Phillip venait tranquillement de se lever le lendemain quand des bruits de sirènes de police se firent entendre dans le quartier. Sa femme venait de le rejoindre quand elles s'arrêtèrent et que l'on vint frapper à leur porte. Par précaution Cathy regarda par la petite fenêtre et effectivement c'était chez eux.
Policier : Monsieur et Madame Van Der Woodsen ouvrez !
Phillip : (À Cathy) Vas en haut je m'occupe d'eux.
Cathy s'exécuta et au passage réveilla Aurélie qui était avec sa fille qui pleurait. Phillip quand à lui ouvrit la porte.
Policier : Monsieur Van Der Woodsen ?
Phillip : Oui.
Policier : Nous avons un mandat des services sociaux émanant de l'ambassade américaine de Paris concernant votre petite-fille Mathilde.
Phillip : Comment cela ?
Policier : Il nous faut la petite tout de suite.
Phillip : Pardon ?
Le policier ne l'écoutait pas et fit signe à une de ses équipes de monter à l'étage.
Phillip : Je vous demande pardon ?
Policier : C'est là loi. Votre beau-fils a lancé auprès de l'ambassade une procédure pour en avoir la garde exclusive donc en attendant la décision du juge votre petite-fille sera placé chez les services sociaux de l'ambassade avant un transfert vers New York où un jugement sera rendu.
À l'étage, les équipes pénétrèrent dans la chambre de Mathilde, laissant Aurélie stupéfaite.
Agent : Mademoiselle Van Der Woodsen nous allons vous demander de nous donner votre enfant.
Aurélie : Comment ça ?
Agent : Ordre de votre ambassade. Votre compagnon a lancé une procédure de garde exclusive nous ne faisons que l'appliquer.
Aurélie : (En resserrant encore plus sa fille contre elle) Non je ne vous la donnerai pas.
Agent : Vous n'avez pas le choix.
Aurélie commença à avoir des larmes sur ses yeux au moment où sa fille se mise à pleurer. Elle tentait bien que mal de la calmer et de négocier avec les agents mais rien n'y faisait elle n'avait pas le droit à plus d'explications. Sa fille n'arrêtait pas de pleurer et elle n'allait pas tarder elle aussi.
Aurélie : Je dois lui prévoir quelques choses ?
Agent : Non tout lui sera fournie.
Un agent s'approcha d'elle et lui prit la petite des bras.
Agent : Vous pourrez la revoir bientôt.
Aurélie : Et si ça se trouve jamais ! C'est facile de dire cela quand on n'est pas dans la situation.
Agent : Je vous prie de vous calmer !
Aurélie : (En s'énervant) Non je ne me calme pas ! D'ailleurs rendez-la moi !
Elle s'approcha pour récupérer sa fille mais la personne l'emmena vers le rez-de-chaussée où se trouvait désormais Matt qui était venu voir ce qu'il se passait. Il fut étonné de voir Aurélie arrivée en larmes en criant des injures aux gens qui emmenaient sa fille. Au moment où ils placèrent la petite dans la voiture, elle se jeta sur elle mais fut repousser par un des policiers. Matt rattrapa Aurélie qui pleurait toutes les larmes de son corps tandis que Matt la retenait pour qu'elle ne parte pas courir derrière la voiture qui s'en allait.
Aurélie : Je suis plus rien sans elle.
Matt : (En lui frottant le dos) Ça va aller je ne te laisserai pas tomber.
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26 ans d'amitié [TERMINÉ]
FanfictionMatthieu Tota et Aurélie Van Der Woodsen, 29 ans, sont amis depuis qu'ils sont à l'école maternelle. Entre eux ça a toujours été une relation très forte. Jamais l'un sans l'autre jusqu'au jour où Aurélie, alias Lili pour Matthieu, doit partir à 17 a...