Chapitre 31

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Une semaine plus tard

- Isobel? fait Fanny, me tirant ainsi du sommeil.

Je remarque que je suis seul dans la chambre. Paolo est un amour, il est partie sans me réveillé, pour me laisser dormir.

Je l'aime trop.

- Mmhm? je grogne en me relevant péniblement.

Fanny s'assoit sur le bout du lit, me prend les mains et baisse les yeux.

Ok?

- Je ne voulais pas te le dire avant pour ne pas gâcher ton bonheur, Mais...

Elle relève la tête vers moi.

- On part demain.

Mon coeur loupe un battement.

Bien sûr, je savais qu'on allait partir. C'était sur qu'on ne restait pas toute notre vie ici, mais...

Je crois qu'au plus profond de moi-même, j'avais espoir de rester ici, avec Paolo.

Les larmes me montent aux yeux et Fanny me prend dans ses bas. Je sens ses larmes dégringoler sur mon pyjama.

C' est sur que je ne suis pas la seule à être triste. On est rester près de un mois ici!

Fanny se défait de notre étreinte et essuie ses larmes.

- On part pour Mexico tantôt et notre vol est demain à 13h.

Je hoche la tête et renifle.

- Les autres le savent?

Je suis stupide. C'est sur que les autres le savent, on a payer pour venir ici.

- Désolé, c'était idiot comme question... je marmonne en riant tristement.

Fanny me prend à nouveau dans ses bras.

- Romano nous a enlever toutes tâches à faire aujourd'hui pour nous laisser le temps de faire nos bagages et tout le reste.

Je hoche la tête et elle quitte la chambre.

Elle sait que je veux être seul.

Pour pleurer.

***
Je finis par sortir de la chambre. Je sais que mes yeux sont gonflés, mais je n'en ai rien à faire.

J'ai mon téléphone avec moi. Cette semaine, j'ai pris une multitude de photos, mais je compte bien continuer à en prendre aujourd'hui.

Je vois Karelle faire la nourriture et je la prend aussitôt en photo, pour capturer le moment.

Elle me remarque et me fait un petit signe.

- Est-ce que je peux t'aider? je lui demande en prenant soin d'articuler pour qu'elle me comprenne.

Elle hoche la tête et me donne une panoplie de plats que je dois aller porter à l'extérieur, sur la table. Lorsque j'arrive dehors, je vois tout le monde assis.

L'argent ne fait pas le bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant