Fanny me regarde avec pitiée et je déteste ça. Je viens de tout lui dire. Lui dire tout ce que je ne voulais pas lui dire pour ne pas qu'elle dise qu'on part.
Fanny et Sigario sont arrivés pendant que je pleurais. Ils ont attendu que je termine pour comprendre ce qui c'était passé. Alors je n'ai pas eu le choix.
Fanny ne dit rien. Elle avance vers moi et me prend dans ses bras. Elle commence à sangloter. Sans le vouloir, je pleurs avec elle. J'entend des bruit de pas quitter la seule et unique pièce.
- Pourquoi tu n'as rien dit... chuchote t-elle dans mon oreille.
- Je ne voulais pas de ta pitié. Et puis... Je ne voulais pas repartir...Je la sens sourire derrière moi. On se décolle en souriant. J'essuie mes larmes et elle commence à parler.
- Alors ton sauveur c'est Paolo?! fait elle en ayant un grand sourire plaquer dans le visage.
Je lève les yeux aux ciels et éclate de rire. Lorsque je hoche hoche la tête, elle fait des petits cris de victoire.
- On parle de moi? arrive Paolo.
Nos rires doubles ardeurs et on secoue la tête en même temps. Il hausse les épaules et s'assoit à coter de Sigario. Lorsqu'on arrête de rire, Paolo reprend un air grave.
- Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle, mais finalement on va devoir faire notre voyage dans les temples Maya plutôt.
***
Quelqu'un me secoue doucement les épaules.
- Isobel! murmure Paolo.
Je me réveille en souriant. Il sourit et me fait signe de me levé.
- Tu sais ce que tu dois faire? continue t-il à murmurer.
Je hoche la tête.
Tout à l'heure, on à organiser notre voyage. Déjà Sigario est partie. On est supposé partir à quinze minutes d'intervalles car Paolo et Sigario ont vu les hommes de mon agresseur qui rodait proche.
Grâce à l'argent que j'ai dans mon petit sac, on a pu aller se chercher d'autres vêtements dans un petit commerce. Il me reste encore de l'argent que nous allons utiliser pour se nourrir.
Je suis supposé rejoindre Sigario au petit commerce. Ensuite, on partira proche d'une gare de chemin de fer.
Je prend mon petit sac et l'ajuste en bandoulière. Je met quelques vêtements en-dessous de mes vêtements pour me faire paraître masculin, puis je me fait une queue de cheval basse.
J'embrasse la joue de Paolo et je pars.
***
On attend depuis plusieurs heures Fanny et Paolo. Je sais que Paolo à dit que s'ils n'arrivaient pas à la gare avant midi, on devait partir. Continuer notre périple. Je sais aussi que je ne pourrais j'aimais les laisser.
Le soleil est déjà levé. Sigario se réveil, me regarde et je secoue tristement la tête. Sigario me serre la main. Je lui donne une barre tendre protéiné et j'en prend une pour moi. Je commence à la manger. Ni Sigario, ni moi meme ne parlons. La tension est trop lourde.
- Heure? demande-t-il.
Je regarde ma montre.
- 10:30.
***
Je me lève en essayant de chasser mes larmes. Il est midi. Le train va partir. Il fait qu'on s'achète des billets et qu'on parte.
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L'argent ne fait pas le bonheur
RomanceIsobel Clare, 20 ans, vit plutôt aisément.. Pour ne pas dire riche. Elle pense que l'amour n'existe pas, que les je t'aime ne sont qu'une couverture pour avoir de l'argent. Un jour, sa meilleure amie l'entraîne dans un voyage dans les bidonvilles d...