Chap 17

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18 h 15

J'entre sur le chemin de gravier et me gare à côté de la voiture de Camille. Je rentre. Elle descend les escaliers en me lançant un regard assez coquin à mon goût. Elle n'est plus habillée de la même façon qu'au fast-food. Elle porte une petite robe fluide qui s'arrête juste en dessous de ses fesses. Elle ne porte pas de soutiens gorge. La robe laisse entrevoir ses tétons. Une bretelle tombe de son épaule. Ces cheveux sont coiffés par une queue de cheval. Deux mèches tombent sur son visage. Elle me regarde et se mouille les lèvres. Ses pupilles sont dilatées. Elle me regarde avec envie. Je ne m'attarde pas dessus et décide de monter les escaliers en passant près d'elle. Elle me donne une tape sur les fesses. Je lève les yeux au ciel.

J'entre dans la chambre et commence à rassembler mes affaires. Elle rentre dans la chambre et s'allonge sur le lit. Je la regarde avec dégoût. Elle remonte sa robe à la moitié de ses fesses. J'essaie de ne pas la regarder et reste concentré sur ce que je suis venu faire. Mon membre se réveille doucement. Putain ce n'est vraiment pas le moment ! J'attrape mes vêtements et les mets dans un sac. Je passe à côté d'elle en longeant le lit. Elle m'attrape par le bras.

- Allez ! Tu ne vas pas faire comme si j'étais transparente ... Elle fait la moue. Je sais que tu as envie de moi. Elle effleure de ses doigts mon avant-bras, j'en ai des frissons. Je ne comprends vraiment pas ce que je peux encore ressentir pour elle alors qu'elle m'a sali. Elle se mord la lèvre supérieure. Juste en voyant ton regard qui s'est vite posé sur mes fesses, je sais que je te donne envie.

- Mais tu es sérieuse. Je lève mon bras pour me débarrassé de sa main. Tu es allée voir ailleurs et là tu crois que tu vas me faire revenir comme un chien?

Malheureusement pour moi, elle me fait toujours bander et elle l'a remarqué. Ses yeux s'illuminent et un sourire narquois s'agrandir sur son visage.

- Quelqu'un dit le contraire apparemment. me dit-elle en rigolant.

Je fais comme si de rien n'étais en essayant de penser à ce qu'elle m'a fait et à ce gros connard de cuistot.

Je m'assois au bord du lit et attrape tout ce qui se trouve dans ma table de chevet. Des livres, une tablette, une montre. Elle s'approche et se colle derrière moi en posant ses mains sur mes épaules. Elle dépose des baisers dans mon cou et lèche mon lobe. Mes poils s'irisent au contact de sa langue. Son souffle est chaud. Putain comment peux-t-elle me faire encore envie alors qu'elle a couché avec un autre. Bon je ne vais pas me voiler la face, elle est vraiment bonne.

Je me retourne et l'attrape par les épaules en l'allongeant sur le ventre. Je lève sa robe et passe ma main dans sa culotte déjà humide. Je penche ma tête prés de son oreille et lui dit :

- Pas de problème, tu veux jouer on va jouer. Mais sache que sa sera la dernière fois que je te baiserai car c'est ce que tu mérites qu'on te baise. Je lui rentre deux doigts dans son orifice, elle est mouillé et lance des petits cris d'excitation. Elle penche ses fesses et les collent sur mon membre qui durci de plus en plus. Une dernière fois, juste une dernière fois que je goutte encore à ses délices et je me casse de cet endroit. Elle n'ait plus qu'une chose à mes yeux. Je fais des ronds sur son clito, ses lèvres sont gonflés tel son désir est en éveil. Sa respiration est saccadée et elle crie mon nom. Au moment qu'elle jouisse, j'enlève mes doigts et enlève sa culotte. Elle me regarde vexée de ne pas avoir eu son plaisir. Je lui donne une fessée sur ses fesses galbées. Elle crie de stupéfaction. Je sors mon membre de mon pantalon, le positionne et rentre en elle. Sans lui crier gare, je commence des vas et viens assez brusques en la tenant fermement par les hanches. Je m'enlève et recommence à lui caresser entre ses lèvres. Elle attrape ma queue et la caresse. Putain elle sait si prendre. Elle suffoque, sa tête est penchée en arrière. Elle sort des jurons. Je l'attrape par sa queue de cheval que j'entoure sur mon poignée. Je lui mords le lobe de l'oreille, sa peau devient luisante. Elle m'enlève ma main et dirige mon sexe vers l'entrée du paradis que j'aimais tant avant. Je ne lui déposerai pas des baisers sur ses lèvres qui sont tant gonflés. Je ne goutterai pas à son délicieux nectar. Je n'embrasserai pas sa bouche. Je suis juste là pour la baiser. Je m'enfonce en elle. Je sens mon plaisir monter en moi mais je veux que ça dure, j'essaie de ralentir mes coups de reins juste avant que son orgasme n'explose. J'agrippe plus fort ses hanches. Mes vas et viens sont plus violents, plus brusques. Elle me dit d'aller doucement. Je refuse. Je lui redonne une fessée. L'envie de lui faire mal, de lui donner que des coups de reins violents, ne pas lui donner du plaisir. Voilà ce que j'ai envie. Me vider et ne pas lui donner d'orgasme. Elle se lève sans rien me dire et attrape mon sexe dans sa main. Elle le met dans sa bouche et commence à le lécher. Putain sa bouche est chaude, son regard me désire. Je joui dans sa bouche et m'enlève en laissant tomber de ma semence sur elle. Je m'essuie avec sa culotte et part me prendre une douche.

Je m'en veux terriblement vis à vis de Sarah, il faudra que je lui dise. Qu'est ce qui m'a pris de succomber aux avances de Camille. Je me lave vite et m'habille pour continuer ce que j'étais venu faire au départ.

Camille est allongé sur le lit. Son regard a changé. Elle est triste. Elle me demande si c'est bien fini. Si je n'ai vraiment rien ressenti. Si c'était juste un coup comme çà. Je lui réponds un oui de la tête. Je fini de rassembler mes affaires et file dans les autres pièces.

Je ne pensais pas avoir autant accumulé de merde en trois ans. Ma voiture est pleine à craquer. Je sors de cette maison, je sors de ce chemin, je sors de sa vie pour de bon. Je tourne un chapitre.


DestinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant