Partie 20 - J'ai appris à l'aimer.

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Mardi 28 juin 2016
A Clairefontaine,
Kaly Giroud

J'aime le regarder, il pourrait juste être entrain de laver une assiette mais j'aimerais toujours le regarder. La manière dont ses yeux se lèvent pour se poser sur moi me rend folle. Mais ce que j'aime le plus au monde c'est lorsque l'on est seuls et qu'il ne regarde que moi. Lorsque ses mains se posent sur mon corps dans le but de me procurer du plaisir. J'aime ses moments là et il a l'air de les aimer aussi.

Il se laisse tomber à coter de moi et se retire rapidement du préservatif pour le jeter à la poubelle. Je colle ma tête à son torse et je lui caresse le bras tout en détaillant les tatouages présent.

"- Moi qui pensait que lorsque je me marirais je pourrai enfin avoir mon propre nom dans le football mais non. Je passe de Giroud à Griezmann."

Il rit en me serrant un peu plus contre lui.

"- Tu voudras porter mon nom ou garder le tien ?
- J'ai toujours dis que je porterai le nom de mon mari sauf si c'est Trouducul ou un truc du style.
- Je comprend."

Nous rions un nouvelle fois. Lorsqu'il rit, mon coeur s'anime et ma joie reviens.

"- Regarde moi."

Je lève les yeux vers lui et il me sourit.

"- J'aime quand tu me regardes."

Le rouge me monte aux joues. Je pose ma main sur mon visage comme pour me cacher. Il rit avant de retirer ma main.

"- Ne te cache pas, tu es magnifique."

Je ne sais pas pourquoi un jour j'ai hésité a t'aimer.

Dimanche 3 juillet 2016
À Saint Denis,
Antoine Griezmann

Les quarts de finale se finissent avec le match de ce soir. Les islandais ont prouvés à tous qu'ils ont leur place dans la compétition. Personne n'aurai penser qu'ils aurai pu éliminer les anglais en quarts de finale. Le temps passe vite et nous ne souhaitons pas que cette victoire nous passe sous le nez.

Je regarde longuement le sol des vestiaires avant qu'Hugo prenne la parole pour nous encourager. Comme à son habitude, il fait tout pour qu'on se sente bien et pour que l'on donne tout pour gagner.

"- Vous voulez que ça s'arrête maintenant ? Vous voulez que tout ce que nous avons fait jusqu'ici se révèle n'avoir servi à rien ? Vous voulez vraiment ça ? Si vous ne le voulez pas, vous savez ce qu'il vous reste à faire."

Hugo se tait et tonton Pat' se lève pour compléter ce qu'Hugo dit. Patrice a une façon particulière de nous parler dans les vestiaires.

"- Vous allez prendre vos couilles et allez tout defoncer sur le terrain, ok ? Je ne veux pas devoir revenir dans les vestiaires tête baissé parce que vous n'avez pas su assumer sur le terrain, est - ce clair ?"

Nous avons besoin de ça, nous avons besoin d'être secouer avant d'aller sur le terrain et de tout donner.

Nous nous enlacons et nous partons en direction du tunnel d'entrée sur le terrain. Les islandais sont présents à coter de nous. Ils nous saluent et ils ont le sourire. Ce sont des personnes très gentils et ils n'ont pas la rage contre leurs adversaires.

Le sifflet retentit et le match peut commencer. Nous devons atteindre la demi - finale, nous devons y arriver et prouver à tout le monde que nous méritons de représenter notre pays.

Et 1 et 2 et 3... et 4 et 5 ! Lorsque le sifflet signalant la fin du match retentit, nous avons un score de 5 - 2 pour la France. Nous allons en demi - finale.

"- C'est qui qui va aller botter le cul des allemands en demi ? C'est nous !"

Paul se dandine devant moi sur le terrain en célébrant notre victoire et pour une fois, je me dandine avec lui. Je regarde les gradins des familles et j'y vois mon père et ma mère qui tient Kaly dans ses bras. Kaly pleure de joie et je ne peux me retenir de courir vers elle. Elle le comprend et elle descend les gradins comme elle le peut pour me rejoindre. Arrivée en bas, elle me saute dans les bras et elle m'embrasse passionnément.

"- En demi- finale mon amour, vous êtes en demi- finale."

Elle n'arrive pas à y croire et moi non plus d'ailleurs.

"- Toute la France est en demi - finale, Kaly."

Je l'embrasse une nouvelle fois et je la serre contre moi.

Por la vida.

Certains aime dire ce genre de phrase dans ce genre de moment : je suis tombé amoureux d'elle comme on s'endort, d'abord touut doucement et puis tout d'un coup.

Ce n'est pas ce qu'ils nous aient arriver. J'ai appris à aimer Kaly comme on apprend à faire du vélo. J'ai appris à la connaître comme on apprend ses tables de multiplication. Je suis tombé amoureux d'elle au moment où elle a sourit, au moment où elle a rit, au moment où elle m'a aimer elle aussi.

Dimanche 3 juillet 2016
À l'hôtel,
Kaly Giroud

Je regarde longuement la scène qui se déroule devant mes yeux. La mains de Paul se pose sur mon épaule et me ramène sur terre.

"- Ça va le champion ?
- Tranquille, le champion va très bien.
- Prend pas la confiance c'est mon cousin l'homme du match !"

Il fait son éternel mine boudeuse qui le rend entre plus moche qu'il ne l'est déjà. Bien sûr, ceci est une blague. Je m'approche de lui et je suis fais un câlin digne de ce nom. Il sourit et nous rejoignons les garçons qui ne font que d'insulter Antoine parce qu'il gagne à FIFA.

Je m'assoie entre Antoine et Olivier qui possèdent tout les deux une manette. Olivier râle parce que je le gène et ça me fait rire.

"- Putain Antoine, tu chies dans la colle !"

J'explose de rire en voyant mon cousin s'énervé. En me voyant rire, il se met aussi à rire de bon coeur et Antoine en profite pour lui mettre un autre but.

"- Putain ! Sérieusement ? Franchement les coups dans le dos comme ça, je trouve ça dégueulasse ! Antoine tu vais chier !"

Antoine rit et le match se termine avec un jolie score de 4 - 1 pour mon amoureux.

Fier de lui, il se lève et nous fait une révérence ce qui a le don d'énerver encore plus Olivier.

J'aime ces garçons.

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Heyyy,

Nouveau chapitreeeee !

Qu'en pensez vous ?

J'aime bien ce que j'ai fais dans ce chapitre 😁

Bonne journée/nuit.

When my turn will come - Grizi | TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant