Chapitre 8 : Maladie

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Aujourd'hui, on a cours de sport. Ce n'est pas que j'aime le sport, mais ça me permet de me défouler. On viens de commencer le cycle de volley, ce qui pour moi est moins cool, car on doit faire des équipes. Pour l'échauffement je reste seule, mais au bout d'une dizaine de minutes,  il faut bien que je rejoigne une équipe, qui "m'accueille" avec des regards, qui relèvent soit du mépris, soit de la crainte.
Après que la prof nous ait encore rappelé les règles, on commence a faire des passes, puis 20 minutes plus tard, nous commençons des petits matchs entre les équipes de 6.
Alors que je m'applique à bien couvrir le fond du terrain ( là où personne ne tire car les filles sont de toute façon faible). Nous sommes en train de perdre, donc nous sommes au dernier terrain. J'entends un groupe de garçon au terrain supérieur dire :
"- Ça se voit quand Samuel est absent hein ? On passe du premier au 4 ème terrain !
-C'est clair qu'on est ridicule sans lui...
-Le pire c'est qu'il est tellement sympathique qu'on ne peut pas lui en vouloir."
Après avoir entendu ça, je furète tous les terrain, pour vérifier leur affirmation. Effectivement, il n'est pas là. Je me cache le visage d'une main, par réflexe ; je me dis :
"qu'est ce qui me prends ? Depuis quand je m'inquiète pour lui ? Ce n'est qu'un garçon qui est prêt à tout pour être populaire, y compris faire semblant d'être ami avec une fille isolée. Il n'y a aucune raison que je m'inquiète pour lui ! " Ces mots ne changent rien. J'ai chaud, j'entends le battement de mon coeur. Ce n'est rien, c'est le sport !
Le match reprend, on perd encore. Mais cette fois-ci, je n'ai rattrapé aucune balle. La professeure me demande si ça va, et je lui dit que j'ai un léger mal de crâne, que je peux continuer; elle me dis qu'au cas où, il vaut mieux que j'aille m'asseoir. Ainsi, vu que c'est le dernier match, j'ai le droit d'aller me changer en avance. Je me change vite, et sors afin de ne croiser personne. Vu que nous n'avons pas de cours après, je sors de l'école, et rentre direct chez moi. Je dépose mon sac, enlève mes chaussures et mon manteau, me change en tenue plus confortable, mets tout les habits de sport à la lessive, me prends une poignée de céréales et me glisse sous ma couette.
Je suis sur le côté, avec les genoux repliés à la poitrine. Je respire. Ici je suis au calme. La précipitation du volley a perturbé mon esprit, c'est pour ça. Samuel est un camarade de classe, comme tous les autres, dont la seule différence est de n'avoir pas compris qu'il ne faut pas s'approcher de moi.

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NDA :
Coucou !
Il ne reste que 2 chapitres avant la fin !
Je pense peut être faire une suite, mais je ne suis pas sûre, car j'ai plein d'autres idées d'histoire et y travailler toute la journée ne suffirait même pas !

À partir du prochain chapitre, il va y avoir de grands changements pour l'héroïne !

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