Chapitre 7 : L'assistante sociale

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DRING... DRING... DRING... je décroche le téléphone.

- Bonjour, c'est Mme Carter, l'assistante sociale.

- Ah oui...

- Je compte passer d'ici une demi-heure pour te parler de certains problèmes...

- Ok...

- Bon et bien à tout à l'heure alors.

Je raccroche. Fais chier. Et les problèmes continues. Qu'est-ce que ça va être cette fois ?

                               ***

TOC TOC TOC. Je vais ouvrir la porte.
C'est l'assistante sociale. Tu parles de sa demi heure, ça fait à peine dix minutes qu'elle m'a téléphoné.

- Bonjour.

- Bonjour Elenna, comment tu vas ?

- Très bien, vous voulez boire quelque chose ?

- Je veux bien du café merci.

- Je vous laisse vous poser dans le salon, j'arrive.

Je vais dans la cuisine lui préparer son café et reviens dans le salon avec.

- Tenez.

- Merci.

Elle attrape la tasse et bois une gorgée.

- Du coup, il va falloir qu'on parle de certaines choses...

- S'il vous plait, aller droit au but.

- D'accord. Ils veulent vous faire quitter la maison car vous n'avez pas de quoi payer cette maison toute seule...

- Quoi ? Mais je vais aller où moi ? C'est la seule chose qu'il me reste depuis que ma mère est... depuis qu'elle est partie il y a à peine deux semaines.

- Oui je sais, j'ai essayé de leur faire comprendre mais ils n'ont rien voulu entendre et ce n'est pas tout, pour bonne conduite, la peine de ton père à été réduite de cinq ans.

- Quoi ? Mais c'est pas possible ! Ils peuvent pas réduire la peine de ce salopard !

- Oui, je suis entièrement de ton avis mais de ce côté là, je crois qu'on n'y peut pas grand chose hélas.

Je met ma tête dans les mains. C'est horrible, comment je vais faire ? Mon père à vu réduire sa peine de prison, je n'ai plus de famille et maintenant il faudrait qu'on me vire de MA maison. Non, s'en est de trop. Je sais plus où je vais.

- Il y a une dernière chose.

- Quoi ? Encore ?

- Ils ont décidés puisque d'ici moins d'un an tu seras majeur de réduire la somme d'argent qui t'étais données.

-... et ça baisse de combien ?

- Presque de la moitié voir un peu plus.

Ça y est, je crois que c'est la fin. Le seul truc qui me rattachait à ma mère était le violon car elle adorait mais maintenant qu'ils vont me verser beaucoup moins d'argent je ne pourrais plus prendre de cours et atteindre le niveau que je voulais.

- Dans combien de temps il me vire de chez moi ?

Au début, elle n'ose pas répondre.

-... dans trois jours.

- Trois jours ?

Comment je vais faire pour m'en sortir ? Je n'ai plus rien. Plus de maison. Plus de familles. Plus de violon. Quasiment plus d'argents. Mais où vais-je aller ? Que vais-je devenir ?

- Il faut que...

Je n'eu pas le temps de terminer ma phrase que des personnes vêtues de noir de la tête au pied me faisait face dans le petit bout de jardin au niveau de la baie du salon devant la maison. Ils étaient quatre. Ils me regardaient. Ils attendaient. Je commence à reculer lorsque je les vois avancer vers la baie vitrée. Mme Carter, me demande ce qui ne va pas et finit par remarquer la présence de ces intrus. Puis, d'un coup, l'un d'entre eux fracassa la vitre avec une épée qu'il venait de sortir de sous sa longue cape noir. Le verre se brisa en mille morceaux en faisant un bruit cristallin. Et là, il posa un pied à l'intérieur de la maison. Je continuais de reculer jusqu'à toucher la cheminée où j'attrapa un tisonnier que je cacha dans mon dos. L'assistante sociale était juste encore au niveau du canapé. Elle ne bougeait pas. Elle devait être pétrifiée comme moi mais au point de ne pas réaliser ce qu'il se passait même si moi aussi je n'y comprenais rien. Qui sont ces gens ? Qu'est ce qu'ils nous veulent ? Un vent plus frais rentra dans la maison par l'ouverture qu'avait créé un des hommes noirs et me glaça encore plus que je ne l'étais. Mon coeur bas à mille à l'heure, ma respiration se fait plus saccadée. Les quatres hommes entrent enfin dans la maison. Ils s'attaquent à Mme Carter en lui tranchant le ventre. Du sang gicle de partout. C'est un carnage. Ils sont là, en train de la massacrer. J'en profite pour essayer de m'enfuir mais l'un d'entre eux le remarque et me cogne la tête contre le mur. Une douleur vive se propagea au niveau de mon front. Je repris mes esprits rapidement et lui donna un coup de tisonnier pour m'enfuir aussitôt en courant vers la porte. Je réussis à la franchir et à me retrouver dans les rues de la ville. Je coure sans savoir où je vais. Je sais juste une chose, qu'il faut que je me cache. Je n'ais pas les idées claires. Des larmes coulent de mes yeux. Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je ne comprend rien. J'entends des cris d'humains mais qui font penser à ceux que font les animaux. C'est eux. J'en suis sûre. Ils me cherchent. Je cours aussi vite que je le peux et mes pas me guidèrent vers une maison où je savais que je pourrais me cacher. Je frappa des grands coups à la porte.

- Tyler ! Ouvre moi ! Vite ! Tyler !

Il n'eut même pas le temps d'ouvrir totalement la porte que j'étais déjà rentrer et que je fermais la porte.

- Elenna ? Mais qu'est-ce qu'il se passe ?

- Ferme la porte à clé !

- Quoi ? Mais pourquoi ?

Je me laissa tomber contre la porte et pleura encore plus. Je tremble de partout, j'ai peur. Je revois la scène qui vient de se dérouler devant mes yeux et me cache aussitôt la tête dans les bras pour ne plus la voir mais rien y fait.

- Ils... ils sont rentrés chez moi....

- Qui ? Et qu'est ce que t'as au front ?

- Ils l'ont... ils l'ont tué...

- Quoi ? Mais qui ça ?

- Ils voulaient me tuer aussi...

À ce moment là, la mère de Tyler sors de la cuisine et vient par ici.

- Tyler ? Mais qu'est ce... Elenna ? Ça ne va pas ? Qu'est ce qu'il t'arrives ? Oh mais tu saignes !

- Je sais pas ce qu'il c'est passé, elle est arrivée en larme et après elle m'a dit que des personnes étaient entrées chez elle et qu'elles ont tués quelqu'un et qu'elles ont essayés de la tuer elle aussi.

- Oh mon dieu, viens là, on va te monter en haut, d'accord ?

Je monte en haut avec leur aide. Je suis comme dans un second état. Comme si la vie dans laquelle je me trouvais n'était pas possible, que j'étais entre le mi-rêve et la mi-réalité. Ils m'allongèrent dans un lit et me lavèrent un peu le visage.

-Elenna ? Tu m'entends ?

Depuis tout à l'heure je ne parle plus. Les mots ne sortent pas. Je n'arrive plus à penser. Mme Vardya finit par me laisser seule avec Tyler et lorsqu'il voulu s'éloigner, je lui attrapa la main pour qu'il reste au près de moi. Je n'avais pas envie d'être seule. Il s'assit donc à côté du lit et je m'endormis aussitôt.

L'élue [Terminé] Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant