-M. da Silva Santos ?Neymar s'approcha de la maîtresse de Davi Lucca, inquiet. Le petit venait de passer sa première semaine d'école et le fait que son institutrice demande à lui parler ne présageait rien de bon, même si imaginer son fils faire les quatre cent coups en classe lui était impossible.
-Bonjour, il lança avant de lui tendre la main, qu'elle sera avec un sourire.
-Bonjour. Je suis désolée de vous déranger, je sais que vous avez une vie...remplie, mais je pense que c'est un important.
-Vous ne me dérangez pas, il assura, allez-y.
-Bien. Davi Lucca est un élève très attentif pour son âge, il écoute toujours les consignes et les applique à la lettre. Cependant, il est très...renfermé sur lui-même, il n'ose pas vraiment s'ouvrir aux autres. Certains garçons de sa classe l'ont pris sous leurs ailes, mais Davi est toujours un peu timide et n'ose pas vraiment s'amuser avec eux. Est-ce qu'il a des problèmes à la maison ?
« Des problèmes ? Aucun problème. Je l'ai juste séparé de sa jumelle à la naissance, vous savez, rien de spécial. » pensa Neymar ironiquement. Évidemment, il garda tout ça dans sa tête et dit simplement :
-Non, tout va bien. Il est juste...timide, comme vous l'avez dit. Il a toujours été comme ça.
Peut-être par sa faute, il songea. En dehors des fils des autres joueurs de la Seleçao, il n'avait jamais fréquenté d'enfants de son âge avant d'arriver à l'école. Et avec les petits da Silva, les petits Souza et le petit Alves Vieira, ça avait été plus facile étant donné que Neymar était ami avec leurs parents.
-Je ne veux juste pas qu'il soit mis de côté, il y a une bonne ambiance dans la classe, tout le monde sait qui est qui et il peut très facilement trouver à sa place s'il s'en donne les moyens.
-J'en parlerai avec lui, promit le brésilien en hochant la tête.
-Merci beaucoup, bonne fin de journée.
-De même, sourit Neymar avant de voir la maîtresse appeler Davi pour qu'il rejoigne son père.
🎄
-Bonjour mademoiselle Meller, sourit la maîtresse en la voyant arriver, avant de faire signe à Gabriela que sa mère était là et qu'elle pouvait aller récupérer sa veste avant de la rejoindre. La petite fille fit un signe de la main à sa mère, un grand sourire aux lèvres : en général, elle ne venait jamais la chercher parce qu'elle travaillait, sauf quand elle avait une bonne nouvelle à lui annoncer.
-Bonjour. Puisque pour une fois, c'est moi qui suis venue la chercher, j'en profite pour vous demander : tout se passe bien avec Gabriela ?
-Tout se passe très bien. Elle est très tête-en-l'air, mais elle fait de son mieux pour se battre contre ça, rit la maîtresse.
Aurore sourit, ne pouvant s'empêcher de penser à lui. Il était tête-en-l'air et Gabriela n'avait pas pu y échapper. Est-ce que Davi Lucca l'était lui aussi ? Elle ne le saurait jamais.
-Elle est très sociable, en tout cas. Toujours à aller vers les autres pour discuter avec eux, toujours à participer quand je pose une question, même si elle parfois tellement pressée de répondre qu'elle oublie de lever la main. C'est un plaisir de l'avoir en classe.
-Merci beaucoup, j'espère que ça va continuer comme ça, répondit Aurore, satisfaite du bilan fait par la maîtresse. Avant son arrivée à l'école, Gabriela, en plus d'être tête-en-l'air et d'adresser la parole à n'importe quelle personne du diner, avait beaucoup de mal à comprendre la notion de partage, ce qui apparemment, s'était réglé aux contacts d'autres enfants de son âge. C'était très ironique, quand Aurore y pensait : elle n'arrivait pas à partager alors qu'elle avait partagé l'espace dans son ventre avec son jumeau pendant neuf mois. Et elle aurait aussi partagé sa vie avec lui si tout s'était passé comme prévu. Mais rien ne se passe jamais comme prévu, de toute évidence, elle en avait fait l'expérience.
-Au revoir maîtresse ! s'exclama Gabriela en attrapant la main de sa mère. Cette dernière lança elle aussi un revoir à la maîtresse avant de se diriger vers la voiture qu'elle avait réussi à avoir moitié prix après des heures de négociations faites par son père et son frère—et sa belle-mère, qui était persuadée que mettre un décolleté allait l'aider à avoir un bon prix.
La petite lâcha la main de sa mère une fois qu'elles avaient toutes les deux passé le portail de l'école, et elle se tourna vers sa mère :
-Qu'est-ce qui se passe ? demanda Gabriela, toute excitée de savoir ce que sa mère faisait là. Est-ce qu'elle s'était enfin décidé à lui parler de son père ? Elle n'arrêtait pas de poser des questions à sa mère à son propos, mais elle les évitait à chaque fois.
-Tata est enceinte ! annonça Aurore, et Gabriela sautilla sur place.
-C'est vrai ? Je vais encore avoir une cousine !
-Ou un cousin, la corrigea Aurore.
-Non, moi je suis sûre que ça sera une fille, déclara la petite très sérieusement.
-Je ne pensais pas que tu serais aussi contente, lui avoua sa mère en reprenant sa main pour traverser la route.
Gabriela ne répondit rien. Parce qu'elle ne pouvait pas répondre la vérité à sa mère : qu'elle adorait sa cousine, et qu'elle allait adorer le ou la deuxième aussi, parce qu'elle n'aimait pas être fille unique. Elle s'ennuyait toute seule, et elle voulait s'amuser avec un autre enfant. Mais sa mère ne répondait pas à ses questions sur son père, alors, comment pouvait-elle avoir un petit frère ou une petite sœur ? Elle ne pouvait pas, et elle n'en aurait probablement jamais, ou alors, elle serait trop grande pour jouer avec lui, elle avait déjà compté. Alors elle jouait avec ses cousines, et elle était contente que son tonton et sa tata soient sur le point d'avoir un autre enfant.
-Moi je l'adore ma cousine, elle sourit simplement, et Aurore lui rendit son sourire.
« Tu aurais adoré ton frère aussi, j'en suis sûre. » elle pensa.
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Passez un bon réveillon les chats! 🎅 Demain matin le dernier chapitre, demain soir l'épilogue ♡
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jumeaux » NEYMAR JR ✓
Fiksi Penggemarit's the most beautiful time of the year ❄ Un chapitre par jour du 01 au 25 décembre 2016 ♡