- Mais qu'est-ce que vous faites la??! s'écrit Fanny.
J'ouvre les yeux et vois Fanny au dessus de moi qui rit de grand cœur. C'est moi ou depuis le début du voyage elle ne fait que rire de moi?
- Quoi? je râle en me levant.
- Disons que ça m'a étonner de me lever se matin et de vous voir coucher l'un coller sur l'autre.Je me retourne en panique et vois Paolo qui ressemble à un petit ange. Ses cheveux bruns sont ébouriffés et ses yeux noisettes sont plissés. Ses deux fossettes ressortent de ses joues, alors que moi, je suis couleur pivoine.
Je pensais que tout ça n'avait été qu'un rêve! Merde! Ça veut dire que j'ai vraiment donner un bec sur la joue à Paolo? Et mon cœurs qui a follement accélérer lorsqu'il m'a dir de me coucher sur ses cuisses?! Non mais... Qu'est-ce qui se passe avec moi? Je n'avais jamais eu ça un jour dans ma vie et ça commence à me faire peur...
- Je.... Je... je bégaye.
- On a dormis Fanny. Il faisait chaud et on a dormis, répond à ma place Paolo.Fanny nous regarde à tour de rôle, suspicieuse. Puis, elle me regarde, me fait un sourire coquin et part voir Sigario.
Je regarde Paolo du coin de l'œil. Son chandail mal placé époussette parfaitement son corps. Lorsque je me concentre sur quelque chose de mieux pour mon coeur, je vois que Fanny me regarde avec un air qui me dit: << on va devoir parler toi pis moi>>. Merde.
On mange en quelques secondes. Seul Sigario parle. Je ne comprends pas tout ce qu'il dit, mais je fais un sourire pour l'encourager. Lorsqu'on finit, Paolo prend les devant et recommence à nous mener vers le chemin de fer.
- Pourquoi on le suit toujours juste à côter? je demande en pointant le chemin de fer.
- Pour être sur de ne pas se perdre! répond Paolo.
- Mais on marche juste sur du sable! On ne voit pas la beauté des forêts tropicales du Mexique! On fait juste voir... Du sable.
- C'est plus sûr aussi de ne pas passer dans la foret.Je soupire.
- Je m'en fou.
Paolo esquisse un sourire.
- Ça ne me dérange pas non plus, mais le voyage prendra plus de jour.
- Je m'en fou.Paolo rit en secouant la tête.
- T'es pas croyable toi!
- Je m'en fou.Fanny leve les yeux au ciel et je lui souris.
- Je suis d'accord, et puis, ça nous ferait voir plus de chose, avoue t-elle.
Sigario hoche la tête et je souris, heureuse.
Paolo hoche la tête et change de direction. À la place de continuer toujours tout droit sur du sable, on va continuer toujours tout droit, mais dans la forêt. Jusqu'à temps qu'on arrive aux temples Maya.
- Par contre, on ne s'enfoncera pas trop au fond. Car il y a des choses que je ne veux pas voir, argumente Paolo.
Je fronce les sourcils, mais ne dit rien. Je lui fais confiance après tout. Et je ne veux pas me perdre non plus.
***
On entre dans la forêt tropicale. Je tasse du revers de la main quelques lianes. J'ai un visage de marbre, mais au fond je suis impressionner. Je trouve ça magique. J'ai hâte de voir quelle effet me feront les temples Maya, si déjà la forêt m'impressionne.
Je vais rejoindre Paolo en avant. Il n'y a pas beaucoup de place pour deux, mais je veux être à coter de lui.
- C'est magnifique! je lui dit.
Il sourit en avançant.
- Tu la connais bien? Je veux dire la forêt, je continue.
- Oui, mais ça fait un bail que je n'y suis pas aller. J'y allais comme j'allais au temple Maya. Ce qui veut dire souvent. En fait, je la connais mieux que les temples et je connais les temples Maya par coeur. Je crois que je les connais mieux que les guides.Je le regarde la bouche grande ouverte.
- Ferme ta bouche, car ce ne sera pas des mouches qui va rentrer, mais des moustiques dangereux.
Je ferme aussitôt le bouche. Paolo sourit en avançant. Il m'ignore un peu jusqu'à temps que Sigario crie. Je m'arrête et je n'ai même pas le temps de me retourner que Paolo est déjà proche de Sigario. Je m'approche deux lentement. Ce que je vois me donne des sueurs froides.
- Reculez, ordonné Paolo à Fanny et moi.
Fanny me rejoins et me prend la main. Je regarde avec un peu de dégoût, le serpent jaune qui se promène entre les pieds de Sigario.
- Est-ce que Sigario peut mourir? je murmure à Fanny.
- Oui... Un seul frôlement de dents, ou de bave peut causer la mort.J'avale ma salive difficilement. Si Siagrio meurt, se sera uniquement ma faute.
- Sigario, ne bouge pas, tonne Paolo.
Ensuite, il repart. Non mais quel salaud! Il laisse son frère au main d'un serpent qui peut le tuer, et il nous laisse là aussi! Je savais que je n'aurais jamais du lui faire confiance. Mon coeur se serre à cette pensé.
Je dois marmonner des injures avec le nom de Paolo dedans car Fanny me donne un coup de coude.
- Arrête et regarde plutôt qui revient.
Je relève la tête et voit Paolo revenir avec une branche. Je remarque que son chandail est déchirer, mais qu'on ne voit pas encore sa cicatrice.
- Qu'est-ce qu'il va faire avec une simple branche ? je panique en magrippant au chandail de Fanny.
- Je sais pas...Je sens les larmes me monter aux yeux. Je ne veux pas que les deux meurt! Par ma faute en plus de ça! Je n'aurais jamais du être aussi entêter.
Je ferme les yeux et me mors la lèvre. J'entends une chose qui s'abat sur une autre, puis s'est le silence. J'ouvre les yeux et vois Sigario qui serre son grand frère dans ses bras. Je soupire de soulagement et lâche le chandail de Fanny.
Je vais faire un câlin à Siagrio puis j'en fait un autre beaucoup plus long avec Paolo. Je hume son odeur qui me réconforte et je finis par le lâcher.
- On est pas obliger de rester dans la forêt, je dis.
- C'était rien ça. En plus, il n'est pas mort regarde!Je balance la tête de gauche à droite.
- Ok... je lâche.
Paolo m'entoure une dernière fois de ses bras, puis on recommence à marcher.
- Pourquoi le serpent est resté au pied de Sigario? je m'intrigue.
- Car il garde sa proie. Il la serre dans en l'entourant et quand il la proie st arène le moins, il la tue.
- Ah.Je me tais Et prend la main de Paolo pour la serrer très fort contre la mienne.
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Voilà un autre chapitre! Le petite rapprochement de Paolo Et Isobel vous avez aimé? Sinon c'est un court chapitre, mais je voulais terminer sur ce bout là, désolé!
Bisou!
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L'argent ne fait pas le bonheur
عاطفيةIsobel Clare, 20 ans, vit plutôt aisément.. Pour ne pas dire riche. Elle pense que l'amour n'existe pas, que les je t'aime ne sont qu'une couverture pour avoir de l'argent. Un jour, sa meilleure amie l'entraîne dans un voyage dans les bidonvilles d...