OBSCURIA

II

Au bout d'une heure et demi de trajet, fatiguée de crier et de frapper, Addison est allongée,  attendant que le trajet soit terminé et surtout qu'on la sorte du van. Elle est fatigué, pourquoi est elle descendu? Pourquoi n'a-t-elle pas pu fermer cette fenêtre avant qu'il ne soit trop tard ?! "Qui va s'occuper de Logan et maman maintenant ?!" L'angoisse la prend et elle s'en veut d'avoir été impulsive, d'avoir sauvé la vie de son chat et non celle de sa mère et de son frère. Qu'elle idiote! Alors qu'elle culpabilise, le van s'arrête et la porte s'ouvre, elle se relève et une main l'attrape par le pied. Elle crie et tente de donner des coups de pieds à ses ravisseurs mais elle se prend un puissant coup dans la figure. Les larmes submergent son visage mais elle veut se défendre, puis elle est tiré par les cheveux dans une grande maison au bord de la mer. Elle ne reconnaît pas l'endroit mais malgré la pénombre elle entend les vagues et reconnaît l'odeur de la mer.

Elle se retrouve à moitié par terre traînée comme une serpiere, pour finalement se faire jeter dans  un petit escalier, puis une fois en bas elle tente de se relever malgré les douleurs dorsales et céphalées intenses. Quand elle essaye de se relever l'homme la prend par la nuque et la balance dans une sorte de sous sol humide et froid. Puis la porte se referme derrière elle. La voila prisonnière de la purge. Elle reste un moment à terre, le temps de reprendre ses esprits.

La jeune femme pose mes mains sur sa tête, une fois que les céphalées deviennent moins intenses elle arrive à se tourner et se relever un peu sur ses genoux. Elle essuie ses yeux et regarde autour d'elle, c'est un peu sombre, très humide, froid, pas tout à fait vide, alors elle se lève tant bien que mal pour aller fouiller dans le débarras qui l'entoure. Elle pousse les petits meubles en essayant de ne pas faire de bruit, la première chose qu'elle trouve est un paquet de feuilles détrempées, elle essaye de lire ce qu'il y a dessus mais c'est en code chiffré, impossible de comprendre et ce n'est pas le moment. Elle continue de chercher entre les feuille et les cartons, les vieux bouts de tissus et quelques bouts de plastiques. Rien, ce n'est qu'une poubelle!
Pendant ce temps, ses ravisseurs rangent leur matériel et font un point sur la situation. Nous avons plusieurs hommes dans cette équipe, ou plutôt ce gang de la purge.

Le dernier de la bande c'est Zayn, un jeune homme typé maghrébin qui cherchait du travail et qui s'est retrouvé embarqué dans un des gangs les plus redoutable du pays. Il y a Harold, on l'appel le psychopathe, un garçon séduisant aux cheveux bouclés, qui utilise son charme pour appâter des victimes, qu'il prend plaisir à torturer jusqu'à la mort. Ensuite nous avons Niall, beau blond, le fantôme. Il est partout et très rapide, un professionnel de tous les arts martiaux, il n'a, semble-t-il, peur de rien et ne semble rien ressentir depuis que la femme qu'il a aimé a été tué sous ses yeux un soir de purge, depuis il tue à la purge chaque mois en s'imaginant venger sa chère et tendre. Puis il y a Louis, le sanguinaire aux yeux océans avec sa voie haut perchée, celui là il n'a pas froid aux yeux. Il tue pour le plaisir de regarder les gens mourir se vidant de leur sang, pourquoi ? Personne ne le sait, mais il semblerait qu'en réalité il cache ses peurs en souriant devant le sang, comme une sorte de réflexe nerveux.

Enfin, il y a Liam. Le chef du gang, assez grand, musclé comme il faut, un peu barbu, un homme autoritaire et déterminé. Un chef de gang faisant preuve d'une grande détermination, il est le plus redoutable et personne n'ose le défier, sauf quelques petits gangs de rue pathétique et sans avenir. Liam est quelqu'un de consciencieux et ne laisse rien au hasard, mania du contrôle et dur il mène son équipe à la perfection. La purge est son business le plus important du mois, il a des réclamations de gens haut placés qui réclament des services durant la purge, comme tuer des gens ou livrer des captif, pour des chasses privées durant les nuits de purge. Mais il profite toujours des nuits de purge, pour se défouler également.