Chapitre XX : Un nouveau monde

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Je venais de finir de rentrer les coordonnés quand Gabrielle arriva pour me prendre dans ses bras, immédiatement je me sentais bien, sa douce odeur sucrée me chatouillant les narines, ses cheveux soyeux caressant légèrement mon visage

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Je venais de finir de rentrer les coordonnés quand Gabrielle arriva pour me prendre dans ses bras, immédiatement je me sentais bien, sa douce odeur sucrée me chatouillant les narines, ses cheveux soyeux caressant légèrement mon visage. J'aurais pu la garder comme ça contre moi jusqu'à la nuit des temps. En ouvrant les yeux, mon regard se posa sur lui, cet abrutit de vampire qui m'avait volé Gabrielle. Cassidy était en train de le sermonner mais ce ne serait jamais assez suffisant, je pourrais le tuer si elle ne revenait pas avec ce joli sourire qui lui est propre.

- Merci pour tout Harold...

Sa voix était magnifique, chaleureuse et envoutante à la fois. Gabrielle était l'être le plus adorable au monde, malgré les canines qui commençaient à se montrer légèrement. Avant de la rencontrer je n'avais jamais cru pouvoir autant admirer quelqu'un... elle est si...

- Tu es comme un frère pour moi !

Ugh... outch. Un quoi ? Un frère ? À l'instant même mon coeur avait loupé au moins 3 battements et j'avais le souffle coupé. Je ne souhaitais qu'une chose : Disparaître. Arthur me fixait en riant, il se moquait clairement de moi. Connard.

Le claquement de la porte me ramena à la réalité.

- On te tient démon !

En tournant la tête, et grâce à l'odeur qui avait embaumé la pièce, je devinais que nous faisions face à des loups-garous.

- Courez, traversez le portail !

Arthur attrapa Gabrielle qui n'avait malheureusement pas encore réalisé ce qu'il venait de se passer, et c'était fini, je ne voyais plus son doux visage. Je ne perdais pas de temps, je fermais précipitamment le portail et effaçais les donner d'envoi, ils ne sauraient jamais où je les ai envoyés. Il était maintenant temps pour nous de filer, les deux garçons se ruaient sur nous. J'attrapais la main de ma meilleure amie et nous téléportais dans le premier endroit qui mettait passer par la tête, cette cabane de campagne isolée de tout, où il était impossible de nous retrouver tant la nature et les fleurs couvraient nos odeurs. Tant que Gabrielle n'était pas revenue, nous ne pourrions pas bouger d'ici.

Elle me manquait déjà énormément, et la savoir avec lui, me donnait une drôle de sensation dans le ventre, ce n'était pas agréable du tout.

PDV Gabrielle.

- Courez, traversez le portail !

Je ne sentis qu'une pression sur ma main, me tirant vers le faisceau lumineux qui émanait du portail. Je tombais à terre, la lumière du jour me brulait les yeux, je réalisais enfin que je n'étais plus dans mon monde, Harold n'était plus là, Cassidy non plus, je n'espérais qu'une chose : qu'ils aient réussi à fuir, dans le cas contraire je crois que je ne me le pardonnerais jamais.

Je repensais à ma chute au sol, dans le monde des humains les atterrissages n'étaient pas si douloureux.

- Gabrielle, tu m'écrases !

Je baissais la tête, et ne pu que rire en voyant monsieur Van'Dermann allongé sous moi, la tête au niveau de ma poitrine, et une petite moue qui prouvait que l'atterrissage n'avait pas été si agréable pour lui que pour moi.

- Plains toi, espèce de pervers !

Je poussais sur mes bras et mes jambes pour me relever le plus gracieusement possible, et Arthur m'imita avec son sourire provoquant au coin des lèvres. Ce garçon allait finir par me rendre complètement folle avec son arrogance. Je pourrais le haïr juste pour ça. En voyant ma mine boudeuse, il ne put s'empêcher de faire un commentaire.

- J'avoue, que c'est plutôt confortable.

- Oh, fermes ta gueule un peu.

- Mademoiselle Makinley, je suis outré, une jeune fille aussi délicate se doit d'employer un language plus approprié ! Il me sourit, satisfait de lui, charmeur à 2 balles.

- Allons-y, il faut qu'on trouve un endroit avec une forêt.

- On est dans une forêt.

- Le fait qu'il y est trois arbres dans une clairière ne fait pas de l'endroit une forêt, saches le. Allez, on y va.

Il se contenta d'hocher la tête, comme s'il avait le choix. J'ajustais mon sac à dos en tirant sur les lanières et nous commencions à marcher sans vraiment savoir où nous allions. Si je n'étais pas en présence d'Arthur, j'aurais certainement eu peur de l'inconnu, mais il avait un je-ne-sais-quoi qui me rassurait.

C'était très joli à Allemagne, la nature était reine et l'air y était frais. Ça ne me changeait pas tant que ça de Maggadeon. Il y avait de belles fleurs dans l'herbe, quelques rayons de soleil qui étaient très agréables et donnaient envie de s'asseoir, des heures à ne rien faire d'autre que de se reposer et de profiter de la vie. Malheureusement, nous n'étions pas vraiment là pour ça, et nous n'avions pas de temps à perdre, chaque seconde dans le monde des humains étaient une nouvelle opportunité de se faire attraper, attaquer, pour nous, comme pour Harold et Cassidy.

Nous avancions à travers le joli paysage, Arthur cherchant des renseignements dans mon livre sur le monde humain pendant que moi je regardais, lisais les lettres, cherchant quelconques informations qui pourraient nous être utiles.

- Gabrielle... Arthur ne semblait pas vraiment à l'aise. Je crois que j'ai trouvé un truc... Ce n'était sûrement pas une bonne nouvelle. Allemagne ce n'est pas le nom d'une ville... c'est le nom d'un pays !

- Quoi ?!



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Tadam tadam, comme promis, un autre chapitre et le troisième est en cours de correction donc il arrive très très prochainement aussi, j'espère que celui ci vous a plu, hésitez pas à me donner votre avis en commentaire, à voter ça fait toujours plaisir, et le chapitre 21 arrive (même si j'ai très envie de laisser le suspense là mouhaha) La bise!

Maggadeon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant