Chapitre 29

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Voilà.

Nous partons aujourd'hui.

Bon, nous ne partons pas du Mexique, cela va de soit, mais on part quand même.

Donc notre voyage s'achève.

Donc se sera bientôt la fin de tout.

Je grogne et me colle au torse de Paolo. Ça va bientôt faire une heure que je tourne en rond dans le lit, tout en ruminant avec des pensées sombres.

Après tout, nous allons revoir Romano, et toute la famille qui nous a accueillis!

Et je vais bientôt voir ma mère et mon père.

Mais plus Paolo.

Je sursaute lorsque je sens sa main qui passe dans mes cheveux.

- Bon matin ma belle, murmure Paolo à mon oreille.

Je souris et tous mes soucis s'effacent.

Il m'embrasse doucement sur les lèvres et je me cale du mieux que je peux sur lui.

Paolo rigole un peu de la posture.

- On dirait un chaton.

Je glousse et passe ma main autour de son cou.

- As-tu hâte de rentrer? je ne peux m'empêcher de lui demander.

Paolo a un petit sourire.

- Eh bien, j'ai hâte de voir ma famille.

Je hoche la tête et l'embrasse à nouveau.

Soudain, pendant que nous sommes chacun dans nos pensée en silence, un bruit de gargouillement vient nous interrompre.

Paolo rigole et me touche la joue tendrement avec sa main.

- Désoler, dis-je en rougissant.

Paolo embrasse mon nez, puis s'étire. Je peux donc profiter de la vue qui apparaît devant moi.

Paolo a un petit sourire en coin lorsqu'il voit comme je l'admire.

- Je vais dans la douche, mademoiselle Clare, fais-t-il en me prenant la main.

Je souris d'un air taquin.

- Serais-ce une invitation, monsieur Ejaham?

Il me souris et des étincelles jaillissent de ses yeux.

- Peut-être bien, mademoiselle.

Il se recule, puis donne un mouvement sec de son bras, ce qui fais que je me ramasse coller contre son torse. Je lève la tête. Mes lèvres ne sont qu'à quelques centimètres des siennes.

- Voudriez-vous m'accompagnez? continue-t-il.
- Ce serait avec joie!

Paolo m'embrasse rudement, puis me prend dans ses bras en princesse, jusqu'à la salle de bain.

***

Je termine d'attacher les boutons de la chemise à Paolo. Je lui souris, puis l'embrasse sur la joue.

- Merci, fais-t-il avant de me ramener encore à lui, pour m'envelopper de ses bras.

J'hume son odeur, puis me décolle lentement de ce corps d'Apollon.

- Je peux choisir tes vêtements maintenant! s'écrie-t-il en souriant comme un enfant.

Je hoche la tête et me laisse tomber sur le lit.

Car monsieur ne savait pas quoi mettre. Alors il a proposé un jeu, qui consiste à choisir les vêtements de l'autre. Mais il voulait absolument que je commence à l'habiller.

L'argent ne fait pas le bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant