiller..

Femme: Excusez moi, vous êtes perdue ?
Moi: Non, je viens de sortir de ma tombe, qui se trouve quelques mètres sous terre après y avoir enfermé un humain.

Elle fronce les sourcils et se mets à rire, pourquoi rigole t-elle ? Elle me dit que ma blague est très marrante puis me fait signe de monter sur sa machine maudite, je grimpe et elle se mets devant moi et me disant de m'attacher à elle. Je me tiens à son habits de fourrure tandis qu'elle avance vers la terre ferme, je vois la neige disparaître derrière nous peu à peu, ma tombe avec.. Je me tourne et vois plein de choses qui ont changé depuis qu'on m'a enfermé, ils ont fait des grandes maisons avec pleins de bougies, les gens mangent des choses étranges et sont habillés de manière étrange.

Femme: C'est la première fois que vous venez à New York ?

Je ne connais pas de ville du nom de New York, je passe devant une vendeuse de nourriture et mon ventre gargouille, je tourne la tête vers la femme qui me suit et lui fais signe vers la nourriture, elle acquiesce et me demande ce que je veux. J'hésite mais décide de prendre du pain de forme bizarre, elle sourit et demande un petit pain à la vendeuse. Elle le paie et me donne la nourriture, je croque dedans et ferme les yeux, c'est tellement bon. Je tourne la tête en sentant une présence non humaine et vois une fille et un homme, la fille a des cheveux bruns avec une mèche rouge et l'homme a des cheveux noirs. Je cours vers eux, bousculant les gens sur mon passage puis arrive enfin devant eux, je leur fais une révérence et me redresse.

Moi: Excusez moi, je n'ai pu m'empêcher de venir en sentant votre odeur inhumaine.