Le retour

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Je ressortis de la pièce, je n'avais plus envie de m'amuser, je voulais juste rentrer. Le gars avait apparemment apprécié ma prestation, il était désormais couché sur le lit, vidé de ses forces. Mon esprit était dans une tornade, et les débris de mes pensées sombres l'heurtaient de plein fouet, le faisant saigner. Ce sang était désormais mes larmes, coulant sur mes joues, se poursuivant les unes après les autres. Les gens ne prêtent pas attention à moi, tant mieux. Je n'aime pas pleurer en public. Quelqu'un agrippe mon bras, me tire à part, je n'ose pas regarder, je fais l'inventaire des personnes qui pourraient être aussi familières avec moi, je me dis que ce doit être Lucie, je m'enfouis dans ses bras. Tiens, ce n'est pas le parfum de Lucie. C'est une fragrance musquée, une eau de toilette pour hommes. Je lève les yeux, Théo me tient dans ses bras. Je me dégage, hurle, le gifle, pars en courant. En partant, je sens une dizaine de regards interrogateurs se poser sur moi. Merde. Je veux bien la finir, cette soirée. J'allai donc au bar et me servis un shot de vodka, puis un autre. Au quatrième, quelqu'un me saisit le poignet. J'étais trop saoûle pour protester. La fille aux cheveux rouges. Joanne. Elle me regarde, inquiète. Mes yeux ronds la font sourire, elle me prend dans ses bras. J'aime bien son odeur. On aurait envie de la manger. Puis, tout d'un coup, nous nous fixons yeux dans les yeux. Elle se penche délicatement vers moi, de manière à ce que je puisse la repousser. Mais je ne la repousse pas. Nos lèvres se touchent. Elle me réconforte. On s'embrasse plus intensément, ses baisers doux comme des plumes deviennent ardents, nous nous serrons l'une contre l'autre, en titubant, nous trouvons une chambre et, avec précaution, fermons la porte. Je suis bourrée. Plus bourrée tu meurs. Je commence donc à me dévêtir de manière sensuelle, elle me regarde amusée. Mais bientôt je sens que j'ai toute son attention. Il faut croire que je suis douée. Je m'approche d'elle, elle veut me toucher, je recule. Je suis en sous-vêtements. Je suis sûre de moi. Je suis vraiment bourrée.

POINT DE VUE DE JOANNE:

Et voilà, je suis venue pour l'empêcher de boire, et mes pulsions m'ont rattrapées. Et maintenant, elle me fait un striptease. Pas possible d'être plus douée. Tous ses mouvements sont doux, aguichants, m'enflamment. Elle bouge ses hanches, au rythme de la musique que l'on peut entendre de la pièce voisine, elle se mordille légèrement la lèvre, elle pourrait faire douter une hétéro. J'ai envie qu'elle soit à moi. Je suis possessive. Je veux l'avoir. Quand je suis venue pour la toucher, elle s'est éloignée. Elle doit être expérimentée. Elle connait tous les trucs. La fillette faible que j'ai vue en elle à notre rencontre sur le balcon a définitivement disparue. Devant moi se tient une tigresse, véritable déesse. Sa façon dont elle fait basculer ses cheveux... Dont elle me regarde avec ses yeux bleus... Je ne peux plus supporter cette attente. Je la regarde, suppliante. Je ne me reconnais plus non plus...

Elle se couche sur le lit. Je lui fais écarter délicatement les jambes, sa robe remonte. J'écarte sa culotte et glisse mes doigts derrière le tissu. Elle gémit. Ca n'avait l'air de rien, mais il me semble que le striptease l'a autant excitée que moi. Bien. Je glisse mes doigts plus profondément, elle ronronne de plaisir. J'approche ma bouche de son bas-ventre, remonte complètement sa robe, l'embrasse en-dessous du nombril, encore et encore. Je descends gentiment, elle est aussi dans l'attente. Ma langue entre en contact avec son clito déjà dur, elle soupire de plaisir. Je la caresse sensuellement et, en même temps que je la lèche, mets mes doigts en elle. Elle sourit, elle est aux anges. Parfait. Je vais plus vite, elle rit, soupire, me prie de continuer, je l'embrasse, puis redescend. J'arrive à lui faire atteindre l'orgasme rapidement, elle me demande si je souhaite aussi recevoir ma part, je ne dis pas non. Elle se tourne, se met à quatre pattes et vient vers moi en marchant d'une manière lente et féline.

Elle m'enlève mon short, et l'explosion de sensations tant attendues arrivent. Je sens chaque baiser, chaque caresse comme un millier de frissons. Elle me fait décoller. Je ne peux même pas décrire la sensation. Ce n'est pas comparable avec aucun des gars qui m'as fait un cunni jusque là. Cette fille est putain de douée.

Le jour où j'ai réaliséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant