Chapitre 24

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Je rigole pendant que Sigario mime une grimace.

- J'ai beaucoup aimé la journée! s'écrit-il.

Je souris et hoche la tête.

- Et ce n'est pas finis! je prends la peine d'ajouter.

J'ébouriffe les cheveux du mignon petit garçon et poursuit ma route vers l'ascenseur de l'hôtel.

- Je vais mangé avec Fanny? demande til.
- Oui. Elle t'attend en haut.
- Et toi? Et Paolo?

J'esquisse un sourire.

- Nous passons la soirée ensemble. C'est pour ça qu'il est rester dehors.

Sigario fait une petite mou triste.

- Vous ne voulez pas de moi! murmure-t-il la larme à l'œil.

Il s'arrête et me regarde avec des yeux de chiens battus. Je m'accroupis pour être à sa hauteur.

- Mais non! C'est juste que, puisque tu avais passé la journée juste avec nous, on s'est dit que aimerais passer la soirée juste avec Fanny!

Sigario retrouve le sourire en quelques secondes.

- C'est merveilleux!

Je glousse et me relève. Ensuite, j'entre dans l'ascenseur ouverte pour nous.

Un autre homme est déjà à l'intérieur. Il a une barbe  blanche et est atteint de calvitie. Il a l'air d'un grand-papa gâteau.

Nous commençons à monter les étages en silence, quand j'entends un miaulement. Un miaulement fait par un humain, on le remarque juste à la façon dont c'est pronnoncé.

Je me tourne vers Sigario, ne comprennent pas pourquoi il fait ça. Par contre, je me rends compte que ce n'est pas lui, puisqu'il glousse avec sa voix enfantine.

Il ne reste donc que l'homme.

À moins que je ne l'ai fais inconsciemment?

Je rêverais donc de chat?

Naaa. C'est définitivement cet homme.

Je souris et m'avance vers la porte, parce que nous sommes bientôt rendu à notre étage.

Puis, quelqu'un me tape gentiment l'épaule. Je me tourne et vois le grand-papa gâteau qui regarde partout sauf où je suis, sifflotant pour faire comme si ce n'était pas lui.

Je lève les yeux en l'air en souriant, puis je sors de l'ascenseur en lui faisant un petit signe de main qu'il me rend aussitôt.

C'est tout de même drôle.

Je me dirige vers la chambre de Fanny avec Sigario sur les talons. Je m'arrête devant et cogne.

- Fanny? C'est moi! dis-je.

J'entends des pas et une poignée qui se tourne.

La porte s'ouvre et ce que je vois devant moi me laisse sans mot.

Fanny s'avance vers moi et se laisse tomber dans mes bras, croulant sous les sanglots.

J'entre dans la chambre en prenant soin de fermer la porte derrière moi. Sigario part s'assoir sur son lit, non sans jeter un coup d'œil inquiet vers ma meilleure amie.

Je caresse le dos de cette dernière qui continue à s'accrocher à moi, tel une personne qui s'accroche à sa bouée de sauvetage.

L'argent ne fait pas le bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant