Fear.

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Malgré se que je lui avais dit la veille, j'ai été le voir. Je me suis dis que je devais être folle, que je préférais donner ma confiance pour ensuite la retirer plutôt qu'attendre de nombreuses preuves pour pouvoir la donner.
Le psy m'a dit que je pouvais aller le voir de 14 à 16h et qu'ensuite je devrai aller le voir pour une " consultation ".
Je suis arrivée au parc avec Marie, l'assistante de mon psy. Elle m'a déposer avant de repartir à l'hôpital.
Léo était déjà là.

- Je n'est jamais vu quelqu'un aussi déterminée à vouloir mettre fin à un début d'amitié mais qui pourtant viens le voir le lendemain. A-t-il fait remarquer

- Oui, mais j'allais m'ennuyer toute l'après-midi alors il me fallait quelqu'un pour me divertir. Ai-je souris.

On a commencer à parler, de tout de rien. Il m'a raconté son enfance désastreuse. Rempli de crimes et de sottises qu'il avait été pu commettre. J'écoutais, n'osant répondre quoi que se soit. En réalité il ne me laissait pas le choix, il devait savoir que je n'aurai eu pas grand chose à raconté face à toutes ses horreurs qu'il a pu traverser. J'admirais le courage qu'il avait d'en parler. Moi même je n'aimais pas évoquer ma vie et les problèmes qui la constitue.
Il continuait à me regarder dans les yeux, rendant le moment presque gênant.
Il a finit par dire :

- Et toi ? Le genre de fille à avoir le cœur un peu brisé, un peu rafistolé ?
- Ouais, on peu dire ça !

Il a sourit.

- Donc, raconte moi !
- Te raconter quoi ?
- Ta vie, ton ressentis ? Tes peurs

Je n'es rien répondus.

- Tu as le droit de pleurer si tu veux petite. A-t-il ricané
- Mes larmes ne coules plus, je suis en manques de carburant, de sentiments. Ai je dis fermement.

À 16heure je suis repartis. Je suis arrivée devant le psy et il m'a dit :

-  Alors, Léo ! Tu l'aime bien ?
- J'ai peur de lui.

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