No death No life Just the soul roaming

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C'est un policier. Il me dit :

Qu'es ce que tu voulais faire hein ? Tu crois que c'est une solution ?

Il m'entraîne vers son pick up et m'installe sur la banquette arrière.
Je voyais la ville à travers les vitres. Ces gens toujours aussi pressés, pas le temps de ce soucier des autres, il faut d'abord ce rendre au travaille. Pas le temps de vérifier comment s'habillent leurs filles de 14/15 ans, pas le temps de remarquer qu'elles passe pour des catins dans les rues. Pas le temps de surveiller leurs fils, pas le temps de voir qu'ils deal dans les quartiers puérils. Ils ont à peine le temps de vivre.
Vous trouvez pas que le monde va trop vite ? Trop fort ?
Faudrait s'arrêter des fois ! Prendre le temps de regarder autour de soi. Les gens qui nous aime et ceux qui nous aiment pas. Les gens en difficulté, ceux qu'on devrait aider et ceux qui nous tendent la main.
J'ai toujours voulu qu'on me tendent la main, mais personne n'a jamais été là ! Je n'ai trouvée que des porte fermées. Comme si les gens me disaient «  Rien à foutre de tes problèmes gamine, attend d'être à l'âge adulte pour te plaindre ! »
Oui parce que les adultes pense qu'être adolescent c'est facile. Mais voyez ma vie. Voyez les ravages de l'amour, de la haine.

- Qui vous a dit que j'étais haut ?
- Ta tante a appeler il y a 4 heures pour signaler ta disparition. Et il y a 1heure on a reçu un appel d'une personne anonyme nous disant qu'il avait aperçus quelqu'un en haut de la falaise.

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Les murs blancs et froids, vu de l'extérieur. Je suis certaine, que si il avait appelé ça « Maison du bonheur » ou «  Monde des personnes perdues » cet endroits aurait été plus accueillant. Mais au lieu de ça, ils l'on appelé « Hôpital psychiatrique » . Comme si le mot hôpital ne suffisait pas, il faillait en plus préciser que c'était  " Psychiatrique ".

La chaise blanche opaque, reflétait dans le miroir. Le psychologue me posait tout un tas de questions. Je n'avais pas cédée pour le moment. Rester froide et muette.
Puis j'ai craquée !

- Bien sur que je voulais me suicider ! Quelle question ! Parce que vous croyez que je peux être heureuse ? J'ai espérer pourtant ! Espérer bien trop longtemps, mais je l'ai fais ! Voyez les degas causés par la vie. Nos vies sont monotones, nos problèmes infimes. Pourtant nous en faisons des tonnes ! Rien n'est plus intime ! On souhaite tous mettre les voiles, mais certaines préfères se dévoiler. J'aimerais pouvoir faire confiance au gens, mais comment voulez faire confiance à des inconnus quand même votre mère vous ment ?

Son expression de visage ; fade et sans compassion. Il a noté des choses sur son carnet et est sorti.
Seule face au miroir j'ai succombé à la tristesse, à l'angoisse de ne pas pouvoir mourir. Oui ! C'est angoissant. 

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