Jack

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L'interrogatoire sur Jack mon père adoptif. L'écho de chaque questions dans ma tête. Tout devient flou. Je n'es toujours pas acceptée sa mort d'après le psy. Pas étonnant !
Il m'a demandé ce que j'en pensais.

- Sa voix résonne dans ma tête, alors je crie pour que sa s'arrête et j'en souffre. Ça me rend dingue et vulnérable. Ça rend l'air froid et irrespirable.

C'est la seule réponse que j'ai pu donner à ses questions superflus.
Il avait raison. Jack me manquait comme au premier jour. La tristesse ne s'estompait pas, elle s'était juste enfouit sous une épaisse couche de rancoeur et de mélancolie. Il m'a expliqué l'importance de faire son " deuil ". Quelques techniques pour y parvenir et m'a donner le numéro d'un groupe témoin.
Il m'a expliqué que ce groupe témoin regroupait plein de personnes après la perte d'un être cher et que chacun notre tour on pouvait parler et recevoir des conseils et du soutiens de la part des autres personnes. Il m'a obligé à me souvenir de Jack, de raconter en détails chaque moments passés avec lui. Le voyage dans les différents états reste le plus douloureux. J'ai pleurée, pleurée si fort, si longtemps. Le psy a fini par quitter la pièce. Avant qu'il sorte j'ai ajoutée:

- Être sans père c'est être sans repères !

Il n'a rien ajouté.

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