L'argent ne fait pas le bonheur

Chapitre 14

Je me réveille avec les lumières du soleil qui se lève. Mon visage est chaud et mes yeux sont plissés par le soleil aveuglant.

Je suis étendu par terre, la tête collé contre le torse de Paolo. Selon moi il ne dort plus, car il joue avec mes cheveux.

Je suis bien. Tellement bien! Je pourrais rester comme ça le restant de mes jours. Alors, il ne faut pas que je bouge pour que Paolo croit que je dors encore.

Mon ventre pousse un gargouillement. Je sens Paolo sourire.

- Merde... je murmure.

Oh non! En plus que mon ventre à gargouillé, j'ai parlé! Je ne suis vraiment pas subtile! Je ferais une piètre espionne.

- Bon matin, sourit Paolo.

Heureusement, il continue à me jouer dans les cheveux.

- Bon matin!

Je ferme les yeux pour ne pas que le soleil me dérange et me rende aveugle. Soudain, je rend une porte se fermé.

Merde! On est plus seul!

- HAHAHA! explose Fanny en nous voyant. Ça devient une habitude de se réveiller et vous voir collé! 

Je grogne et me redresse. Lorsque je croise de Fanny, je lui lance un regard cruel. Elle continue à rire et m'ignore.

Je sautille jusqu'à mon sac et sort une barre tendre. Je la mange lentement puis, je pars m'assoir sur l'herbe.

- Finalement on fait quoi? je demande.
- C'est pour toi, répond Fanny.
- C'est tout de même toi qui est blesser! rajoute Paolo.

Je grogne.

- Je déteste prendre des décisions!

Sigario sourit.

- Rester ici. fait il en pointant la cabane.
- Bon eh bien la décision est prise! je souris.

Je m'étend et ferme les yeux pour faire une petite sieste au soleil. Après tout, si on ne fait rien, je peux me reposer!

***

Je me réveille, les derniers rayons du soleil éclairant mon visage. Je me redresse et remarque qu'il n'y a personne autour de moi. Je tourne la tête vers la cabane tout en frottant les yeux. Il n'y a aucun signe de vie.

Je soupire et le lève difficilement. Je boitille vers la porte en essayant de ne pas toucher par terre avec ma cheville foulée. J'ouvre la porte et je vois Sigario étendu par terre.

Mon sang ne fait qu'un tour dans mes veines que je me lance à ses côtés. Son poux bas lentement.

Les larmes me montent aux yeux. Je ne comprend rien. Qu'est-ce qui c'est passé? Qui a fait ça?

Mes questions restent sans réponses et Il n'y a que moi et le silence.

- Aller Sigario! Réveille toi! je murmure en essayant de le soigné.

En fait, je fais juste lui faire ce que les sauveteur font pour les faire recraché de l'eau. Sans faire le bouche à bouche bien évidement.

Soudain j'entends la porte claquée. Je me tourne en vitesse et je vois Paolo et Fanny qui parle. Ils me voient à l'intérieur et les larmes me montent aux yeux sans que je puisse les retenir.

- Je me suis réveillé, Il n'y avait personne... Je... J'ai essayé de l'aider.... je sanglote.

Fanny m'enlace et m'amène dehors pour que Paolo puisse s'occuper de son frère. Sur le coup, je la repousse pour essayer de sauver moi-même Sigario. Dans ma tête, c'est comme si c'était moi qui l'avait blesser. Finalement, elle réussit quand même à me sortir.