King Demons (1er livre)

Chapitre 20

PDV d'Amélia (Mère d'Alice)

"Les passagers du vol en direction de Paris sont priés de se rendre vers le poste d'embarquement"

Je me dirigeai vers la porte en question. J'avais acheté un billet d'avion dès que j'en avais eu l'occasion pour partir de Chicago le plus rapidement possible. Je devais le retrouver.

Une fois assise dans le siège passager, se situant dans les moins chers, je laissai échapper quelque larmes. Laisser Alice et James à Chicago avec ce qui venait de se passer était pour moi très difficile. Mais Alice avait raison de me faire quitter la ville, elle ne voulait que me protéger. Pour ma part, je voulais partir pour revenir et arranger le bordel que ce gang avait mis dans notre vie de famille unie, ou presque.

J'avais 7h22 minutes pour réfléchir à la procédure à suivre une fois rendue à Paris. Ce serait assez compliqué puisqu'il fallait que je paye qu'avec du liquide pour éviter que King Demons ne me repère. Je ne savais pas s'il allait s'intéresser à moi, mais je ne pouvais pas me permettre de prendre cette chance.

Flashback, la journée d'avant

Après qu'Alice m'ait fait quitter la maison, je partis à la course vers le centre-ville, où un petit appartement nous appartenait. Je savais exactement quoi faire: j'avais reçu un entraînement assez peu commun pour pouvoir réagir fasse à des situations telles que cela. Chris et moi étions les seul au courant de cet endroit. J'ouvris la serrure avec mon porte clé que j'avais pris en passant pour me jeter sur la cachette secrète de cette pièce. J'ouvris la trappe recouverte d'un tapis, d'un énorme pot à fleur et de peinture pour accéder à un énorme sac de sport. Une fois fait, je remis tout cela dans l'état où se trouvait la pièce avant de repartir pour l'aéroport. Je pris un taxi en direction de l'aéroport puis m'achetai un billet d'avion pour Paris. Je pris le premier vol disponible qui était demain, aux petites heures du matin. Tant pis, j'attendrai.

Je surveillais les personnes m'entourant, me méfiant de chacun d'eux, tout en surveillant le sac à mes pieds qui pouvait passer inaperçu. En réalité, ce sac était rempli de liquide, de doubles de passeport et de cartes d'identités. Pourquoi cela? Tout simplement, parce que nous nous étions attendu au pire, ou encore, son retour...

Fin du flashback, retour au présent

Je m'endormis dans l'avion sous le regard suspicieux de mon voisin qui semblait se demander la raison de mes larmes. Et bien, tu ne le sauras pas, connard! J'étais assez furieuse contre moi-même de ne pas pouvoir protéger mes enfants durant un certain temps que j'étais prête à exploser, prête à frapper n'importe qui à n'importe quel moment.

- Madame?

- Hum...

- Nous sommes arrivés, dit l'hôtesse de l'air.

- Ah, d'accord, merci beaucoup.

- Au revoir et passez un beau séjour à Paris.

- Merci.

Si elle savait à quel point ce séjour allait être pourri...

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