The Promise of Life, for Life

Chapitre 8

Chapitre 8 : « Je te donne », Jean-Jacques Goldman et Michael Jones

Au fil de jours, elle découvrait toujours un peu plus la barbarie et le sadisme des Mangemorts. Azkaban avait complètement été réaménagé et un nouveau secteur avait été créé spécialement pour la torture des Nés-Moldus. Ils étaient torturés sans la magie justement. Comme si leur monde se retournait contre eux en fournissant aux bourreaux les tortures pour tenter de les faire parler.

Hermione était cloîtrée dans la cellule qui lui avait été assigné, n'en sortant que pour les longues séances tortures. Pourtant, elle avait compris aussi que jamais elle ne mourrait de ces séances. Non, c'était simplement fait pour leur plaisir, pour la faire souffrir et tenter de la briser, mais ils avaient vite saisi qu'elle ne connaissait rien.

Tous les jours, elle était emmenée vers une nouvelle barbarie. La forcer à rester nue dans une cellule glaciale alors qu'ils venaient régulièrement la mouiller, les simulations de noyage, la forcer à rester debout, immobile, pied et mains menottés ... Elle voyait ses jours s'écouler au fils de ces tortures mais tenait coûte que coûte.

Tous les jours, après sa torture, elle marquait son mur d'une petite ligne. C'était cliché, déjà vu, surfait aussi ... Mais c'était son seul moyen de tenir le compte des jours qui passaient. Et quand elle ne se sentait plus la force, elle effleurait toutes ces petites marques, se disant que si elle avait déjà tenu autant, elle tiendrait bien encore un jour de plus.

Tous les jours, après sa torture, elle retrouvait les bras de son âme sœur dans ses rêves. C'était devenu naturel et ça lui faisait tellement de bien qu'elle ne voyait pas pourquoi elle s'en priverait.

Ce soir-là, alors qu'ils l'avaient laissée dans la cellule froide pendant plus de 6 heures, elle avait sombré dans le sommeil et dans un rêve plus réel que jamais.

Comme si c'était normal, elle senti sa tignasse brune emmêlée s'agiter sous les grandes mains du Maître des Potions.

« Sev ?..., dit-elle d'une voix faible.

-Je suis là ... Mais repose-toi, lui murmura-t-il avec tendresse.

-Non ... Je veux ... Rester avec ... Toi ...

-Je reste avec toi, Rosa. Mais tu dois te reposer.

-Tu seras ... toujours là ?...

-Je te le promets. », Dit-il en embrassant sa tempe.

Elle avait sombré plus profondément encore et ce n'est que plusieurs heures plus tard qu'elle retrouva enfin la douceur et la chaleur de ses bras.

« Ça va mieux ?

-Je crois ...

-Tu te débrouille à merveille.

-Tu trouves ?