unis en un seul regard

Chapitre22

PDV DE ZIA

Cela fait deux semaines que je suis ici et je n'en peux déjà plus. Comme promis, il est revenu le lendemain pour une séance de "dressage".

FLASH BACK

Je suis en train de dormir depuis seulement dix minutes, le fait d'être assise m'a empêchée de m'endormir plus tôt... Je m'imagine dans un monde pur, avec un enfant et un mari génial. J'aurais un...CLAK! C'est le bruit que fait la main de mon cousin en entrant en contact avec ma joue. Oui, vous avez bien lu, il vient tout juste de me gifler.

-Debout là dedans! Alors la forme!

-...

- J'aimerais que TU ME RÉPONDES QUAND JE TE PARLE!!

-Oui!

-Oui qui?

-Oui tout court...

-NON! A partir de maintenant tu m'appelleras monsieur!

-C'est ça et moi tu me nommeras ma reine.

-Je ne rigole pas! Fais attention à toi, la prochaine fois c'est la punition!

-Ha Ha HA! Tu penses que je suis encore la petite fille que tu as laissé! Celle qui était complétement brisée! Et bien non!

-Je vois que tu n'as pas compris la situation...

Il se retourne et sors de la petite pièce. C'est pas aussi terrible que ceux à quoi je m'attendais... Il revient cinq minutes plus tard avec un chariot. Je le reconnais, c'est celui de mon oncle, il l'avait utilisé pour ma première séance de torture. Les larmes me montent aux yeux...

-Je vais te remettre dans le contexte et après je te ferais du mal.

Je ne comprends pas de quoi il veut parler! Il s'empare d'un DVD et le met en route. Cet homme est un monstre... Les larmes roulent sur mes joues. Il s'est filmé avec ses copains en train de me violer, de me voler mon bijoux, ma fierté. Il fait passer le film trois fois de suite tout en observant mes réactions. Je suis tétanisée, je ne répond plus de rien. Ni moi, ni mon corps. A la fin des visionnages, il prend se qui ressemble à un martinet et s'approche de moi doucement. Il commence par me battre avec, puis s'en suit le fouet, avec lequel il force sur mes anciennes cicatrices. Il se saisit d'une aiguille dans une main et d'un cuter. Il me pique le bras avec la seringue, et récupère le cuter. Il me déshabille, ou plus exactement m'arrache mes vêtements. Avec le cuter il fait une entaille tout le long de ma cuisse. Le produit qu'il a injecté dans mon sang décuple la douleur. Je la ressens fois mille. J'ai l'impression qu'on m'enfonce des milliers de clous dans ma peau. Il continu sur tout mon corps, il s'amuse à le faire glisser un peu partout... Il se sent presque fier de lui. Il commence à se dénuder pour finaliser son œuvre... Il me viole encore une fois, treize ans après... Il finit et me fait me mettre à quatre pattes. Il me met un collier en fer surmonté d'une chaine accrohée au mur. Il sourit, heureux de me voir soumise à lui.

Quand il a enfin fini, je ne suis plus que... rien du tout en fait.Je me sens sale, très sale. Un souspons de joie apparait en moi.Je l'ai  énervé, je n'ai pas bougé de toute sa partie. J'ai gardé un sourire malgré mes larmes et est retenue mes cris de douleurs...

-Je reviens dans deux semaines, je te marque, mais juste avant je fais un des anciens rituels! Tu sais, celui du marquage dans l'arène... Quoi que, je préfère celui ou je t'attache comme la chienne que tu es!

Il me laisse là, le sang qui coule de partout et un corps sans vie. Je ne suis plus qu'une âme brisée, la même que celle que j'ai abandonnée il y a peu de temps. Je suis redevenue cette enfant complétement cassée. La différence c'est que rien ne sera plus comme avant...

FIN DU FLASH BACK

Il est revenu tous les jours et à continué ses activités.Il a réussi, je suis devenue sa soumise, comme avant. Il a brisé tous ce j'avais reconstruit. Un à un, il a démonté mon esprit et mon corps qui n'est plus que poussière et sang. Mes yeux sont vides, sans aucune expressions, et ça depuis la torture. Plus les jours passent et moins je vais bien. Je ne réplique plus parce que je sais que c'est bientôt ma fin! En plus de cette torture physique et mentale une autre vient s'y ajouter. Le lien d'âme sœur me fait ressentir un manque d'Ayden. Pas un simple manque, plus comme quand on est accro à une drogue et qu'on ne peut pas la consommer. Je convulse de temps à autre, des pics me transpercent le cœur toutes les heures. Je suis au plus mal.

Jack rentre violemment dans la chambre des hurlements. C'est comme ça que je l'appelle car j'ai remarqué que c'est ici que tout les prisonniers à torturer sont emmenés et on entend qu'eux. Il me détache et me lève de la chaise. Mon cousin m'ordonne d'avancer et me pousse devant lui. Mes jambes sont trop faibles pour me porter. Elles ne supportent plus le poids de corps. Je m'écroule par terre. Ma tête rebondit contre le sol et m'ouvre partiellement le crâne. Je dois être horrible à regarder. Le monstre se penche au dessus de moi avec un regard remplit d'inquiétude. Il prends mon visage entre ses mains et examinent mon visage sous toute ses coutures.

-Tu n'as rien?

-...

-Je prends ça pour un oui mon petit ange.

Il me porte en princesse pour ne pas que mon moment de faiblesse se reproduise une seconde fois. Il me fait monter dans une chambre, la sienne, je sens son odeur partout. Il me fait entrer dans une pièce qui contraste avec mon enveloppe charnel. Elle est totalement blanche et moi je suis toute rouge. Elle est propre, je suis pleine de poussière. Il me dépose dans une baignoire et prend soin de me laver. Il est doux et fait attention à ne pas me blesser. Je ne le comprends pas, il est bipolaire! Un coup il me bat, me torture et me détruit, et un coup il est gentil... Quand le nettoyage de ce qui reste de moi est fini, il soigne mes blessures et mes cicatrices. Il passe sur chacune d'elle en faisant des poses et en prenant soin de s'y attarder. Jack me revêt d'une robe blanche et sors de sa chambre.

Il descend les marches à une vitesse surnaturelle. Il me dépose seulement quand nous sommes arrivés sur ce qui semble être la place principale de son village.

Son alpha me dévisage avec férocité. J'ai peur! N'ai je pas subi assez! Qu'ai je fais de mal pour mériter tout ça? Je veux que ça s'arrête, je veux en finir avec tout! Je veux vivre en paix, je veux mourir....