Durant mon rendez vous chez je psy, je n'ai fais que de pleurer. Je lui ai dis qu'on ne pouvait pas me soigner, puis j'ai quitter la pièce. J'ai été récupérer les cigarettes que j'avais mis dans ma chambre, j'ai dis à Marie que je sortais dans la ville et que je serai de retour avant 12:00.
Je suis allée sur la falaise.
Je me suis assise, au même endroit qu'il y a quelque mois et j'ai encore regardé cette ville sous mes pieds. Rien avait changé. Les voitures qui klaxonnes et les enfants qui jouent dans le parc.
Ils ont toujours l'air heureux c'est gens, ils le sont encore sûrement.
J'ai fumé, j'ai pleuré, j'ai crié, mais en bas personne n'a bougé.
Qu'ils aillent se faire foutre à oublier. À remplacer sans arrêt. Alors c'est ça le sens qu'ils donnent à leur vie ? Il faut trouver ça normal de passer à autre chose comme une simple envie ?
Je ne suis pas de ceux qui ne vivent que pour avancer, sans ne jamais pleurer se qu'ils ont perdu.
Et aujourd'hui je pleure, parce que je l'ai perdu.
J'avais pris pour habitude de le regarder de loin et avec admiration. Désormais il habite dans ma tête jours et nuits. Mais cette fois-ci avec délectation et un brin de tristesse.
Le deuil n'existe pas, on se souvient, se souviendra toujours de tout. Dans les moindre détails.
Et si je me tue ce soir, les étoiles ne bougeront pas, le soleil n'arrêtera pas de se lever, la terre continuera de tourner, les saisons de changer, donc pourquoi pas ?
Moi je ne continuerai pas à me battre contre cette vie. Je l'a laisse gagner. Je t'en mes bars, me laisse tomber.
On se suicide quand il est devenu plus difficile de vivre que de mourir. STONE.
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Vu sur le Monde
Teen Fiction" Un jour elle va partir, elle va foutre le camps, elle va lachée prise. Mais t'aura rien vu, rien voulu voir. Rien entendu, rien voulu entendre. Tu la laisse courir, sauter dans ce putain de vide. Mais on est pas pire ou mieux qu'un autre, même les...
