Chapitre V : La vengeance.

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Gabrielle pénétra le quartier des vampires

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Gabrielle pénétra le quartier des vampires. Il était vide, enfin pas tout à fait. Un jeune homme très séduisant attendait près d'une porte de classe.

- Hé ! Toi là !

Gabrielle s'avança vers le garçon, l'air très en colère. Ça me surprenait de la voir ainsi, elle qui était si douce et calme habituellement.

- Je ne suis pas une pétasse !

- Je t'ai marqué à ce point pour que tu m'apostrophes de la sorte au milieu d'un couloir ? oh mon Dieu, sa voix... si rauque et envoutante. J'aurais pu l'écouter parler toute la journée si Gabrielle ne semblait pas si en colère contre lui.

- Non ! Tu es un sale petit prétentieux, et tu es odieux ! Tu pourrais tout de même t'excuser, tu as été horriblement grossier avec moi !

Le garçon soupira doucement, comme pour s'avouer vaincu.

- Gabrielle... je suis désolé. Il marqua une pause, durant laquelle un magnifique sourire insolent apparut sur son visage. Il reprit. Je suis désolé... que la vérité soit si dure à entendre.

Gabrielle resta bouche bée, le garçon en profita pour s'éloigner, victorieux. Mais qu'est-ce qu'elle venait de faire ? En réfléchissant un peu, c'était probablement un vampire ! Aussi sexy soit-il, il ne faut pas qu'elle lui parle. Je n'eus pas le temps de lui en toucher un mot qu'elle c'était précipité dans la salle de classe l'air sacrément remonté. Le cours débuta, aujourd'hui c'était maîtrise de l'eau et du vent. Je le sentais déjà mal ce cours, ça partait rapidement en bataille d'eau ici. Pendant que les élèves apprenaient à utiliser l'eau et le vent simultanément, Gabrielle créait de petites tornades qui engloutissaient la miniature d'un vampire. Elle recommençait, encore et encore.

- Je vais me venger. Murmura-t-elle.

Vengeance, s'il y a bien un mot que j'adorais, c'était celui-ci, mais sortit de la bouche de Gabrielle ça m'étonnait.

- Du jeune vampire? Soupirai-je. Non, tu dois arrêter, si tu rentres dans sa provocation tu risques de tout perdre. Je sais que c'est tentant, en plus il est vraiment mignon et attirant, mais ce n'est pas une bonne idée, crois- moi, tu as plus à perdre qu'à gagner.

Elle ne me répondit pas, se contentant de pulvériser la petite figurine avec une boule de feu. Cette fille m'étonnait de plus en plus. Et je savais que je pouvais dire n'importe quoi, elle était bien trop déterminée pour que je puisse faire quoique se soit. Je ne pensais pas qu'elle pouvait avoir la rancune si tenace. J'allais donc l'aider, car plus vite elle se serait vengé, plus vite elle pourrait passer à autre chose.

Au réfectoire, Harold nous rejoint. Gabrielle et lui riaient ensemble pendant que, je mangeais, songeant à mon rêve. Je me sentais appelé, mais à quoi? Notre monde était tellement étrange, mais ce genre de rêve l'était encore plus. Il fallait que je fasse des recherches à la bibliothèque ou que je...

- J'ai une idée ! S'écria Gabrielle, me sortant de mes pensées un peu brutalement.

Harold la fixait, confus. Elle se leva, glissant une pomme dans son sac et sortit du réfectoire. Je m'empressai de la suivre, laissant mon meilleur ami seul à la table, elle se dirigeait vers le quartier des vampires, je n'aimais pas beaucoup ça. à l'heure du déjeuner, c'était parfaitement désert. Je la suivais silencieusement, j'avais envie de lui hurler dessus mais il ne fallait pas qu'on se fasse remarquer. Elle pénétra dans le dortoir des 6èmes années. C'était tellement différent des nôtres! La tapisserie était noire et rouge foncée, aux couleurs de leur blason, cela donné une ambiance particulière à la pièce. Pendant que j'observais les lieux avec attention, Gabrielle s'était dirigée vers le lit où le nom "Arthur Van'Dermann" était gravé, Arthur... ce prénom allait très bien au garçon. Elle prit l'oreiller, glissant sous la tait quelques gousses d'ail, qu'elle frottait abondamment contre le tissu. L'odeur était répugnante, même pour moi. Elle prit en suite du jus de citrouille et en aspergea généreusement les draps. Elle sourit fièrement en voyant son chef-d'oeuvre, et refit le lit comme si de rien était. Elle laissa juste un petit mot "la vérité fait mal,mais la vengeance elle brûle monsieur Van'Dermann". Elle cacha le papier sous l'oreiller, et quitta le dortoir, le coeur léger. On allait enfin pouvoir passer à autre chose, et moi j'allais enfin pouvoir me concentrer sur mon rêve. Je marchais devant, en direction du prochain cours.

- Oh non pas encore !

Je me retournais en direction de Gabrielle, qui était parfaitement inconsciente, allongée sur le sol.

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Tadam! Voilà, c'est la fin de ce chapitre, comme d'habitude j'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à commenter, à voter, et j'vous fais la bise!

Maggadeon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant