Imagines

Imagine avec Tyler Posey

Il est 18h et je fais mes bagages. Pourquoi ? Parce qu'il faut que je parte et que je le laisse vivre sa vie. De qui je parle ? De mon copain, je ne mérite pas quelqu'un comme lui et lui, il mérite beaucoup mieux que moi. Alors j'ai décidé de partir et de le laisser, même si je pense que je vais regretter cette décision... Pour ne pas revenir sur ma décision, à cause de ce que je ressens, je prends toutes mes affaires le plus vite possibles et les mets en boule dans mes deux sacs avant de prendre du papier et un crayon et d'écrire. Il faut que je lui explique, même si c'est à travers une lettre... Je dois dire que je n'ai pas vraiment le temps de la recommencer dix miles fois alors je l'écris d'une traite, mettant sur papier tout ce qui me passe par la tête concernant mon départ.

« Tyler,

Je suis désolée de devoir partir, et sache que la décision que je viens de prendre n'est pas la plus simple mais nous deux c'est terminé. Ne m'en veux pas et ne te dis surtout pas que cette rupture, tu y es pour quelque chose car c'est totalement ma faute... J'aimerai te dire que cette lettre n'est qu'une blague mais non, si je pars c'est parce que je me dis que tu mérite beaucoup mieux qu'une fille comme moi, une fille du « peuple ». Tu pense que c'est stupide, je te connais mais pour moi, c'est tout le contraire. Quand je te vois sur le plateau de tournage, avec tes collègues, la façon dont tu parle avec elles, dont tu rigole, je me dis que tu es dans ton éléments, moi pas. Je sais qu'on est heureux ensembles, et j'espère t'avoir rendu heureux, mais je suis sûre que tu le serais encore plus avec quelqu'un comme toi, avec une fille qui est de ton rang, au même niveau social en fait. Tu m'offre tellement, à tous les niveaux et moi, j'ai l'impression de n'être rien à tes côtés... Tu es quelqu'un de merveilleux Tyler mais moi, j'ai l'impression d'être perdu dans ton monde, de ne pas être à ma place et je ne veux plus vivre comme ça. Je suis désolée mais je dois partir et j'espère que tu réussiras à m'oublier et à refaire ta vie avec une fille qui te mérite.

Je t'aime.

Lucie. »

Après l'avoir écrite, je ne la regarde pas plus et la plis avant de la poser sur le lit de notre chambre et de prendre mes affaires pour partir. Quand j'ai tout, je sors de la maison et ferme la porte à clé avant de mettre le trousseau derrière un pot de fleurs. Quand c'est fait, je me dirige vers ma voiture et pose mes sacs dans mon coffre avant de monter dans le véhicule et de démarrer, direction l'appartement de ma sœur. Même si elle n'est pas forcément d'accord avec le choix que j'ai fais, elle veut bien m'héberger le temps que je trouve quelque chose. Du coup je vais vivre chez elle pendant quelques semaines et puis, son copain est cool et lui aussi, il me laisse tout mon temps pour trouver quelque chose. Ils préfèrent que je sois dans un bon état avant de me laisser partir, ils savent que je ne voulais pas le laisser tomber mais ils savent aussi que je n'avais pas le choix, selon moi en tout cas. Bref, le trajet se fait rapidement, tout en respectant les limites de vitesse, puis en arrivant dans le lotissement où habite ma sœur, je me gare sur la place qu'elle m'a dit et en sortant de mon véhicule, après avoir coupé le moteur, je la vois marcher vers moi. Elle me prend dans ses bras puis m'aide avec mes affaires. Elle prend un sac de fringues et je prends le deuxième avec mon sac à main, puis je ferme ma voiture à clé avant de marcher vers l'entrée de l'immeuble et de monter à son appartement. Immeuble sans ascenseur mais pas très haut alors ça va. On arrive chez elle rapidement et je vais poser mes bagages dans la chambre d'amis. Ma sœur apporte aussi mon sac dans la chambre et je laisse tout ici avant qu'on aille dans le salon. Son copain n'est pas encore là, sa journée de travail n'est pas encore terminée. Bref, je m'assois sur le canapé et ma sœur nous fais un thé avant de me rejoindre et de s'asseoir à son tour.

- Tu veux en parler ?

- Non, je préfère oublier la connerie que je viens de faire, dis-je en buvant une gorgée de mon thé brûlant.