Chapitre 1 : était-ce nécessaire d'en arriver là ?

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. :: J U S T I N B I E B E R ::.

Miami.

-8h58.



Faisant le moins de bruit possible, je tentais de m'échapper de la chambre d'hôtel dans laquelle j'avais séjourné pendant quelques jours. Je quittais, enfin, cette suite en vérifiant que la porte était bien fermée et si la jeune fille endormit dans mon lit ne s'était pas réveillée. Je n'avais pas le temps de la gérer, encore moins de trouver le moyens de m'en débarrasser. On m'avait déjà assez trop vu avec des femmes, ou devrais-je dire ; des prostituées au bras. Pas que ça me dérange, au contraire. J'aimais l'attention qu'elles m'apportaient toutes. Aujourd'hui, je n'avais qu'une envie, prendre mon jet sans encombre. Je savais à l'avance que l'entrée de l'hôtel été déjà bondé de fan ou de paparazzi. Seulement, je n'avais pas le temps ce matin.

J'entrais dans l'ascenseur, neuf heure s'affichait à ma Rolex, j'étais presque en retard, mais ces matins là n'étaient jamais facile, surtout pas après la nuit que je venais de passer en compagnie de la jolie brune qui dormait toujours entre les draps du lit que j'avais déserté une demi-heure plus tôt. L'employé de réservation me souriait en me remerciant de mon passage. J'hochais simplement la tête en mettant mes Ray Ban sur mon nez. Mes gardes du corps m'attendaient déjà devant l'entrée. Aussi tôt les avais-je dépassé qu'ils se dressèrent à mes côtés. Je soufflais exagérément. Une fois la porte franchit, les flashs des paparazzis m'aveuglèrent, leurs questions idiotes et les hurlements des fans massacraient mes tympans. Comment étais-je censé faire de la musique avec des oreilles en mauvais états ? Heureusement, la voiture qui m'attendait me servit d'échappatoire. Je souriais aux fans et fit quelques gestes maladroits de la main avant de m'engouffrer dans la voiture, direction l'aéroport de Miami pour me rendre à New York pour une soirée en compagnie de tout le show business.

Voilà à quoi rimait ma vie depuis plus de trois ans maintenant. Les femmes, l'argent, la drogue, l'alcool, les soirées et ma musique. J'avais tout pour un être une puissance hollywoodienne et pourtant, je m'ennuyais. Il n'y avait que quelques facettes de ce monde qui me faisait encore sourire. La plus part du temps, composer ou rencontrer mes fans. Ma vie personnel n'était qu'un véritable fiasco. A vingt quatre ans, la seule chose dont je pouvais être fière était ma carrière professionnelle, et encore, c'était relatif. J'avais réalisé mon rêve, un rêve qui s'était vite transformé en un véritable cauchemar dont je ne parvenais pas à me réveiller.

Les jours passaient, et je sombrais de plus en plus. Ma vie n'avait pas le moindre sens. Bien sûr, tout cela, je devais le garder pour moi. Scooter tenait coûte que coûte à ce que je garde mon image de Bad Boy, une image qui plaisait aux femmes. Le seul souci était que j'avais dépassé le stade de Bad Boy il y avait bien longtemps. J'étais devenus bien pire et j'en avais conscience. Je n'en étais pas forcement fière mais c'était qui j'étais. Il n'y avait rien à faire et j'avais tout essayé. J'avais l'impression d'être encore un lycéen dans ma tête. Un gosse. Peut-être était-ce ce que j'étais. Peut-être avais-je régressé ? Parfois il m'arrivait de comparer ma vie actuelle et celle que je menais encore il y a plusieurs années. J'y pensais des heures durant. J'y pensais pendant des nuits entière pour en revenir toujours au même point ; cette vie me manquait. Les choses avaient tellement changés. C'était dans ces moments de réflexion que je réalisais vraiment à qu'elle point j'étais malheureux, à quel point je regrettais mes choix.

Mon entourage avait aussi changé. J'avais coupé court avec beaucoup de personnes, enfin, elles avaient coupé court avec moi. Mes meilleurs amis avaient désormais fait leur vie tandis que la mienne était de plus en plus catastrophique. Mais à quoi bon me tourmenter ? C'était mon destin, ma vie. Il n'y avait plus rien à faire.

Seul Fredo était resté à mes côtés et heureusement, je n'aurais pas supporté de perdre l'un des pilier principal de ma vie. Nous étions peut-être pas frère grâce à la lois mais je le considérais comme mon véritable frère, au même titre que Jaxon. En parlant de Jaxon, lui et Jazmyn étaient devenues les personnes qui me procuraient encore du bonheur. Mes parents étaient toujours mariés même si je sentais que ma mère lâchait prise. Rien d'étonnant, mon père enchaînait les maîtresses depuis que ma carrière avait décollé et que l'argent coullait à flot à la maison. Les choses entre ma mère et moi se sont dégradés, tellement que je l'évitais au maximum ce qui m'avait automatiquement rapproché de mon père, soit de l'impensable. Certes, il était toujours derrière moi pour m'épauler mais, bizarrement, jamais pour les choses positives. Il était tellement fière de ce salop que j'étais, du fait que les femmes se jetaient à mes pieds, que je « profitais de ma jeunesse »...

Ironique quand on sait que c'était des raisons pour laquelle on ne se supportait pas. J'étais exactement ce que je détestais le plus il y a quelques années. Pas étonnant que ma mère était déçu de moi. Le jour où j'avais réaliser ça, j'avais cru mourir. Elle m'avait énormément aidé durant ma tournée, durant les moments où j'étais confronté à la dur réalité du monde. Elle était la seule personne qui avait su m'aider à renoncer à l'une des plus importantes dans ma vie. A renoncer, mais sûrement pas l'oublier, non, juste à m'y faire. J'en arrivais parfois à me demander si les choses auraient été différentes si j'avais su dire non. Dire non à Scooter et ses idées et machination qui m'ont conduit à être celui que je suis aujourd'hui.

Dire non, une chose que je ne savais plus faire depuis bien trop longtemps. Scooter gérait ma vie et je n'y pouvais plus rien. C'était trop tard. Le mal était déjà fait. Maudit soit-il. Je ne comptais plus les contrats plus minables les uns que les autres qu'il m'avait fait signer. Il me forçait constamment la main, il se croyait plus malin que moi, il pensait que je ne voyais rien à ses manipulations. Il devait sûrement se dire que j'étais constamment défoncé pour me rendre compte de quoi que ce soit, c'était là sa plus grosse erreur. Je voyais tout mais disais rien, là était la différence. J'étais malheureux mais pas encore idiot. Je ne trouvais simplement plus de raison de ne pas faire ce qu'il me demandait. Au début, je protestais, m'opposais mais en vain. Il m'avait déjà fait tout faire pour vendre, je m'y était fait et avait même fini par trouver certains cas amusant. Encore plus triste.


Mon jet privé décollait enfin pour New York City. Il était enfin temps, je commençais à en avoir assez de m'apitoyer sur mon sort. Il n'y avait pas d'autre solution que d'avancer la tête haute, peu importe le reste. J'avais perdu mes amis d'enfance, beaucoup de membres de ma famille, ma propre mère, et le plus difficile, elle... Il m'était impossible de passer une journée sans me demander ce qu'elle était devenue, ce qu'elle faisait au moment où mon esprit se remémorait son magnifique visage, ses pas de danse envoûtants, ses yeux pétillants, elle toute entière. Était-elle heureuse ? Que faisait-elle de sa vie ? Voyageait-elle ? Était-elle mariée ? Célibataire ? Et par dessus tout, m'avait-elle pardonné ? Oublié ? Autant de questions que de souffrances. Après ce jour là, celui où j'avais tout arrêté, je ne l'avais plus jamais vu ou même entendu parler d'elle. Elle avait disparu de la circulation, de la terre. Quatre longues années et j'avais sûrement imaginé tous les scénarios possible et imaginable pour elle. Me manquait-elle ? Une question que je préférais éviter. Pour mon bien être, cette question devait être évitée. Je m'allongeais dans mon siège et fermais mes yeux. Il fallait que j'oublie. Oublier... Pathétique. 



BONNE ANNEE ♥♥

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BONNE ANNEE ♥♥


Vos avis ?

C'est différent n'est-ce pas ? Mais ne vous en faite pas, ce n'est que e début. 

Je me contente juste de replacer les choses dans leur contextes après ces quatre ans. 

Another Jelena Story - Tome III "Addicted to a memory".Où les histoires vivent. Découvrez maintenant