unis en un seul regard

Chapitre3

PDV DE ZIA

Nous sommes en retard avec ma sœur, elle a insisté pour me maquiller , s'en est suivi un débat et comme chaque fois elle a gagner. Nous sommes en ce moment même en train de courir comme des dératés. arrivé devant la porte on reprend  notre souffle, puis Sarah ouvre violemment la porte. Je baisse la tête, je sais très bien que le roi est déjà présent et j'ai très peur des hommes comme lui.Sarah le regarde avec défi et se rend rapidement à sa place. le roi tente une approche vers moi, mes mains se mettent à trembler, et , étant très protecteur , mon père et mon frère se place devant moi pour me protéger. Une lourde aura s'abat sur eux et il regagne leur place sans rébellion. L'alpha continue de progresser vers moi, et mes larmes commencent à couler violemment. Il relève mon menton avec douceur et me force à le regarder dans les yeux. Je ressens de l'amour, de la joie mais ma peur reste présente. En me voyant pleurer il baisse sa garde et j'en profite pour courir dans les bras de Tim qui me réconforte. Plus personne n'intervient jusqu'à ce qu'il annonce:

-La seule condition pour le poste c'est que Zia vienne avec moi.

S'en est trop, je sors en courant et m'enfonce dans la forêt. Il ne peut pas demander ça, suite à mon passé j'ai très peur dès qu'un homme m'approche.

FLASH BACK

Je venais juste d'avoir 5 ans, ça faisait un an que mon père était mort et que ma mère et mon oncle c'était marier ensemble. Ma mère était au travaille, j'étais seul avec mon oncle et son fils de 20 ans. Mon oncle m'appelle pour que je lui fasse son petit déjeuner, je suis leur bonne à tout faire malgré mon jeune âge. Je me dirige vers la cuisine et commence à lui faire son café, mon cousin ne se lèvera pas avant midi donc j'aurais peut être un peu de temps pour moi. Je pars me recoucher, je n'ai pas eu le droit de dormir hier. Le mari de ma mère rentre brutalement:

-Tu n'es qu'une petite faignante, ou se trouve mon journal et mes chausson sale chienne!!!

-Je...Je je suis désolée

-Moi aussi, je suis désolée que tu sois qu'une bonne à rien tu devrais t'estimer heureuse d'être encore là. Si j'avais pu te tuer dans le ventre de ta mère pour ne pas avoir d'autres obstacles entre nous je l'aurais fait.

Il a détaché sa ceinture en cuir et à commencer à me frapper avec, j'avais beau crier, supplier , il n'en avais rien à faire. Il m'a battu pendant une heure avec la ceinture, puis il est sortit et il est revenu avec plein d'instruments bizarre. Il ma attaché avec des cordes et c'est là que j'ai su que j'avais à faire à un psychopathe et que je ne m'en sortirais peut être pas vivante . Il a commencé à me battre avec un martinet, puis il m'a marqué comme une bête au fer rouge tout en m'arrachant la peau pour que la marque reste à vie. Il m'a dit, je cite:

-Tu es mon animal de compagnie, tu m'appartiens, tu es mon pushing ball.

Le soir, il ne c'était toujours pas arrêter et quand ma mère est rentrée, j'ai retrouvé un peu d'espoir. Mais non, elle m'a juste regarder et m'a dit :

-J'espère que tu vas crever, comme ton père, petite salope!!(pardon pour le vocabulaire)

ça a duré  3 mois, jusqu'à ce qu'un soir, mon cousin rentre avec 15 de ses amis dans ma chambre.

-On va faire un jeu mon petit cœur , tu vas devoir faire tout ce qu'on te dit sinon tu seras punie d'accord?? a-t-il fait avec une voix mielleuse.

-NON! Je veux pas jouer avec toi t'es méchant !!

Son sourire c'est déformé en une grimace, il m'a attrapé, m'a déshabillé  tout en me tapant pour lui avoir désobéi , puis il m'a forcé à tous leur faire des choses étranges , je ne comprenais pas pourquoi on me faisait tant souffrir.Pendant 5 h lui et tous ses copains mont violer sans s'arrêter et m'ont forcé à faire pleins de trucs dégoutant. je n'avais même plus la force de crier  toute ma douleur. Ils étaient 15 et moi j'étais seule , ils n'avaient aucune pitié, et moi j'étais sans défense.Ils sont partis et mon oncle et mon cousin s'y sont mit  tous les  deux, ils me dégoutent, jamais un adulte bien mentalement n'aurais pu faire ça. Ils m'ont ensuite jetée complétement nue à la rue, j'étais couverte de sang et de cicatrices. Ma génitrice a bien évidemment vue la scène mais n'a pas réagi. Je  me rappelle du grand sourire plaqué sur son visage se soir là, juste après m'avoir jeté, ils se sont embrassés sous mes yeux et m'ont fait coucou de la main avec un visage narquois.

J'ai passé ma nuit dans le froid sous un carton et à l'aube Jorge et sa femme m'ont trouvé sous le carton, ils m'ont recueillis et élevés avec amour. Ils connaissent mon histoire ainsi que l'alpha et son fils, c'est pour ça qu'il me protège énormément.

FIN DU FLASH BACK 

Je suis effrayée, mes souvenir me détruisent, j'étais bien sans homme qui tente d'infiltrer ma vie(à part Xavier mais il aurait rien tenté, c'est un gamma).  Un  grand loup noir, qui doit  faire deux mètres au garrot , apparu dans mon champ de vision.C'est un loup garou mâle,  je n'est pas peur quand ils sont sous leur forme de loup. Il avance vers moi doucement  comme si il ne voulait ne pas m'effrayer et pose sa truffe sur mes jambes.Je me met à le caresser et à le gratter derrière les oreilles et  je finis par m'assoupir contre l'arbre tout en gardant ma main sur sa tête.Au bout d'un certain temps je me sens soulever mais ne réagit pas, et tombe dans un sommeil profond.

Après une nuit agitée, plein de cauchemar avec des hommes me battant et m'agressant, je me réveille dans une autre chambre que la mienne, je suis simplement vêtu d'un T-shirt masculin.Il appartient à mon grand frère, c'est celui que j'utilise quand je me sens pas bien, son odeur me rassure. J'ai l'impression d'être collé contre un radiateur, mais c'est impossible.Je suis dans un lit et des bras musclés encerclent mes hanches et c'est là que je comprends que je  suis dans les bras d'un homme inconnu. Je commence à paniqué, j'ai de plus en plus de mal à respirer .Mes larmes roulent sur mes joues. La peur me prend à la gorge et je commence à m'étouffer toute seule. Je me met à tousser violemment ,à voir trouble, j'ai juste le temps de voir Tim débarquer dans la chambre que je m'évanouis. Juste avant d'être complétement absente, j'entends une voix grave murmuré:

- Tiens bon mon cœur, je suis là.