Je serre l'accoudoir du plus fort que je peux. Mes jointure deviennent blanches et je sens une goute de sueur rouler le long de mon dos.
Fanny dort à coter de moi et nous sommes en pleine turbulence.
Je jure entre mes dents. Je préfèrerais être chez moi, enrouler dans une couverture, entrain de boire un café, de manger des biscuits et de regarder des films d'amour. Et oui! Les films d'amour. Je trouve ça tellement quétaine et stupide, qu'à la fin j'attend toujours le moment où ils vont s'embrasser. C'est pas ma faute si Fanny m'a rendu adepte...
Justement! Celle-ci est enfin entrain de se réveiller.
- Qu'est-ce qui se passe? ronchonne Fanny.
- On est en pleine turbulence!! On va mourir Fanny!Fanny roule des yeux, tout en souriant d'un air moqueur.
- Mourir sérieux? Profite du paysage tant qu'il en est encore tant, moi je dors.
Je soupire et Fanny s'endors encore.
***
Je me lève heureuse de sortir de cet engin de malheur. On à passer 2 heures dans les turbulences. J'ai cru que j'allais être malade et je ne pouvais même pas me lever pour aller vomir...
On rentre dans l'aéroport et on part à la recherche de nos valises. Je trouve la mienne en premier, tandis que ca prend quinze minutes avant que Fanny trouve la sienne. Ensuite, on sort apercevoir Mexico pour la première fois.
Je réprime un sourire, pour ne pas montrer à Fanny que je suis heureuse. Je suis sensé la bouder de m'avoir laisser seule à attendre la fin des turbulences. Le hic, c'est qu'elle me connaît trop bien... Alors elle éclate de rire sous mon regard semis boudeur.
- Arrête de bouder et regarde un peu dehors!
Je rigole aussi, puis me retourne vers le paysage. Qui.... Est pluvieux. La pluie tombe à grosse goutte, tellement, qu'on ne voit pas les voitures qui roule.
- Bon euh.... De toute manière, il faut juste chercher un taxi, puis donner l'adresse de l'hôtel. On part dans les bidonvilles seulement demain, essaye Fanny.
Je hoche la tête toujours incertaine, mais je la suis dehors. Les taxis passent sans s'arrêter. En fait, s'ils s'arrêtent, ce n'est pas pour nous mais d'autres touristes, ou mexicains.
- Allons y a pied, je déclare.
Fanny me regarde surprise.
- Tu es sure? Je ne sais pas exactement c'est où, on a pas de cartes et il pleut à des cordes.
C'est vrai que ce n'est pas vraiment moi de partir comme ça sous la pluie, mais j'ai hâte de rentré et je me suis promise de faire des choses que je ne fais pas d'habitude.
- Certaine. J'ai pas le goût d'attendre encore un taxi qui ne viendra jamais.
Fanny hoche la tête et on part sous la pluie. Dès que je sens la pluie sur moi, je me maudit intérieurement. Je n'aurais pas dû dire d'y aller à pied finalement. Mais, Fanny se met à rire encore, alors je me met à rire avec elle, en courant.
On a l'air de deux folles alliées, mais je m'amuse, alors je ne pense pas au regard des autres sur moi.
***
Je soupire tout en continuant de rire. On est enfin arrivé à l'hôtel, mais dès que les gens de la réception nous ont vu, ils ont cru qu'on était des dangereuses criminelles.. La sécurité est venu et on a expliquer ce qui c'était passer. Finalement, Ils nous ont laissé aller à notre chambre.
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L'argent ne fait pas le bonheur
Roman d'amourIsobel Clare, 20 ans, vit plutôt aisément.. Pour ne pas dire riche. Elle pense que l'amour n'existe pas, que les je t'aime ne sont qu'une couverture pour avoir de l'argent. Un jour, sa meilleure amie l'entraîne dans un voyage dans les bidonvilles d...