Chapitre 6: Vivre ou survivre

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PDV Alizée

Je commençai à courir, rassemblant ainsi toutes les forces dont je disposais mais rapidement, des cris bestiaux se firent entendre. Au beau milieu de ma couse, je me retournai et aperçu le monstre qui était à mes trousses. Il semblait immense, son allure de cadavre desséché lui donnait le profil de monstre digne de celui d'un film d'horreur. Il hurlait, ses immenses dents crochues étaient recouvertes de sang.

Il était rapide, je dû me concentrer de nouveau sur ma couse pour lui échapper mais le couloir semblait long, beaucoup plus qu'à mon arrivée. Je hurlai le plus fort possible en espérant que l'on vienne me secourir, en vain. Autour de moi, chaque pièce que j'avais visitée paraissait différente, comme si soudain des esprits étaient venus les hanter.

C'est alors que je sentis une violente douleur surgir de ma jambe gauche et m'étalai de tout mon long sur le plancher. Je me retournai alors sur le dos et aperçu une profonde coupure dans mon mollet, mon sang se répandait à toute vitesse sur le plancher. Le monstre m'avait griffé, arrachant par la même occasion un morceau de mon pantalon. Brusquement, une immense main sèche m'agrippa la gorge, deux yeux jaunes me fixaient avec une expression de tueur. La bête qui venait de me saisir ouvra soudain son immense gueule et je me mis à essayer de crier:

-Non ! Par pitié non !

Je fermai finalement mes yeux, décidée à ne pas voir ma propre mort, j'attendais qu'il m'achève. Soudain, il me lâcha et des aboiements se firent entendre, j'ouvris les yeux et vis le loup que j'avais croisé auparavant lui mordre le bras. Je profitai donc de cette occasion pour me relever et courir vers les escaliers.

Au moment où j'atteignis les marches, un cri de douleur appartenant au loup se fit entendre, et ce fût le silence. Je n'osai pas me retourner. Les cris du monstres se remirent sans plus tarder à revenir vers moi. Je montai alors les escaliers et fermai la porte derrière moi afin de le ralentir, qui sait, peut-être que les monstres ne savent pas ouvrir les portes ? Peu importe, je me remis à courir vers la sortie du chalet, je devais rejoindre les autres au plus vite pour me mettre en sécurité. 

Pendant que je courais vers la sortie, je constatai avec joie que celle-ci était grande ouverte.

-J'ai de la chance, c'est ouvert, dis-je ravie.

C'est alors qu'une pensée traversa ma tête

FLASH-BACK


... Je ne tardai pas à remarquer que la porte était grande ouverte, une véritable aubaine. Une fois à l'intérieur, je la refermai et poussai le premier meuble qui me tomba sous la main afin de faire une barricade.

Après avoir bloquée la porte, je m'effondrai au sol, à moitié inconsciente et me mis à parler toute seule...

Fin du FLASH-BACK

La porte, je l'avais barricadée, comment pouvait-elle être ouverte ? Cette pensée se tordit dans mon esprit alors que je courais et soudain, mon pied droit se posa en plein milieu du trou qui se trouvait dans le plancher. Je n'eus guère le temps de réagir, je venais de tomber dans la faille où j'avais manqué de finir à mon arrivée. Je chutais alors jusqu'en bas, le plancher du sous sol céda sous mon poids et je finis ma course encore un étage en dessous. Mon corps vint s'écraser violemment au sol et je perdis connaissance une fois de plus.

***

PDV Julien

J'ouvris délicatement mes yeux, ma vue était encore floue mais je me relevai tout de même et analysai la situation:

-Aïe, ma tête... Mais ou suis-je ?

Soudain, je me remémorai ce qui s'était passé et bondis en criant:

-Alizée !

Je réalisai soudain que je n'aurais pas dû faire cela. Je me tus instantanément et tentai de me repérer dans le noir, je tâtais ma poche et constatai que j'avais une lampe torche. Je la sortis donc et l'allumai. Je me trouvais au beau milieu d'une bibliothèque, je clignais des yeux, croyant être dans un rêve et finis par réaliser que ceci était bien réel.

Je me mis alors à chercher une sortie, en vain et commençai à m'intéresser aux livres posés sur une table située au centre de la pièce. J'en regardai un de plus près et le pris dans mes mains. C'est alors qu'une armoire s'écarta, laissant apparaître deux leviers au dessus desquels il était inscrit: "L'un te mènera au paradis, l'autre t'enverra en enfer." 

Après quelques minutes d'hésitation, le poussai celui de gauche et un passage s'ouvrit entre les armoires. Une violente odeur de cadavre parvint rapidement à mes narines.

-Quelle horreur, j'essaye l'autre, dis-je avec dégoût.

J'activai alors celui de droite et le sol se mit à trembler, le plafond commença à s'effondrer et je dus courir me réfugier dans la pièce puante. Lorsque je fus à l'intérieur, l'issue se ferma intégralement, me laissant au milieu de cette salle. Je me retournai donc et ce que je vis m'horrifia, des cadavres étaient étalés dans tous les sens. J'eus alors une violente envie de vomir mais je me ressaisis. Soudain, une pensée atroce me traversa l'esprit:

-Alizée, pourvu qu'elle ne soit pas ici !

Je me mis alors instinctivement à chercher, inspectant chaque cadavre qui se trouvait dans cette pièce, mais aucun ne correspondait à celui d'Alizée. Etant légèrement rassuré, je me dirigeai vers ce qui semblait être la sortie. Je mis discrètement la tête dehors et entendis des cris sauvages dans le couloir, je n'étais pas seul. Je parcouru alors la pièce dans son intégralité jusqu'à me retrouver à l'autre bout. Une grille en acier fermée par une chaîne métallique me barrait le passage.

Je me mis immédiatement à la recherche d'un objet capable de la rompre et finis par trouver un pied de biche. Je voulus le ramasser mais celui ci me résista. Il était solidement planté dans quelque chose qui était caché sous un drap. Je tirai alors de toutes mes forces et il finit par céder, le drap s'arracha, laissant apparaître un cadavre éventré.

-C'est vraiment immonde, dis-je en regardant le cadavre.

Une odeur absolument atroce me remontait dans le nez. En regardant de plus près, on pouvait voir des vers sortir du cadavre, de plus, mon pied de biche était tâché de sang.

Les cris se rapprochaient, je me mis alors sans plus tarder à frapper la chaîne avec et les hurlements bestiaux s'accélérèrent. Alarmé, je tapai de plus en plus fort, la chaîne commençait à céder, pourvu que j'y parvienne à temps.

***

PDV Jason

Après avoir fait l'amour avec Lola, je fis semblant de m'endormir à ses côtés. Une fois qu'elle fut assoupie, je me levai discrètement et me rhabillai. Lola s'était endormie nue; comme nous n'avions pas de préservatif, j'avais sorti mon pénis au dernier moment et avais évacué tout mon sperme sur son ventre plat. Je me disais que cela fut particulièrement agréable car la cousine d'Alizée avait des fesses imposantes, des seins appétissants et surtout, elle faisait l'amour avec passion.

Une fois habillé, je quittai la pièce en direction de la sortie. Je voulais absolument retrouver Alizée car perdue dans la nature, je n'aurais aucun mal à la violer, me dis-je en rigolant. Quant à Julien, je n'avais cas le tuer et dire aux autres que ce fameux criminel l'avait assassiné sous mes yeux sans que je puisse agir. 

Je pris alors le fusil qui était exposé au dessus de la cheminée et le chargeai avec des cartouches se trouvant dans un tiroir. Je quittai ensuite le chalet sans même fermer la porte derrière moi et dis:

-Au pire, si je croise le meurtrier en question, une balle et c'est fini.

J'étais déterminer car la situation semblait tourner à mon avantage et je comptais bien en profiter.

Vacances en enfer (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant