Hier soir, avant de dormir, j'ai vu la lune. Elle brillait si fort qu'elle éclairait ma petite chambre. Je la déteste cette chambre. Aussi froide que son cœur avais-je penser en pensant à ma mère.
Oui, je ne l'oubliait pas. Elle restait là, accrocher à mes souvenirs d'enfance et je l'a sentait flotter dans l'air du temps, son âme errante, perdue depuis des mois.
Je l'a comparais à un soleil noir, mais elle fait plus volontiers penser à une lune qui s'en doute m'a marquer de sa redoutable influence.
C'est beau non ?Il était 8heures quand le jour a commencé à se lever. J'ai pris mon téléphone pour répondre à Léo, je pensait que je m'auto-détruisais à agir comme ça. Mais c'était plus fort que moi, il m'attirais et j'avais beau repousser tout sentiments, je craquais inlassablement.
« Bonjour »
« Tu ne réponds que maintenant »
« Si tu veux je peux aussi ne pas répondre »
Il avait le don de m'énerver avec ses remarques et son air supérieur.
L'après-midi même, on c'est vu au groupe témoin. Le thème d'aujourd'hui c'était " décrire notre douleur ". J'ai commencé
- La douleur morale, c'est pas quelque chose de descriptible. Tu peux la ressentir puis souffrir mais tu n'arrivera pas à en guérir. Au pire tu l'enfouira au fond de toi et tu finira pas r ne plus y penser mais du jour au lendemain elle peut remonter à la surface et te tuer petit à petit, car sachez qu'une cicatrices intérieur ne meurt jamais.
À la fin de la réunion, je me suis retrouvée une fois de plus, sur les marchées, avec Léo.
On a parler de moi un peu et de lui surtout. J'ai appris qu'il était né à Paris, en France, et que plus tard il avait été adopter par un couple américain. Il avait fait du basket et du foot et avait là phobies des araignées.
Je me retrouvait beaucoup dans ce qu'il disait malgré nos différents parcours.
Quand Marie, l'assistante de mon psy est venue me chercher je me suis lever pour dire au revoir à Léo, mais il m'a embrassé.
Ça n'a durée que quelques secondes, puis il est parti sans dire un mot.

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Vu sur le Monde
Fiksi Remaja" Un jour elle va partir, elle va foutre le camps, elle va lachée prise. Mais t'aura rien vu, rien voulu voir. Rien entendu, rien voulu entendre. Tu la laisse courir, sauter dans ce putain de vide. Mais on est pas pire ou mieux qu'un autre, même les...