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Je retourne à table avec Stiles et son père qui me regardent comme des biches, je me souviens que nous avions une famille de biches qui vivaient à côté de notre maison. Mon père allait parfois les chasser sous le regard terrifié de mes aînés, celui amoureux de ma mère et le mien, admiratif. Je frotte mon visage à l'aide d'une serviette fournie par le père de mon "ami" et je repars dans les escaliers, les larmes aux yeux. Père me manque, mère, avant la tragédie, me manque, mes frères me manquent.. Pourquoi les ai-je tué alors ?

Stiles: Elizabeth ? Tu vas bien ?
Moi: Non, pourquoi ?

Il pousse ma porte et je le vois apparaître avec un plateau de nourriture dans les mains, je lui fais signe d'avancer et j'attrape la nourriture avant de l'avaler d'une traite. J'entends un bruit bizarre et agaçant provenant de mon téléphone, je le sors de ma poche et vois une notification de.. Ce nom ressemble à celui de Kol mais je ne suis pas sûre. Je regarde Stiles et lui pose une question muette, il attrape mon téléphone et lis le message avant de me le tendre.

Stiles: Un certain.. Niklaus, te dis que tu lui manque et ton côté asocial lui faire chavirer le coeur.

Je me retiens de rigoler, il dit n'importe quoi monsieur Mikaelson, mon côté asocial ? Je suis très sociale et amicale ! Et manquer au grand et sublime Niklaus Mikaelson ? Pitié laissez moi rire ! Je prends mon téléphone et le glisse dans mes poches, mon Dieu.. Stiles s'approche et pose une main sur mon genou, je baisse ma tête vers celui ci et relève mon regard vers l'adolescent en alternant, il enlève sa main et la passe dans ses cheveux.

Stiles: Je vais sans doute aller dormir, si je me réveille cette fois ci, ne me mets pas de droite.
Moi: J'essaierais.

Il sort de ma chambre en traînant les pieds puis ferme la porte, je ressors mon téléphone et appuie sur le nom de Kol, ça sonne et j'entends la voix rassurante de mon ami. Je ferme les yeux et m'allonge sur le lit, exténuée.

Kol: Elizabeth ? Comment vas tu, trésor ?
Moi: Fatiguée et toi, ô grand Kol Mikaelson ?

Il rigole puis me dit que Rebekah l'appelle, je raccroche et me rallonge dans mon lit en fermant les yeux pour finalement m'endormir.

Quelques heures plus tard je suis réveillée par un homme qui me regarde aux pieds de mon lit, je me redresse, me frotte les yeux et aperçois Stiles, les yeux sombres. Je m'apprête à me lever pour l'amener dans son lit mais il apparaît à mes côtés, me faisant signe de m'allonger. Je passe mes bras derrière la tête et me cale contre mon oreiller, lui s'assoit à côté de moi, un sourire aux lèvres.

Stiles: Alors, Elizabeth, tu as dit à Stiles que tu allais mal, est ce vrai ?
Moi: Oui, rien d'extraordinaire. Par contre je sais ce que tu es ! Un Nogitsune, je n'en ai pas vu depuis mes 5 ans depuis que le vieux sage a été chassé du village.

Il me sourit et attrape mon bras, je le retire en gelant légèrement son poignet, il grogne de joie et passe une main dans mes cheveux.

Stiles: Je t'ai trouvé après des siècles de recherches, Elizabeth, et je ne comptes pas te laisser partir.

Je prends son poignet et le brise pour de bon, je le tire jusqu'à sa chambre et le balance dans son lit puis pars. Je cours jusqu'à mon lit, prends mon sac, fourre mes affaires dedans et sors de la maison en passant par la fenêtre, je ne peux rester s'il connaît mon secret.

Le Réveil Du MonstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant