Nous avons tous rêvé un jour, de découvrir que nous avions quelques choses d'un peu spécial, que les autres n'ont pas. Le Royaume de Maggadeon est peuplé d'êtres différents de nous. Mages, Vampires et Loups garous y cohabitent.. en harmonie? Hélas...
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Durant tout le week-end, j'avais regardé des sites internet de propagande. Le monde de Maggadeon savait que l'enfant de l'ange démoniaque était né pour la seconde fois. Beaucoup projetaient de le trouver et de le tuer, pour sois disant garder la paix dans notre royaume. C'était complètement stupide ! Pauvre Marc, si jeune et ignorant. Il ne savait pas ce qui l'attendait, il fallait qu'il trouve l'antidote avant que ces idiots de fanatiques ne le trouvent. Avec Gabrielle nous allions devoir le protéger. Je ne comprenais pas les raisons d'un tel dégoût à l'idée que les peuples cohabitent à nouveau en harmonie. Nous le faisions à merveille il y a de ça 300 ans, pourquoi pas maintenant? De plus, je trouvais que les vampires avaient un certain charme, un petit côté sauvage que nous ne retrouvions pas chez les mages...
Oh, Gabrielle ! J'allais tout lui raconter. Elle posa son sac sur la table près de moi, je remarquais immédiatement que quelque chose n'allait pas, son visage était triste et fermé.
- Ça va? Demandais-je d'une toute petite voix.
- Non...
PDV Gabrielle.
Après ce pénible week-end, j'arrivais enfin au lycée sur le dos d'Epho. Je le rangeais dans son oeuf avant que quelqu'un ne le voit, et me dirigeais dans un premier temps vers les dortoirs, dans le but d'y déposer ma valise. L'endroit semblait désert. Tant mieux, je n'étais pas en mesure de sourire faussement pour le moment, et encore moins de saluer qui que ce soit. J'arrivais à mon étage quand..
- Arthur Van'Dermann ! Par Auguste IV, qu'est-ce que tu fiches ici ?!
Arthur, qui était précédemment penché au-dessus de mon lit, se redressa en un clin d'oeil.
- Pris la main dans le sac... attends, ne me dit pas que... oh ciel je vais vomir ! Tu allais foutre une sourie morte dans mon lit ! Mais tu es un porc ! m'écriai-je, horrifié.
- Et fraichement tuée ce matin. Je volais tranquillement jusqu'ici quand je l'ai vu. Elle m'a directement fait penser à toi, si petite, vulnérable et appétissante. Mais tu devrais te réjouir, je l'ai vidé de son sang. Tu n'aurais eu aucune trace sur tes draps tout aussi vierges que toi. Me répondit-il avec le plus grand des sourires du monde.
- Tu es immonde ! Et laisses mes draps blancs en paix, espèce de... grossier personnage !
Mon insulte semblait l'amuser. J'étais loin d'être aussi vulgaire que lui. Il m'avait blessé en faisant allusion au fait j'étais toujours pure de tout contact sexuel. Qu'est-ce qu'il en savait ?! Je venais de passer un week-end épouvantable, ce n'était pas le moment de m'embêter pour des absurdités. Je pensais alors, qu'il n'y avait pour moi qu'un seul moyen de savoir si j'étais ce maudit enfant. Et je vous avoue, que je me fiche pas mal de sacrifier Arthur pour ma petite expérience.
PDV Arthur.
Gabrielle semblait blessée par ma remarque. Sa mine boudeuse la rendait séduisante. Ma brève rêverie fût interrompue lorsque je la vis s'approcher de moi. Je suis presque certain qu'elle va me gifler aussi fort qu'elle le pouvait. J'aurais trouvé ça amusant. Sa toute petite main, si belle, si fragile... se serait fracturée contre ma mâchoire. Au lieu de ça, ses lèvres vinrent rencontrer les miennes. Bien que très douce, agréable et délicieusement sucrée, je la repoussais! Mais qu'est-ce qui lui était passé par la tête !
- Mais t'es complètement abrutie ma pauvre fille ! Je tiens à mes pouvoirs, égoïste ! Si tu es suicidaire, emporte quelqu'un d'autre mais pas moi ! hurlai-je.
- Oh fermes là deux minutes, tu ne comprends pas que je suis totalement fichue !?
Elle sortit bien trop rapidement pour que j'eusse le temps de lui demander quelconque explication au sujet de ce qu'il venait de se passer. Mais je ne comptais pas en rester là.
PDV Gabrielle.
Ce baiser n'était pas si désagréable, ces lèvres rosées et charnues... J'avais couru pour sortir du dortoir, et m'éloigner le plus possible d'Arthur. Il n'avait sûrement pas réalisé ce qu'il venait de se passer. Je n'allais pas le plaindre, moi aussi j'aimerais ne pas comprendre, mais il fallait que je l'accepte : je suis l'enfant de l'ange démoniaque. J'étais partagée entre rire et pleurer. Mais je n'avais le courage ou le temps ni pour l'un, ni pour l'autre.
En arrivant dans la salle de classe, je me dirigeais immédiatement vers la place vide près de Cassidy. Je posais sans douceur mon sac sur la table de bois et m'asseyais près de mon amie, incapable de dire quoique se soit.
- Ça va? Me demanda-t-elle.
- Non...
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Voilà, c'est la fin de ce chapitre 14! Vu que je n'ai pas posté depuis quelques jours je vous ai fait un chapitre un peu plus long que d'habitude. j'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à commenter pour me donner votre avis et voter! Je vous dis à très vite pour le chapitre 15, d'ici là portez vous bien, la bise!
