King Demons (1er livre)

Chapitre 3

IMPORTANT

Avant que vous commenciez à lire je voudrais clarifier quelque chose! Donc, ceci n'est pas mon histoire! Je la retranscrit pour Lilou_rose qui possède la fiction Un démon tombé du ciel! Celle-ci a transféré sa fiction sur skyrock à cause de divers problèmes rencontré avec son compte ici. Aussi, Un démon tombé du ciel et King Demons sont la même fiction avec quelques détails que l'auteure a changé. Donc, la fiction n'est pas du plagiat! Le lien pour sa fiction : http://kingdemons.skyrock.com/ Sur ce, Bonne lecture de ce nouveau chapitre!

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PDV d'Alice

Après avoir été interrogée par les policiers sur ce qui s'était passé, je sortis du restaurant en attendant que ma famille ait fini avec eux. Devant moi, quelques passants s'arrêtaient et essayaient de savoir ce qu'il se passait à l'intérieur, mais personne n'était vraiment surpris ou effrayé de voir un corps mort là-dedans. Avaient-ils l'habitude? C'était bien possible, plus rien ne me surprendrait désormais. Assise sur le capot d'une voiture, je sortis mon téléphone de ma poche pour envoyer un message à Laura, mais mon frère m'interrompit :

- Ça va aller?

- Je... je ne sais pas, James, lui dis-je d'un ton las.

Par gentillesse, il me prit dans ses bras en me réconfortant du mieux qu'il le pouvait et je trouvais cela tout à fait adorable de sa part.

- Il ne faut pas que tu aies peur, ok? Je te protégerai, tant que je serai là. Il ne te touchera plus jamais, je te le jure.

- Merci James, merci beaucoup.

Nous voici maintenant tous les deux, nous accrochant l'un à l'autre comme si tout pouvait s'effondrer d'une minute à l'autre. Un peu plus tard, mes parents sortirent du bâtiment et dans le silence le plus complet, nous rentrâmes chez nous, épuisés par la soirée qui venait de se dérouler.

Arrivés à la maison, mes parents nous demandèrent d'aller dans le salon pour tous s'y asseoir alors que mon père prit la parole.

- Je sais que vous êtes fatigués, mais votre mère et moi-même devons vous parler de ce qui vient de se produire ce soir.

- Je vous écoute! Non, mais allez-y! J'ai hâte d'entendre vos minables excuses pour nous avoir mis dans cette merde!

- James!

- Surveille ton langage! On voulait vous protéger ta soeur et toi, dit notre génitrice.

- C'est une blague... Nous protéger? Dites-moi pour qui on a dû partir de la Californie pour vivre ici. Dites-moi pour qui j'ai dû quitter tout mes potes et ma copine. C'est pour toi et seulement TOI qu'on est ici! J'ai le droit d'être furax! Tu savais très bien que ce fou furieux avait une grande influence ici et tu nous as quand même amener dans cette ville pourrie!

C'est à ce moment que je sortis de ma torpeur silencieuse.

- STOP! Arrêtez! Écoutez-moi. J'ai mal à la tête, je suis fatiguée, donc je n'ai pas besoin de vous entendre vous gueuler dessus! Laissez-le parler et après, vous vous crierez dessus autant que vous le voulez, mais pour l'instant... Taisez-vous.

- Bon.... Comme je le disais, je dois vous expliquer, enfin, nous devons vous expliquer ce qu'il s'est passé ce soir!

- Mes collègues m'ont prévenu que cette ville était devenue dangereuse à cause d'eux, mais moi, je ne les croyais pas. Je pensais que c'était une blague de mauvais goût et...

Elle se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, incapable de continuer à parler.

- Oui, on a tous les deux fait le choix d'emménager ici, dit mon père.

- Mais de quoi parlez-vous? Qui sont-ils? dis-je exaspérée et impatiente de connaitre la vérité.

- C'est le gang qui terrifie la ville. Ils sont accusés du meurtre de dizaines mêmes de centaines de personnes, ils ont cambriolé des banques, des restaurants et font des choses que jamais tu ne pourrais imaginer; même dans tes cauchemars les plus horribles.

- Et pourquoi la police ne les arrête pas?

- La police ne peut rien faire, ils ont tout simplement peur d'eux.

Après cette remarque, plus personne n'émit un son pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que James rompt le silence avec cette question plutôt intéressante.

- Comment s'appelle-t-il?

- Le gang? On les surnomme « Les Démons », mais personne ne sait vraiment leur identité.

- Comment ça on ne sait pas leurs identités? Ils viennent bien de quelque part, répondis je quelque peu agacée.

Ma mère répondit à cette question.

- Il y a 10 ans environ, une révolution éclata à Chicago et en quelques semaines, cette ville devint un bain de sang. Ce fut une vraie apocalypse. Les mois passèrent et on parla de moins en moins de cette affaire jusqu'à ce qu'un jour, on en parla plus du tout. Depuis, tout le monde raconte la légende comme quoi cette ville est dirigée par le gang le plus dangereux du pays et que quiconque viendrait ici ne repartirait plus jamais.

- On a emménagé ici alors que vous saviez qu'on pourrait mourir à tout instant par cette bande de meurtriers? Mais pourquoi avoir fait ça? questionna James.

- Ce n'est qu'une légende: il y a des habitations, du travail et du commerce. Pourquoi les gens ne viendraient-ils pas? Et puis, on ne croit pas tellement aux légendes de nos jours, dit-elle en séchant ses larmes.

- Tout ça ne rime à rien! On ne peut pas se cacher du monde comme cela, c'est impossible! On n'est pas dans un dessin animé ou je ne sais quoi, merde! Ne me faites pas croire qu'un méchant gang peut diriger toute une ville! Je pense qu'on a passé une dure soirée comme beaucoup de gens et après une bonne nuit de sommeil, on aura tout oublié.

Puis sans rien ajouter, il se leva et ajouta un « je vais me coucher », puis disparut à l'étage. Mes parents et moi restâmes pendant quelques secondes stupéfaits par ce qu'il venait de dire, mais je ne lui en voulais vraiment pas. J'espérais tout simplement que tout ce qu'il avait dit s'avérerait vrai.

- Je vais aller lui parler, dit mon père.

- Non, laisse-lui le temps de digérer, ok? Ce n'est pas facile d'apprendre tout ça d'un coup. Je propose qu'on aille tous se coucher et on en reparlera demain, dis-je en me levant.

- Mmmh, Alice, ça va, toi?

- Oui, ne t'inquiète pas, je suis seulement fatiguée.

Ils me dirent bonne nuit et je me dirigeai en haut, vers ma nouvelle chambre, là où j'avais installé un matelas pour la nuit. J'enfilai un short et un large tee-shirt pour la nuit et m'allongeai sur mon « lit ». Puis, avant de m'endormir, je consultai les quelques messages que j'avais reçu pendant la soirée, mais un m'intrigua particulièrement.

SMS d'Inconnu à moi

Dors, tu en as bien besoin, Lovely
xoxo

Mais qui était-ce? Je n'eu même pas la force de répondre alors je décidai d'attendre à demain. Je posa mon téléphone par terre, puis je fermai les yeux pour rêver d'un mode sans peur ni tristesse.

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