Chapitre XVII : Rendez vous nocturne

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Je me réveillais en sursaut

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Je me réveillais en sursaut. Merde. Comment avais-je pu me laisser aller au point de m'endormir? Je priais intérieurement pour ne pas avoir manqué le rendez-vous avec Arthur, mais pour le moment je n'arrivais pas à regarder l'heure. J'étais bien trop tétanisé à l'idée de devoir sortir dans le couloir. Ce loup-garou dans mon rêve était terrifiant et ne me rassurait absolument pas. J'inspirais longuement et tournais ma tête : 00.55 am. Ouf, il me restait pile assez de temps pour aller à la bibliothèque. En me levant, j'attachais mes cheveux en un chignon un peu trop désordonné, puis je sortis prudemment du dortoir, veillant à ne pas réveiller mes camarades malgré les craquements répétitifs du plancher sous mon poids. Une fois à l'extérieur, je sortis rapidement ma baguette, éclairant la totalité du couloir. La première vision fut rassurante, rien n'avait changé, c'était toujours aussi propre, chaleureux et rien n'était cassé, de plus, il n'y avait pas d'immenses yeux violets qui me fixait. Je soufflais brêvement avant de me diriger avec précaution vers le lieu du rendez-vous. Je me réfugiais à l'intérieur sans attendre, fermant la porte derrière moi.

Arthur était déjà là. Il était venu... seulement vêtu d'un bas de jogging gris claire lui tombant sur les hanches, laissant deviner de petites fesses parfaitement bien rebondies, puis, son dos, musclé, mais pas trop, juste comme il le fallait pour être à mon goût... Ce garçon était vraiment, très même trop sexy. Il faisait face à l'une des grandes fenêtres de la pièce, créant des contrastes et des ombres qui mettait en valeur les courbes de son corps. Je pris une grande bouffée d'air frais, il faisait drôlement chaud dans cette bibliothèque !

- Je sais que tu me mates Makinley.

En une fraction de seconde à peine, il se retrouvait près de moi. J'avais oublié à quel point les vampires pouvaient être rapides. Nous étions désormais l'un en face de l'autre, j'aurais aimé pouvoir le regarder dans les yeux, mais, son torse était bien trop...

- Bonsoir ?

Je relevais la tête, il avait ce sourire de vainqueur, je le déteste.

- Tu es bien trop prétentieux, Van'Dermann. Tu ne me plais absolument pas, mais c'est important l'estime de soi.

Je lui rendis son sourire, le regardant cette fois dans les yeux, mais croyez moi, même ses yeux étaient irrésistibles. Son regard était tendre et sauvage à la fois.

- Si tu le dis. Il rit légèrement, connard. Bon, expliques moi en quoi je peux t'aider?

Nous nous asseyames en tailleur sur l'une des tables en bois, si notre horrible surveillante Petrouchka nous voyait dans cette position, nous pouvions être sûrs qu'elle nous ferait renvoyée à l'année de cet espace dédiée au travail et à la recherche.

Je ne savais pas comment amener les choses avec lui, à vrai dire c'est l'une des seules choses à laquelle je n'avais absolument pas réfléchi, et d'ailleurs, le fait qu'il soit assis si près de moi ne m'aidait pas vraiment à me concentrer. Je finis par dire.

- Que penses-tu de l'histoire de Rosalie?

J'aurais sans doute pu être plus subtile, il ne dit rien le temps d'un instant.

- Avant je pensais que c'était une bonne chose, que s'il y avait plusieurs peuples c'est que nous n'étions pas faits pour cohabiter, sinon nous serions tous semblables. Mais... maintenant, je me dis que Rosalie est la preuve qu'ensemble on est plus fort, que toute cette haine entre nous est inutile. Regardes toi, regardes moi, qui pourrait faire la différence ? Nous avons un physique similaire seules nos aptitudes sont différentes. Et c'est stupide de juger qu'il est bon ou non de passer du temps avec quelqu'un selon ce qu'il peut faire ou de quelle race il est issu. Ce sont les actes qui définissent un individu et non sa race.

- Tu as dit... avant. Avant quoi? Demandais-je, en fronçant les sourcils.

- Avant toi.

Venait il vraiment de dire ça ?

- Je sais qui tu es, Gabrielle. Il continua avant que je n'ai le temps de réaliser. Depuis que tu m'as embrassé, je n'ai plus de doute. Nous aurions dû perdre nos pouvoirs, mais tu es une descendante de Rosalie. Maintenant dis-moi ce que tu attends de moi, enfant de l'ange démoniaque.

- Promets-moi que tu ne diras rien !

- Je suis damné, le diable m'a pris mon âme avant même que je puisse la posséder... et tu me demandes de te jurer quelques choses comme si ça avait une quelconque utilité que je le fasse ?

- Tu ne diras rien, tu perdrais tes précieux pouvoirs.

- Et je te perdrais toi...

J'entrouvris ma bouche.

- Non, je plaisante, ça en fait je m'en fous. Dit-il en haussant les épaules, enflure.

- Au revoir Arthur. Je roulais des yeux.

- C'est tout . Tu m'as fait venir juste pour me dire ça . Adieu, vraiment ?

- Oui, je dois rencontrer mes véritables parents, je dois aller au ministère, passer le portail pour rejoindre l'autre monde, il faut que j'en sache plus sur moi, mon rôle dans toute cette histoire, où trouver l'antidote ou comment le faire avant que ce soit les loups qui me trouvent. Ils me cherchent, ils savent qui je suis, je ne peux plus attendre.

- Et tu penses sincèrement qu'aller voir tes parents ne serrait pas une perte de temps? Qu'ils auront tous ces renseignements ?

- Ce sont mes parents, je veux les rencontrer, et bien sûr qu'ils sauront tout ça !

- Mais dans quel monde tu vis ? Il souffla, désespéré. Il devait me trouver totalement stupide.

- À Maggadeon, et il est grand temps que j'aille dans celui des humains. Essaye de comprendre, même s'ils ne savent rien, je dois les rencontrer. Et puis, je suis une grande fille, je m'en sortirais, ne t'en fais pas. Je secouais la tête. Comme si tu avais besoin que je te le dise, mon sort t'est complètement égal.

- Quoi que je dise tu iras, pas vrai ?

- Sans l'ombre d'un doute.

- Tu me fais chier Makinley. Il marqua une pause pour grogner légérement. Je viens avec toi.

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Hey! Désolée, j'avais promis de plus poster mais j'ai été occupée ces derniers jours, je compte bien me rattraper ce soir en republiant! J'espère que ce chapitre là vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire pour me le dire, à voter, et je vous dis à tout à l'heure pour le chapitre 18! La bise!

Maggadeon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant