Chapitre 32

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J'ouvre les yeux difficilement.

À cause des larmes, mes yeux se sont asséchés, donc difficiles à ouvrir.

Je tourne la tête et je vois Paolo qui m'observe, le visage neutre.

Je me précipite dans ses bras du mieux que je peux et je colle ma tête dans son cou pour respirer son odeur.

Pour me créer des souvenirs.

Je sens les larmes remonter à mes yeux, mais je les refoule aussitôt.

Je dois arrêter de pleurer. Il me reste quelques heures avec Paolo. Autant en profiter sans pleurer.

Je lève la tête pour pouvoir l'embrasser.

Je ne veux oublier ses lèvres.

Son contact si doux.

Si parfait.

Nos lèvres semblent jeunes et sans expériences. On se touche comme si on ne s'était jamais toucher, nous paraissons inexpérimentés.

Ses lèvres ont un goût salé, mais sur le coup, je n'y pense même pas.

Heureusement que Sigario a choisi d'aller avec Alex et Fanny. Car on lui a laisser le choix, bien évidemment. Mais il préférait aller avec Fanny et Alex. Je ne sais pas trop pourquoi, mais ça nous a permis de nous créé des liens.

Dont je pourrais toujours me remémorer.

Dont je suis obliger de me remémorer.

Nos souffle s'entremêlent et j'oublie bientôt tout ce qui nous entoure.

Seule sa présence m'importe.

Je l'aime.

C'est mon homme.

Mon unique.

Mon âme sœur.

***

Nous sortons de notre bulle d'amour.

Je m'étire et l'embrasse tendrement sur la bouche, avant de me lever complètement pour m'habiller.

Je prends un short jaune avec un chandail ligné blanc et noir qui dénude mes épaules, que je me suis acheter au Mexique.

Je noue mes cheveux en une grosse queue de poisson, puis, je retourne voir Paolo qui est déjà habillé.

Il porte un short noir et un chandail à manche court vert émeraude.

Je lui souris et lui prend la main.

- On devrait peut être aller voir les autres pour aller prendre le petit-déjeuner, je lui dit.

Il hoche la tête et on sort cogner à leur porte. Alex nous ouvre la porte. Il est déjà habillé et nous fait signe de rentrer. J'entends Fanny parler avec Sigario.

J'avance et leur souris. Fanny se tourne vers moi et je vois qu'elle est également habillé. Elle porte un short en jeans troué avec un chandail rose pâle.

L'argent ne fait pas le bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant