Chapitre 20

44 5 2
                                    

- Fermer les yeux! s'excite Paolo.

Je souris et m'exécute. Ensuite, je n'entend que des bruits de pas à côter de moi. Soudain, quelqu'un me prend par les mains. Je sursaute et ce quelqu'un glousse.

- Tu m'as fait peur... je grogne a l'intention de Paolo.
- Pfff...

Il rigole encore, tout en m'aidant a me déplacer. Lorsqu'on s'arrête, il m'embrasse sur la bouche. Ses mains passe en dessous de mon chandail. Une sensation merveilleuse dans mon bas ventre apparaît. Je souris à travers notre baiser. Cette sensation me donne des ailes.

- Bon, je me doute, Paolo, que tu viens d'amener Isobel, mais pourriez vous quand même faire vos cochonnerie plus tard? Car la j'ai les yeux fermés et je n'entend que des bruits... explique calmement Fanny.

On arrête de s'embrasser et je rougis encore une fois. Elle a vraiment le don de me mettre mal à l'aise.

- Ahhh enfin le silence! s'exclame-t-elle.

Je grogne pour son commentaire et elle éclate de rire.

- Bon, vous pouvez ouvrir les yeux, ordonne Paolo.

J'ouvre doucement les yeux. Ensuite, je pousse un cri d'exclamation. C'est tellement beau! Bon, oui il y a beaucoup de touristes, ce qui gâche un peu le tout, mais ça reste magnifique.

Les ruines sont sur le bord de la mer. Celle-ci est turquoise avec un beau sable blanc. En arrière, il y a la jungle. Je m'avance et prend le soin de ne pas trébucher sur des racines.

- C'est magnifique!
- Ça m'enlève même les mots de la bouche! murmure Fanny.
- Pour une fois.. marmonne Paolo.

Fanny lui lance un regard noir. Ensuite, elle commence à descendre.

- Bon! On va visité?! s'écrie-t-elle.

Je hoche la tête et la suis.

***

Une journée inoubliable. On s'est promener toute la journée et Paolo nous a raconté tout ce qu'il sait. On est allé dans des recoins où aucun touriste ne s'aventure.

C'était magique.

Maintenant, on se dirige lentement vers le restaurent qu'offre le site touristique. C'est un restaurent à la manière des Mayas.

On entre et un homme nous désigné une place à l'extérieur. Il nous amène également le menu.

- Wow! Avez-vous vu ses plats! je m'exclame en regardant la carte.

Les autres hochent la tête. Ensuite, une dame vient nous voir.

- Seriez-vous prêt à commander?

Personne ne répond.

- D'accord.. Pour les breuvages?
- Ça oui, dit Fanny.

La serveuse hoche la tête et sort un morceau de papier.

- Je vais prendre un Ka-Ka-Wa, j'explique en souriant.
- Moi aussi, fait Sigario.
- Pour moi se sera un maguew, dit Fanny.
- Deux maguew, ajoute Paolo.

La serveuse part et je décide de relire nos breuvage et d'où il sort.

Avant, le cacao était symbolique pour les mayas. Appelé « ka-ka-wa », il servait principalement à constituer le breuvage des dieux. Ce dernier devait être bu dans un gobelet comportant des hiéroglyphes sacrés qui indiquaient si le cacao utilisé était amer, sucré, fruité ou mélangé à de la pâte de maïs. Cette boisson se buvait dans les réceptions officielles, les noces ainsi que les rituels et avait une grande valeur marchande. Le cacao se retrouvait dans les citées mayas sur la côte du pacifique, au nord du Belize et dans les basses terres du Tabasco.Une autre boisson populaire était la sève de maguew (agave) qui formait une boisson alcoolisée que les mayas pouvaient consommer qu'à l'âge raisonnable de 70 ans!

L'argent ne fait pas le bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant