(Quelques semaines plus tard)
Les yeux s'ouvrent progressivement, la chaleur est monstrueuse dans la chambre, Liam retire la couverture de lui et respire un coup. La deuxième respiration à côté de lui se fait plus douce et plus reposée que lui qui est éveillé. Le beau visage de la femme qu'il aime lui rappelle sans cesse pourquoi il a décidé de revenir sur son idée de tout arrêter. Où est passé le Liam d'autrefois ? L'homme le meurtrier sanguinaire, aimant faire souffrir rien que pour assouvir ses pulsions animales. Mais aujourd'hui, à cause d'elle, à cause de cette jeune femme cet ange qu'il a enfermé en enfer avec lui, plus rien n'est pareil. Encore deux missions et deux purges et ce sera la fin. Deux missions pour préserver les richesses du gang et deux purges pour régler ses affaires et fin de tout.
Il caresse doucement le visage d'Addison puis il se lève pour aller se préparer à partir en mission, encore une fois pour plusieurs jours. Laisser Addison entre les mains de son gang ne lui plait pas mais il n'a pas d'autre choix. Encore groggy il se déplace lentement dans la chambre pour prendre ses affaires dans son armoire, puis il se dirige vers la salle de bain. Une fois dans la douche italienne il laisse l'eau couler et commence à se concentrer pour sa mission, une tâche qui le dégoûte de plus en plus, mais on ne choisit pas toujours son destin. Deux petites mains se longent le long de ses hanches lui faisant une sorte de ceinture, même si les deux mains se touchent à peine tant la différence de carrure est importante.
La tête d'Addison entre les omoplates de Liam, l'alliance parfaite des deux corps qui dans quelques minute seront séparés à nouveau. Ce qui ne plait pas du tout à la jeune femme. Qui ne manque pas de le lui faire comprendre en essayant de le faire culpabiliser parfois ou bien de lui faire peur en lui faisant imaginer qu'il pourrait lui arriver quelque chose.
A- et si... j'étais enceinte ? Tu me laisserai seule là entouré d'hommes qui restent ... des hommes dangereux ?
L- arrête de je te dis, premièrement tu n'es pas enceinte et deuxièmement- dit-il en se tournant vers elle et la prenant dans ses bras - j'ai toute confiance en mes gars, enfin presque, mais il y a Harry qui sera là normalement j'emmène Niall avec moi
A- et Louis ?
L- Harry sera là je te dis, t'es protégée
A- désoler mais je n'aime pas quand tu part, je voudrais au moins aller dans un endroit où je me sens en sécurité comme par exemple... chez ma mère
L- NON! pas maintenant, c'est ici c'est tout ce que tu as je ne te laisserai pas partir au risque de ne plus jamais t'avoir avec moi
A- tu tiens à moi ou bien tu me considère comme une propriété
L- les deux!
Puis il sort de la salle de bain en attrapant une serviette au vol. Addison se rince et se sèche dans la salle de bain, puis une fois terminée elle s'habille et rejoint Liam qui prépare ses affaires pour partir, ensuite il sort de la chambre et la voilà qui le suit jusque dans sa salle d'armement. Elle l'observe poser son sac sur le bureau au centre de la grande pièce remplie d'armes de toutes sortes, du petit couteau aux snipers, arcs et flèches, mais encore haches et lances flammes. L'homme se poste devant une grande grille, tape un code sur le petit écran et ouvre la grille, puis sélectionne précautionneusement une ou deux armes, referme la grille en mettant la sécurité puis retourne vers un plateau de couteaux de toutes tailles, puis en met un à sa cheville, deux à sa ceinture et quatre dans sa veste.
A- quand compte tu arrêter tout ça ? Tu ne vas quand même pas faire ce job, si on peut nommer cela ainsi, toute ta vie ? Ce n'est pas du tout une perspective d'avenir sinon pourquoi tomber amoureux de moi alors ? parce que tu sais très bien que je refuse de mener une vie comme celle là, je préfère rentrer chez ma mère ou mourir si c'est ma seule option
VOUS LISEZ
OBSCURIA
Fanfiction« Je ne suis pas une meurtrière j'ai sauvé la vie de Liam en réalité. Mais pour sauver une vie, j'ai du en prendre une, qui de nous être humain est assez qualifié pour avoir le droit de vie ou de mort sur terre, alors que nous sommes tous des mortel...