Hellooooow !! Bonne et heureuse année à vous tous ! J'espère que vos fêtes se sont bien passées et que vous vous êtes régalés !
Vous êtes d'attaque pour ce nouveau chapitre ?
Comme je suis monstrueusement à la bourre en Illustrations, on va en faire qu'une ici. Une petite illustration, pour découvrir un peu le design du nouveau perso : Karek. C'est un de mes OC que j'utilise régulièrement dans différents RP. Si vraiment j'arrive à trouver le temps, je vous ferai aussi une illustration du "totem" (vous verrez ;) ) mais je ne garantis rien :x
On garde donc les mêmes quotas : 30 et 35 votes^^
Bonne lecture ♥
Le réveil fut compliqué. Ezarel avait la bouche pâteuse et savait qu'il avait un peu abusé de l'hydromel. Ne sachant pas quand il pourrait à nouveau avoir du miel, il avait préféré faire des réserves pour son organisme. Toutefois, tenant bien l'alcool, Ezarel était resté à peu près lucide une majeur partie de la soirée. Il grommela en se souvenant avoir fait une démonstration de la gigue elfique. Absolument ridicule. Pourtant, il se remémorait bien les applaudissements et les cris d'encouragement des Ombreuses.
Refusant de faire face à cette nouvelle journée qui se présentait, Ezarel s'enfonça plus profondément sous sa couette en duvet. Même en été, il ne pouvait dormir découvert. Il était comme ça, la chaleur et le poids de sa grosse couette était pour lui nécessaires et réconfortants. Et puis, cela créait une barrière infranchissable pour les Moustigres. Imaginez donc, la belle peau de pêche de l'Elfe affublée de gros boutons rouges ? Impensable !
Avant de se coucher Ezarel avait ouvert la fenêtre pour laisser un faible filet d'air aérer sa petite chambre. Les relents d'alcool aidant, l'Elfe trouvait l'atmosphère polluée, la veille au soir. Du coup, le courant d'air glissait depuis l'embrasure de la fenêtre pour venir souffler délicatement sur le front de l'alchimiste. Le sommeil le regagnait peu à peu. Après tout, Eweleïn voulait de lui qu'il se repose, non ? Elle n'allait pas lui reprocher de faire une grasse matinée, si ?
L'estomac de l'Elfe émit un petit couinement plaintif mais son propriétaire décida de l'ignorer tant que la faim n'était pas trop présente. Étrangement, ce furent les piaillements des Moelands qui l'extirpèrent définitivement du monde onirique.
- Oh ! Nom d'une fiole victorienne, jura l'Elfe en bondissant du lit.
Il se précipita à la fenêtre et observa les jardins. Au vu de l'activité qu'il entendait provenant de la grande place et des odeurs, la matinée était déjà bien avancée. Peut-être même que l'heure du déjeuner était passée. Auquel cas, Nevra et les autres l'attendaient à la plage. Et Ezarel se souvint de ce que le Vampire lui avait promis s'il ne ramenait pas ses jolies petites fesses dénuées de bronzage à la crique par lui-même. Le brun viendrait le chercher pour l'y traîner.
Ezarel enfourna une poignée de pain d'épice, resté sur sa table de nuit, dans sa bouche tout en enfilant des vêtements courts et souples. Il ne put s'empêcher de grimacer en mâchant. Le pain était rassi et avait perdu toutes ses qualités gustatives. Un petit déjeuner médiocre pour une journée qui s'annonçait toute aussi médiocre.
Rapidement, l'Elfe se badigeonna le corps de lait de noix de coco à poils courts, une protection solaire naturelle et délicatement parfumée. Il saisit une serviette propre et la glissa sur ses épaules nues comme il l'aurait fait avec une écharpe longue. Fin prêt, il s'élança dehors pour ne pas donner de bonne raison à Nevra de l'attraper. Ce fut essoufflé et à deux doigts de la crise d'asthme qu'Ezarel rejoignit enfin ses camarades. Ils discutaient tranquillement, assis dans le sable. Karek ne pouvait pas s'empêcher de montrer qu'il avait plus d'équilibre sur les mains que sur les pieds. Ezarel détestait les gens pédants comme lui. Il estimait être le seul à pouvoir faire des démonstrations de ses talents.
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Respire-Moi [BxB]
RomanceCela faisait des années qu'Ezarel avait vaincu son haptophobie. Du moins, il le pensait. A la réfréner en tout cas. Il a fallu d'un contact. D'un malheureux contact à même la peau pour le faire replonger dans les affres de son passé, régressant sur...