Les eaux calmes sont les plus profondes

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Dans la chambre d'Antoine à Clairefontaine :

PDV de Antoine :

J'étais bien dans mon lit, enroulé dans ma couette jusqu'a ce que je sente quelque chose me chatouiller la joue et le rire de quelqu'un qui visiblement semblait beaucoup s'amuser de la situation : chaton ?

J'ouvre péniblement les yeux et je me retrouve nez à nez avec une plume que Alicia me frotte sur le visage.

Je la tire par la bras et la fait chuter sur le lit ce qui la fait exploser de rire!

Je ne peux m'empêcher de rire à mon tour : "le chaton n'est pas content Alicia. Depuis quand on réveille les gens avec une plume.

Alicia se redresse avec agacement : depuis que des plumes tombent de mon attrape-rêve.

Je lève les yeux au ciel : tu es toujours dans tes délires d'indiens ou je ne sais pas quoi.On dirait que tu as fais de ma chambre un temple vaudou.

Elle pointe le doigt vers moi : ne critique pas Antoine alors que tu ne connais pas. Mes délires d'indiens comme tu les appelles ça m'aide à me sentir mieux. Et puis ne mens pas je suis sure que cette nuit a été reposante pour toi bien plus que les dernières.

Je la regarde avec gentillesse : si tu te fies seulement à ça Alicia on est pas rendus. Enfin qu'importe ! Si ça t'aide alors je te laisse tranquille. Je me lève du lit et lui balance l'oreiller à la figure : je vais à la douche. Ne bouge pas d'ici s'il te plait. Si quelqu'un entre tu te caches, je n'ai pas encore parler de toi aux gars."

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Je rentre dans ma salle de bain puis dans la cabine de douche. Je chante sous l'eau chaude comme à mon habitude quand tout à coup je vois Alicia entrer en panique et se poser devant la porte ce qui me coupe net.

J'allais protester puis je me suis ravisé quand j'ai vu qu'elle m'implorait de me taire.

J'entendis alors la voix de Paul : "frère ?

J'essaye de lui répondre le plus naturellement possible : je prends ma douche Paul, on se voit au petit déjeuner."

J'entends vaguement Paul me dire qu'il me gardera une place.

Je reviens à Alicia et je l'interroge alors du regard : "vraiment Alicia t'avais que cette solution.

Elle me regarde innocemment : bah j'ai eu peur qu'il rentre vu que la porte était pas verrouillée. T'aurais voulu que j'aille me cacher sous ton lit tout dégueulasse, plutôt mourir.J'en ai rien à faire moi de te voir à poil, ça me fait rien du tout. Si ça te gène toi c'est que c'est pas normal.

Je lui demande ma serviette en la fusillant du regard : ce qui devient pas normal c'est que tu me parles comme si de rien n'était dans ma salle de bain alors que je suis à poil.

Elle tire la langue et me lance avant de fermer la porte : je continuerais juste à dire que tu as tout ce qu'il faut pour plaire aux filles. Je suis sure que Lea est très satisfaite de toi au lit."

Celle ci alors, elle n'a aucun filtre en matière de langage.

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Après m'être vêtu de mon petit uniforme quotidien : jogging, polo et puma aux pieds je pars rejoindre mes gars au petit déjeuner et je m'assois à coté de Paul. Je lui demande si il n'a pas remarquer une présence particulière parmi nous ce matin.

On apprend à se connaîtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant