Kiss me before I go, ...

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POINT DE VUE DE CHRISTELLE:

Ces yeux, mon Dieu ses yeux. Lorsqu'il rompt le contact visuel, je suis presque déçue, mais je comprends qu'il aie aussi envie que les choses avancent.

Il m'embrasse les cuisses, remontant gentiment vers mon sexe. Je suis trempe, je le sais, ça fait longtemps qu'un homme ne m'a pas donné autant envie de lui.

Lorsque ses lèvres touchent les miennes, je ne peux m'empêcher de me cambrer. Sa langue experte connaît le mouvement le plus propice à me faire décoller, déjà ma respiration se modifie. Je suis parcourue de frissons, et les cercles réalisés sur mon clito me rendent dans un état second, je ne suis plus que sensations. Gentiment, je sens qu'il introduit des doigts en moi. Il effectue de petits mouvements, mais très efficaces. Je respire rapidement et gémis doucement. Je le sens sourire contre moi, sans pour autant abandonner sa mission. Il accélère doucement, je me cambre au maximum, attrape le drap, et pousse un cri lorsque je ne peux plus tenir cet ouragan de sensations.

Il m'embrasse doucement entre les jambes, je frissonne de plus belle, tout mon corps est en alerte. Il se lève, va vers la petite table où nous attendent les verres et la bouteille.

Il fait sauter le bouchon sans grand effort, je suis surprise qu'elle ne l'éclabousse pas, après les balancements qu'elle a subis lorsqu'il la portait. Il le verse dans deux belles coupes, et je ne peux m'empêcher de l'admirer encore une fois. La bosse dans son caleçon me montre bien qu'il y aura une belle suite à notre aventure.. Il m'amène le verre et nous trinquons à notre santé. Le liquide sucré pétille en moi et je me sens légère et heureuse.

Après qu'il ait pris une gorgée ou deux, il repose son verre, me prend le mien des mains tout en commençant à m'embrasser de plus belle. Je l'attire contre moi, il dépose la coupe à l'aveuglette sur la petite table. de nuit brune. Puis ses mains viennent me caresser la nuque, et descendent jusqu'à mon soutien-gorge, qu'il dégrafe avec aisance.

Il est sur moi, je sens sa queue contre mon ventre, et je ne peux attendre plus longtemps... Il le sent et ouvre un tiroir de la table de nuit pour y chercher quelque chose. Son geste devient d'un coup plus agité, il regarde dans le tiroir, et murmure, plus pour lui que pour moi, d'un ton agacé:

- Meeeeerde. Les préservatifs. J'ai oublié de prendre des préservatifs.

Puis, me regardant:

- Je suis vraiment désolée, je pensais en avoir ici..

Je suis plus désolée pour lui que pour moi, étant donné que pour l'instant, lui, n'a rien reçu.

Et c'est ainsi qu'avec un regard provocateur je me mis à genoux devant lui, et lui baissai son caleçon, de manière à pouvoir sortir sa queue bien dure, que je fourrai dans ma bouche, le regardant droit dans les yeux.

POINT DE VUE DE LUCIE:

Il est sous mon porche depuis bientôt trois heures, avec ce qui ressemble à une fleur. Je soupire, et descends les escaliers. Chaque marche équivaut à un souvenir rejaillissant, un moment où j'espérais un jour pouvoir appartenir à Noël. Et maintenant? Maintenant je le laisse devant ma porte sans le laisser entrer, alors que c'est moi qui suis en faute? Comme je suis enfantine. Je ne mériterais pas d'être avec lui.. Enfin. Si nous sommes toujours ensemble, qui sait. Tout d'un coup j'hésite à ouvrir cette porte. Et s'il venait à rompre avec moi, serais-je dans l'état d'encaisser un coup de plus? Pourtant, je dois en avoir le coeur net.

Je rajuste nerveusement mes cheveux derrière mon oreille, et déverrouille la porte.

Le jour où j'ai réaliséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant