Chapitre 5

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Étrangement, rien ne se passe. J'attends une minute, mais j'entends des gémissements, alors j'ouvre les yeux. Je vois l'homme qui a essayer de m'agresser. Il est par terre et se bat contre quelqu'un d'autre. Cette <<autre>>, c'est mon sauveur. Je lui serais toujours redevable.

J'essaie de me lever pour prendre mes vêtements, mais je tremble de tout mon corps, ce qui m'empêche de bouger. Mes larmes recommencent à couler. C'est un mélange de peur et de soulagement.

Mon sauveur donne un coup dans mon agresseur et il prend mes vêtements déchiré. Ma robe est devenu un sorte de nappe en loque. La personne soupire, jure, puis enlève son chandail. Il me soulève un peu, Et passe son chandail pour me le faire porter. Je n'arrive pas à voir le visage de mon sauveur à cause de ma vue embrouillée. Je pleurs et n'arrive pas à m'arrêter.

- Chut.... C'est finit maintenant, murmure la personne.

C'est là que je le reconnais. Paolo. En sachant que se lui, mes pleurs augmentent et deviennent des hauts le coeur. Savoir que c'est lui m'humilie mais me soulage que ça ne soit pas un inconnu. Paolo me prend en princesse et repars vers la maison.

Lorsque je sens qu'il ralentit, je sais qu'on est arrivé. J'ouvre les yeux et regarde autour. Je vois la maison, mais derrière nous. On s'avance vers un petit ruisseau que je ne savais même pas qu'il existait.

Paolo me met par terre et prend de l'eau du bout de ses doigts. Ensuite, il commence à me frotter doucement. Il passe sur mes bras, mon visage, ma nuque, mes jambes, mes pieds... Tout ce qui n'est pas protégé par son chandail.

Le temps qu'il me savonne sans savon, je l'observe. J'avais raisons hier quand je disais qu'il était bien formé. Son corps est bien musclé. Il n'a rien qui vient de faire cette peau parfaite. Puis, je la remarque. La cicatrice qui part du debut de l'ouverture de sa cache thoracique et qui termine dans son dos.

Je pose mon doigt sur celle-ci et Paolo tressaille. J'enlève ma main et le regarde.

- Comment tu t'es fais ça?
- Un homme n'était pas content de sa femme. Il a voulu sans prendre à elle mais je l'ai protéger. Et puisque je suis pauvre.. Bah il m'a punit.

J'avale durement ma salive. De la manière qu'il parle je suis presque sur que l'homme était riche. Presque.

- Et c'était quoi ça classe social?
- Riche.

Je ne répond rien et évite son regard. Évidemment, il en décide autrement en me tournant légèrement vers lui. Je baisse la tête, mais il l'attrape avec ses doigts. Il plante ses yeux dans les mien et on reste comme ça quelques secondes.

- Hey! C'est de l'histoire ancienne tout ça.

Je hoche la tête sans conviction. Paolo soupire, mais ne réplique rien. De toute manière, avec la soirée que je viens de vivre, je crois que je n'aurais rien débattu. Je sais au moins pourquoi il, pourquoi tout le monde ici déteste les riches.

Je ferme les yeux et m'installe sur l'épaule du latino. Normalement je devrais, je ne sais pas moi, etre repousser par les hommes, avoir peur d'eux... Mais étrangement, je me sens juste plus lié à Paolo qu'autre chose.

Lorsqu'il sent que je m'assoupis, Paolo me prend à nouveau. Ensuite, je m'endors sans prendre compte de la suite.

***

Je me réveil car quelqu'un tambourine à ma porte. Je me lève doucement peu réveiller. J'ai fait plusieurs cauchemars cette nuit. J'ai réveillé qu'on avait faillit me violer et que Paolo était venu me sauver..

L'argent ne fait pas le bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant